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    Le top 10 des meilleurs hommes de l’année 2010

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    Le top 10 des meilleurs hommes de l’année 2010  Empty Le top 10 des meilleurs hommes de l’année 2010

    Message par Admin Lun 27 Déc 2010 - 10:49


    Le top 10 des meilleurs hommes de l’année 2010



    Plusieurs personnalités ont marqué l’année 2010. S’il nous est souvent arrivé de dénoncer les dérives de certains hommes publics, d’autres ont eu le mérite de marquer positivement la Nation au cours des douze derniers mois. Que ce soit au plan politique, social et culturel, nombreux sont les Béninois qui peuvent se targuer, à bon droit, d’avoir pu « ajouter quelque chose à l’humanité » au Bénin.


    Mais ne pouvant pas tous les distinguer, nous nous sommes réservé le droit d’en retenir les dix premiers d’entre ceux qui nous paraissent les plus méritants. Peut-être nous sommes-nous trompés ; toute personne qui ne se retrouverait pas dans le présent classement pour une raison ou une autre, devra malheureusement s’en contenter et considérer que notre choix n’a pas la prétention d’être exhaustive ; mais qu’il est simplement mu par le souci d’encourager à mieux faire au lieu de continuer à perpétuer la tradition de magnifier les Béninois à titre posthume.

    Eric Houndété, le garant d’une relève politique de qualité

    Jeune opérateur économique, Eric Houndété aurait été un gâchis pour le Bénin s’il s’était cantonné exclusivement au monde des affaires. Son élection à l’Assemblée nationale au cours de la 5ème législature sous la bannière de l’Alliance Force Clé de Lazare Sèhouéto lui aura permis de se révéler un véritable louveteau à l’avenir politique prometteur. Intrépide débatteur, Eric Houndété s’est davantage montré bon animateur de la vie politique en 2010 au travers des questions sur la réalisation de la Lépi, les scandales financiers et les lois électorales pour la présidentielle de 2011. Son collègue de l’opposition Chabi Sika ne l’oubliera pas de si tôt. Il en est de même des plus ardents défenseurs de la mouvance présidentielle au parlement. Ses pertinentes répliques, ses interventions dans les médias lui ont permis de se faire une très bonne réputation auprès des Béninois. Toutes choses qui permettent de ne plus désespérer d’une classe politique béninoise qui commençait par se crétiniser.

    Bruno Amoussou ou le sens de la tempérance

    Il est caricaturé comme étant le ‘’Renard de Djakotomey’’, à cause de son habilité politique et de ses origines. On peut l’aimer ou ne pas l’aimer ; mais Bruno Ange Amoussou a fini de convaincre sur sa vive intelligence, ses capacités de management et son ardeur à la construction d’activités durables. En effet, s’il n’était pas né en 1939 et qu’il n’avait pas eu le parcours qui est le sien, c’est en plein 21ème siècle que l’Union fait la Nation aurait regretté son absence du landerneau politique béninois. Pièce maîtresse de ce regroupement politique, il a fallu la présence et l’engagement personnel et stratégique de Bruno Amoussou pour que l’unanimité se fasse atour de Me Adrien Houngbédji au sein de l’Union fait la Nation. Ce n’est pas pour rien, qu’au cours de la nuit du 09 au 10 avril 2010, lors de la désignation de Maître Adrien Houngbédji en tant que candidat unique de l’UN à la présidentielle de 2011, le Président-Maire Nicéphore Soglo demandait à l’assistance de lui faire un véritable ‘’standing ovation’’. Depuis lors, l’homme n’a pas démérité puisque l’UN vient d’investir son candidat unique, ce qui met en déroute la mouvance présidentielle.

    Rosine Soglo, le poids de l’expérience et le respect de la tolérance démocratique

    Doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, Mme Rosine Soglo est une femme atypique. Stratège politique hors paire, Rosine Soglo est avant tout l’une des rares femmes politiques béninoises qui ont poussé l’outrecuidance de porter sur la place publique le débat sur le régionalisme qui, bien qu’ayant toujours existé du fait des rivalités séculaires entre divers airs culturels, s’est exacerbé au cours du mandat de l’actuel chef d’Etat. Malheureusement, la classe politique n’a pas eu le courage d’engager de façon sérieuse un réel débat sur la question. Par ailleurs, Rosine Soglo s’est nettement démarquée par une vive critique de la gouvernance en cours dans le pays. En effet, pour avoir eu le mérite de porter aussi vertement la critique contre le chef de l’Etat sur un sujet aussi important que celui de l’intégrité territoriale, et ceci sans la moindre contestation parmi les témoins qu’elle a cités, Rosine Soglo peut être considérée comme l’icône nationale de l’opposition au pouvoir du changement au cours de l’année 2010 finissant. Qu’on l’aime ou pas, cette brave femme a aussi incarné la défense de la séparation sacro-sainte des pouvoirs consacrée par la Constitution du 11 décembre 1990. Béninoise de souche, cette ancienne Première dame de 2001 à 2006 a mis un point d’honneur à faire du respect de l’écoute et du droit d’aînesse, des valeurs essentielles à l’Assemblée nationale. Est-ce que son combat portera des fruits à long terme ? Bien malin qui pourrait y répondre. Mais la ‘’Maman nationale’’ aura eu le mérite d’en faire des principes sacro-saints. A la postérité, elle aura tracé l’un des plus importants sillons de l’enracinement de la démocratie au Bénin.

    Janvier Yahouédéhou, le bourreau des corrompus

    Où sont passés Jean-Baptiste Elias et Martin Assogba, connus pour leur lutte contre la corruption ? Quelles qu’en soient les raisons de leur hibernation, 2010 aura été l’année au cours de laquelle l’honorable Janvier Yahouédéhou a fini de convaincre l’opinion nationale et internationale sur son aversion de la corruption. Auteur de « Crépuscules d’un dictateur » et de « Les vraies couleurs du caméléon », deux essais politiques à traves lesquels il a mis à nu les dérives et autres scandales sous les différents règnes du Président Mathieu Kérékou, le député du pays ‘’Agonlin’’ s’est illustré comme le Monsieur anti-corruption de l’année 2010. Des scandales Icc-Services, Cen-Sad à l’affaire des machines agricoles, le ministre Grégoire Akofodji, le chef de l’Etat lui-même et le coordonateur du PPMA André Okounlola ont fait l’amère expérience d’avoir entretenu du flou. Mettant un point d’honneur à clarifier la question, Janvier Yahouédéhou n’a pas hésité à mettre la main à la poche, parcourant monts et vallées à la recherche de l’information vraie, crédible et véridique. De la Chine au Brésil en passant par la vieille Europe, ce député qui découvrait pourtant pour la première fois les exigences du contrôle de l’action gouvernementale sous la bannière de la mouvance présidentielle, a montré qu’on pouvait faire de la politique au vrai sen de l’expression, c’est-à-dire la gestion exemplaire de la chose publique. Malgré la cabale orchestrée contre lui et faisant très peu cas de son siège, Janvier Yahouédéhou s’est comporté en véritable parlementaire pendant l’année 2010 : représentant, donc défenseur des intérêts du peuple indépendamment de toutes appartenance politique.

    Sébastien Ajavon : Un philanthrope-développeur

    Président de la Ligue de football professionnel, Président du patronat béninois, Sébastien Ajavon est aussi PDG du Groupe Cajaf Comon. Mais il est surtout l’un des plus grands et rares opérateurs économiques qui ne créent pas de frontière entre développement et philanthropie. Il l’a abondamment démontré au cours de l’année 2010 par un investissement plus important dans le développement du football avec l’augmentation de l’effort financier de l’opérateur Gsm Moov au sport-roi béninois. Par ailleurs, Sébastien Ajavon a fait montre d’un patriotisme à toute épreuve en apportant un soutien charitable aux sinistrés de l’inondation, malgré ses démêlées économiques avec l’administration douanière ; démêlées qui lui ont été défavorables alors même que le droit était de son côté.

    Me Adrien Houngbédji, le symbole vivant de la concorde L’un des plus brillants politiciens de sa génération, cet intellectuel aux qualités intellectuelles indéniables a malheureusement connu diverses fortunes au plan politique. Tantôt controversé, tantôt adulé, Me Adrien Houngbédji semble, tel le sphinx, renaître aujourd’hui de ses cendres. C’est du moins le sens qu’il convient de donner à sa désignation par ses pairs, membres de l’Union fait la Nation, pour défendre leurs couleurs à la présidentielle de 2011. En effet, rien n’obligeait ses partenaires politiques à le désigner comme candidat unique puis à l’investir officiellement le samedi 18 décembre 2010. L’année 2010 a été pour lui, une véritable renaissance. D’une part en se faisant « pardonner » par le Président Nicéphore Soglo. Ensuite, en se faisant désigner dans la nuit du 09 au 10 avril 2010 comme candidat unique de l’UN. Enfin, en se faisant investir par ses partenaires politiques le samedi dernier. Quoi qu’on dise, parvenir à rallier autant de forces politiques autour de sa personne en une seule année est l’expression de compétences et de talents avérés.

    Ganiou Soglo, l’éveilleur de la conscience juvénile

    Ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Ganiou Soglo a été à la fois un ministre atypique et très soucieux de l’émancipation de la jeunesse au cours de l’année 2010. Atypique, parce que malgré son appartenance à la Rb, parti de l’opposition et membre de l’Union fait la Nation, très hostile au chef de l’Etat, il jouit de la confiance du DR Boni Yayi à qui lui-même reste loyal et fidèle. Par ailleurs, bien que n’étant plus ministre en charge de la jeunesse, Ganiou Soglo est à la tête d’un département ministériel qui brasse beaucoup de jeunes. Conscient de cet état de choses, il s’est démarqué en 2010 comme l’un des plus sérieux défenseurs de la jeunesse béninoise. En témoigne d’ailleurs, sa dernière rencontre avec la jeunesse du plateau d’Abomey où il a réitéré sa volonté de participer à la conscientisation de la jeunesse qu’il invite presque à commettre l’onde de choc culturelle et idéologique proche de mai 68 en France. C’est d’ailleurs au nom de cet engagement personnel pour la jeunesse que Ganiou Soglo s’est évertué durant l’année qui s’achève, à l’assurance maladie des artistes béninois qui sont pour la plupart jeunes et confrontés à d’énormes difficultés.

    Me Marie-Elise Gbèdo, défenseur de la veuve et de l’orphelin

    Icône de la gente féminine et protectrice de la veuve et de l’orpheline, Me Marie-Elise Gbèdo s’est abondamment illustrée en 2010 dans un registre qu’on lui connaît depuis des lustres. Dans le prétoire ou en dehors, la belle et séduisante avocate qui, semble-t-il, a bu à une source intarissable de jouvence, n’a ménagé aucun effort pour se porter en iconoclaste de tout l’ordre ancien de la féodalité et de la phallocratie. Qu’on soit agent de sécurité ou dignitaire traditionnel, Me Marie-Elise Gbèdo ne fait pas dans la dentelle quand on enfreint aux règles en vigueur, surtout lorsqu’il s’agit d’actes ignominieux sur les femmes et les mineurs. Les organisations de défense des droits de l’homme devraient instituer « Le prix Marie-Elise Gbèdo pour la défense des faibles ».

    Patrick Benon, le manager des temps modernes Pour ce jeune et brillant spécialiste des télécommunications, 2010 aura été une année consacrée à la vulgarisation de l’outil Internet. Démocratiser Internet en en faisant un simple moyen d’information au lieu de maintenir le mythe qui l’a toujours entouré au Bénin et dans nombre de pays africains. Tel est le leitmotiv du Jeune Directeur Général Patrick Benon. En effet, tout en conduisant courageusement la privatisation de Bénin Télécoms Sa, ce jeune manager s’est investit spécialement dans l’expansion d’Internet au grand bonheur des internautes et des structures de l’administration publique et privée. L’exemple le plus palpable et le plus récent est le lancement d’un nouveau produit de Bénin Telecoms. Depuis, le jeudi 09 décembre dernier, « Kanakoo Liberté Plus haut débit » a été lancé ainsi que « Forfait Privilège » sur l’Internet.

    Me Joseph Djogbénou, le savoir au nom de la communauté (Photo) Ardent défenseur des principes démocratiques et des libertés, Me Joseph Djogbénou est un jeune avocat inscrit au barreau de Cotonou. Ce qui ne l’empêche pas d’exercer avec brio ses activités académiques à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Brillamment reçu au concours d’agrégation organisé au Bénin courant 2010, Joseph Djogbénou, membre actif de la société civile a positivement participé au débat sur la réalisation de la Lépi. Légaliste bon teint, ce jeune et dynamique praticien du droit a mis un point d’honneur à défendre les institutions de la République, notamment la Cour constitutionnelle que d’autres citoyens ont pourtant traitée de tous les noms. C’est, entre autres, grâce aux bons et loyaux services du collège d’avocats dont il fait partie Me Djogbénou, que Simon Pierre Adovèlandé, ex-Coordonnateur national du Millenium Challenge Account, a été libéré sous caution.

    Faustin B. ADJAGBA


      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr 2024 - 9:57