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Réduction des candidatures pour la présidentielle de 2011 : Le bon ménage de l’Union fait la nation
Le Bénin vivra une phase particulière de l’élection présidentielle en mars 2011. L’exemple de regroupement réalisé par les ténors de « l’Union fait la nation » annonce un assainissement au niveau du nombre de candidatures. Une machine à gagner qui dissuade déjà beaucoup de gens de jeter leur argent par la fenêtre.
Les candidatures seront limitées pour la présidentielle de mars 2011. Même si dans les coulisses l’on apprend que certains seront démarchés pour tenter de fragiliser l’électorat de certains candidats, ce n’est plus évident que l’on assiste à la kyrielle de candidatures comme au premier tour des élections en 2006. Il se pourrait même que l’on ne dépasse pas la dizaine de candidatures. Les faits qui le prouvent sont entre autres, la machine que constitue aujourd’hui l’alliance politique « Union fait la nation ». Elle regroupe désormais plusieurs personnalités qui étaient candidats en 2006. On peut y retrouver : M. Bruno Amoussou, Antoine Kolawolé Idji, Sévérin Adjovi, Lazare Sèhouéto, Léhadi Soglo, Edmond Agoua. Et si l’on doit ajouter Me Adrien Houngbédji autour duquel tous sont réunis pour le porter à la magistrature suprême, on constate que huit présidentiables sont désormais ensemble. Ce qui fait la moitié du nombre qu’on avait il y a 5ans. Il n’est pas exclut que d’autres les rejoignent. A partir de cet instant, on peut affirmer que le regroupement initié et réalisé par les ténors de « l’Un » est une salubrité voire un assainissement qui aura des avantages non seulement pour les caisses de l’Etat mais aussi pour l’environnement politique de l’élection présidentielle de mars 2011. On n’assistera plus à la campagne de plaisantins où chacun s’accroche à une portion de l’électorat pour prétendre briguer le fauteuil présidentiel. Certes, la majorité des Béninois a le droit selon les règles fixées par la Constitution et les lois de la République d’être candidat. Mais cela ne dépend pas que de la volonté d’un citoyen. Et la fonction de Chef d’Etat ne doit plus être vue comme un poste que n’importe quel quidam, mal formé, mal préparé, un intrus qui ne connait pas bien le pays et ses problèmes, cherche à occuper. L’expérience de l’union fait la nation entrainera sûrement une amélioration dans la participation à ce genre de rendez-vous dans le futur.
