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Conférence de presse à Parakou : Les vérités de Rachidi Gbadamassi à l’opposition
C’est sans langue de bois que Rachidi Gbadamassi, au cours de sa conférence de presse donnée ce mercredi 22 Juillet 2009 à Parakou s’est attaqué aux dossiers brûlants de l’actualité nationale. De l’affaire de régionalisme à la gestion de la Sonapra passant par les dernières déclarations d’Adrien Houngbédji, le conférencier a tenu à faire des révélations.
Après Nazaire Dossa de l’UCP-Faaba qui le 21 Juillet dernier s’en est pris au patron du PRD Me Adrien Houngbédji. C’est au tour de Rachidi Gbadamassi de dénoncer les manœuvres en cours actuellement pour déstabiliser le régime du changement et conduire le Bénin dans l’impasse. Rachidi Gbadamassi répondant aux attaques dont il fait l’objet depuis quelques temps dit ne pas se reconnaître dans le procès qu’on lui intente. D’abord, il réfute l’étiquette de régionaliste qu’on essaie de lui coller. Preuves à l’appui, le démissionnaire de l’UPR à démontrer le contraire de ce qu’on pense à tort de lui, D’abord, il est arrivé à prouver que les liens de mariage qui l’unissent à son épouse ne s’apparentent point au critère du régionalisme ; le troisième adjoint au maire de la ville de Parakou, Michel Alavo, qu’il a soutenu contre vents et marrées pendant l’élection du conseil municipal n’est ni un frère de région, ni un frère de religion. Il n’a pas oublié d’évoquer le soutien de taille qu’il avait apporté à Bruno Amoussou, pendant les présidentielles de 2006 alors que tout le septentrion s’attendait à ce qu’il accompagne le candidat Boni Yayi, d’alors à la Marina. Tous ces exemples donnent donc tort aux adversaires politiques de Rachidi Gbadamassi qui pour le discréditer tentent de lui faire porter un chapeau qui n’est pas le sien.
De troublantes révélations
Pendant une heure d’horloge, des révélations troublantes ont été faites par Rachidi Gbadamassi devant les journalistes et certaines personnalités soutenant les actions du Président Boni YAYI. D’abord, l’opinion publique dispose désormais des noms des béninois qui, tapis dans l’ombre essaient de bloquer les activités du Chef de l’Etat en usant de leurs relations à l’international. Il y a quelques mois, Rachidi Gbadamassi dans sa tournée nationale pour expliquer aux populations les raisons de son départ de l’UPR et par ricochet du G13 avait laissé entendre que des individus tentaient d’opposer deux cadres béninois à savoir Boni YAYI, président de la République et Abdoulaye Bio Tchané, actuel président de la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad) sans citer ceux qui tiraient les ficelles. Aujourd’hui, c’est chose faite. Il a notamment mis en index un présidentiable qui a enclenché déjà la politique des coups bas et comme à son habitude a décidé, aux dires de Rachidi Gbadamassi, de rebeller des frères contre des frères. Le dossier Cen/Sad a occupé aussi une partie de la conférence. L’opposition d’aujourd’hui est constituée des fossoyeurs de l’économie nationale qui sont jaloux des performances du président de la République Boni Yayi. Rachidi Gbadamassi demande de la patience aux populations car, pensent-ils, des sanctions restent à venir. Contre toute attente, l’ex membre de l’UPR a évoqué, documents à l’appui, un scandale financier qui jusque-là est inconnu du public. Par le décret 99-537 du 17 Novembre 1999, plusieurs ministres influents dans le régime défunt ont bradé la centrale d’achat de la Sonapra qui générait 40 milliards de Francs CFA, en 1999, profitant d’un séjour à l’extérieur de l’ancien président Mathieu Kérékou. De ce décret brandi par Rachidi Gbadamassi, il apparaît que l’un des ministres en question a signé ledit décret en qualité de Chef d’Etat par intérim. Un autre qui nourrit aujourd’hui une grande ambition pour diriger le pays serait aussi impliqué dans ce bradage puisqu’il aurait signé le décret en sa qualité de ministre d’alors. Pour finir, le conférencier a réaffirmé son soutien au chef de l’Etat tout en l’invitant à ne pas caresser dans le sens de poils les pilleurs de la République. La récréation est donc finie et il est temps de prouver que ceux qui crient ‘’au voleur’’, le font à dessein car il est de culture béninoise que c’est le premier qui crie qui a raison, de peur qu’il ne soit exposé.
