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Le maire de Cotonou vient de déposer sa démission de la Renaissance du Bénin. Outre les implications politiques favorables aux « G » et « F », la nouvelle annonce de mauvais jours pour les deux frères Galiou et Léhady Soglo dans leurs différentes positions politiques.
A l’allure où vont les choses, on est tenté de croire que le président maire Nicéphore Dieudonné Soglo veut priver ses fils de son héritage politique. Parce qu’avec une telle démission de la Renaissance du Bénin dans les conditions actuelles, c’est pratiquement la fin de l’aventure politique pour les deux fils qui ont choisi, l’un d’être dans le Changement, l’autre dans la logique de prendre bientôt la tête de cette formation politique et même d’être dans la course en 2011 contre ses alliés du « G 4 ». Mais que Galiou et Léhady Soglo réussissent à convaincre leurs partenaires, ils ont chacun de son côté, besoin de l’onction du père Nicéphore Dieudonné Soglo sans lequel la Renaissance du Bénin constitue un œuf vide. C’est grâce à la légitimité et à l’influence politique du père que Léhady Soglo candidat aux élections présidentielles de 2006 a pu gagner la 4ème position avec 8% des suffrages nationaux et a pu créer le « G 4 » pour mieux négocier sa place. Le ministre Galiou Soglo qui a moins de chance que son frère dans la famille profite aussi d’une manière ou d’une autre de la position de son père pour se garantir un avenir politique. En désespoir de cause, c’est sur lui que le président Yayi Boni s’est jusque là appuyé pour négocier la sympathie de la Renaissance du Bénin à l’Assemblée nationale. Dans le but de fragiliser l’opposition non déclarée née de la déclaration du 12 mars 2008 et des rencontres d’Abomey et de Bohicon. Tout s’est bien passé jusque-là et le budget général de l’Etat gestion 2009 a été donné au président Yayi Boni malgré l’opposition de leurs alliés. Il en est de même que les désignations des députés dans les Parlements régionaux et la Haute cour de justice pour laquelle la Renaissance du Bénin vient d’obtenir la tête. Idem pour le vote de la loi sur la Liste électorale permanente informatisée (Lepi) et sa Commission politique de supervision. Le ministre Galiou qui s’est souvent appuyé sur sa mère Mme Rosine Vieyra Soglo aura joué un rôle important dans tout le processus qui a conduit à ses résultats qui, qu’on le veille ou non, auront mis en difficulté l’opposition non déclarée. Pendant qu’on dit que le père qui constitue le chef d’orchestre du groupe commençait à prendre du recul face aux différents comportements. Il ne supportait pas l’idée que ses autres camarades du G 4 faisaient de lui. On aurait même appris qu’il avait une fois levé le ton et a menacé de quitter ce parti. Mais, en tant que bon père de famille, il a résisté jusqu’à avant hier avant de jeter l’éponge.
L’avenir politique hypothéqué pour ses fils
Sans Nicéphore Dieudonné Soglo, les fils Léhady et Galiou ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. La situation est d’autant plus vraie qu’on dit qu’il suffit qu’il lève la main d’un ou des fils pour leur attirer l’attention bienveillante de tout le monde. Aujourd’hui sans lui, Galiou Soglo ne vaut pas grand-chose dans le gouvernement du président Yayi Boni. Ce dernier pourrait même être tenté de le sortir de son gouvernement parce qu’il n’a plus rien à gagner de lui. Idem pour le second frère qui n’a pas assez de chance à s’écarter des alliés de l’alliance ’’Union fait la Nation’’ contre lesquels il semble ne pas s’entendre autour du projet d’une candidature unique en 2011. Mais, il y a mieux pour Léhady Soglo qui est actuellement le No 2 de l’hôtel de ville de Cotonou. Avec cette démission de la Renaissance du Bénin, l’ambiance de travail sera quelque peu viciée et Nicéphore Dieudonné Soglo pourrait être tenté de retirer certaines de ses prérogatives à son fils. Selon certains analystes. Pour d’autres par contre, c’est fort possible que Léhady soit plus fort. Puisque c’est lui qui a été adoublé depuis. Et, il fait tout possible pour être docile à son père. Le 1er Adjoint au maire est pratiquement seul au devant de la scène et on le préparait depuis là pour jouer les grands rôles dans ce parti. De toutes les façons, cette situation qui intervient à un moment sensible aura de graves répercussions sur l’homogénéïté de la famille. Les uns et les autres sont conscients du danger et ne veulent pas accepter cette démission. C’est de cette façon qu’il convient d’interpréter la réaction du député Georges Bada. Mais, pour atteindre les objectifs, Georges Bada et les autres qui semblent neutres dans ce dossier sont obligés de ramener Rosine Vieyra à la raison.
L’ « Union fait la Nation » plus forte que jamais
Le départ inattendu de Nicéphore Dieudonné Soglo de la Renaissance du Bénin donne une lueur d’espoir aux autres membres de l’ »Union fait la Nation ». Aujourd’hui, il sera plus facile qu’avant aux députés comme Georges Bada, Henriette Leroux et autres d’adopter une position libre sans avoir à prendre l’avis de ’’Maman’’. Les cadres seront désormais aussi libres de leurs idées. Il en est de même pour nombre de militants qui ne se retrouvent plus forcément dans les décisions qui se prenaient jusque là. Et à cause de cette démission fracassante, le terrain est plus que jamais libre pour les autres groupes politiques de l’opposition non déclarée qui ne vont plus rien craindre avant d’agir.
A l’allure où vont les choses, on est tenté de croire que le président maire Nicéphore Dieudonné Soglo veut priver ses fils de son héritage politique. Parce qu’avec une telle démission de la Renaissance du Bénin dans les conditions actuelles, c’est pratiquement la fin de l’aventure politique pour les deux fils qui ont choisi, l’un d’être dans le Changement, l’autre dans la logique de prendre bientôt la tête de cette formation politique et même d’être dans la course en 2011 contre ses alliés du « G 4 ». Mais que Galiou et Léhady Soglo réussissent à convaincre leurs partenaires, ils ont chacun de son côté, besoin de l’onction du père Nicéphore Dieudonné Soglo sans lequel la Renaissance du Bénin constitue un œuf vide. C’est grâce à la légitimité et à l’influence politique du père que Léhady Soglo candidat aux élections présidentielles de 2006 a pu gagner la 4ème position avec 8% des suffrages nationaux et a pu créer le « G 4 » pour mieux négocier sa place. Le ministre Galiou Soglo qui a moins de chance que son frère dans la famille profite aussi d’une manière ou d’une autre de la position de son père pour se garantir un avenir politique. En désespoir de cause, c’est sur lui que le président Yayi Boni s’est jusque là appuyé pour négocier la sympathie de la Renaissance du Bénin à l’Assemblée nationale. Dans le but de fragiliser l’opposition non déclarée née de la déclaration du 12 mars 2008 et des rencontres d’Abomey et de Bohicon. Tout s’est bien passé jusque-là et le budget général de l’Etat gestion 2009 a été donné au président Yayi Boni malgré l’opposition de leurs alliés. Il en est de même que les désignations des députés dans les Parlements régionaux et la Haute cour de justice pour laquelle la Renaissance du Bénin vient d’obtenir la tête. Idem pour le vote de la loi sur la Liste électorale permanente informatisée (Lepi) et sa Commission politique de supervision. Le ministre Galiou qui s’est souvent appuyé sur sa mère Mme Rosine Vieyra Soglo aura joué un rôle important dans tout le processus qui a conduit à ses résultats qui, qu’on le veille ou non, auront mis en difficulté l’opposition non déclarée. Pendant qu’on dit que le père qui constitue le chef d’orchestre du groupe commençait à prendre du recul face aux différents comportements. Il ne supportait pas l’idée que ses autres camarades du G 4 faisaient de lui. On aurait même appris qu’il avait une fois levé le ton et a menacé de quitter ce parti. Mais, en tant que bon père de famille, il a résisté jusqu’à avant hier avant de jeter l’éponge.
L’avenir politique hypothéqué pour ses fils
Sans Nicéphore Dieudonné Soglo, les fils Léhady et Galiou ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. La situation est d’autant plus vraie qu’on dit qu’il suffit qu’il lève la main d’un ou des fils pour leur attirer l’attention bienveillante de tout le monde. Aujourd’hui sans lui, Galiou Soglo ne vaut pas grand-chose dans le gouvernement du président Yayi Boni. Ce dernier pourrait même être tenté de le sortir de son gouvernement parce qu’il n’a plus rien à gagner de lui. Idem pour le second frère qui n’a pas assez de chance à s’écarter des alliés de l’alliance ’’Union fait la Nation’’ contre lesquels il semble ne pas s’entendre autour du projet d’une candidature unique en 2011. Mais, il y a mieux pour Léhady Soglo qui est actuellement le No 2 de l’hôtel de ville de Cotonou. Avec cette démission de la Renaissance du Bénin, l’ambiance de travail sera quelque peu viciée et Nicéphore Dieudonné Soglo pourrait être tenté de retirer certaines de ses prérogatives à son fils. Selon certains analystes. Pour d’autres par contre, c’est fort possible que Léhady soit plus fort. Puisque c’est lui qui a été adoublé depuis. Et, il fait tout possible pour être docile à son père. Le 1er Adjoint au maire est pratiquement seul au devant de la scène et on le préparait depuis là pour jouer les grands rôles dans ce parti. De toutes les façons, cette situation qui intervient à un moment sensible aura de graves répercussions sur l’homogénéïté de la famille. Les uns et les autres sont conscients du danger et ne veulent pas accepter cette démission. C’est de cette façon qu’il convient d’interpréter la réaction du député Georges Bada. Mais, pour atteindre les objectifs, Georges Bada et les autres qui semblent neutres dans ce dossier sont obligés de ramener Rosine Vieyra à la raison.
L’ « Union fait la Nation » plus forte que jamais
Le départ inattendu de Nicéphore Dieudonné Soglo de la Renaissance du Bénin donne une lueur d’espoir aux autres membres de l’ »Union fait la Nation ». Aujourd’hui, il sera plus facile qu’avant aux députés comme Georges Bada, Henriette Leroux et autres d’adopter une position libre sans avoir à prendre l’avis de ’’Maman’’. Les cadres seront désormais aussi libres de leurs idées. Il en est de même pour nombre de militants qui ne se retrouvent plus forcément dans les décisions qui se prenaient jusque là. Et à cause de cette démission fracassante, le terrain est plus que jamais libre pour les autres groupes politiques de l’opposition non déclarée qui ne vont plus rien craindre avant d’agir.
