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    Codjo Achodé parle du changement

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    Codjo Achodé parle du changement Empty Codjo Achodé parle du changement

    Message par Admin Mer 16 Sep 2009 - 16:52

    L’ancien député Codjo Achodé parle du changement

    Codjo Achodé parle du changement Atchode




    Actualité politique: L’ancien député Codjo Achodé parle du changement et de l’opposition
    L’un des artisans de premières heures de l’avènement du changement, l’ancien député à l’Assemblée nationale, 4ème législature, Codjo Achodé s’est enlisé dans un total mutisme après les élections législatives de 2007. Dans cet entretien qu’il a accepté accordé à votre journal, l’homme parle des raisons de ce long silence sur la scène politique nationale, ces relations avec le pouvoir du président Boni Yayi, son appréciation de la gestion du pays et de son avenir politique.


    Il n’a pas manqué de se prononcer sur l’actualité politique nationale et surtout sur ce qu’il pense de l’opposition réunie au sein de l’Uni­on fait la Nation (U.N)
    Bonjour Honorable Codjo Achodé. Vous êtes ancien Ministre et ancien Député à l’Assemblée nationale où pendant deux législatures, vous avez été Deuxième puis Premier Secrétaire du bureau de cette institution. Vous êtes également l’un des hommes politiques ayant fortement œuvré pour l’avènement du régime du changement. Mais depuis plusieurs mois, on ne vous entend plus. Pourquoi ce silence, Honorable ?
    Effectivement, depuis quelques mois maintenant, je n’ai pas été très visible sur la scène politique et je suis pendant tout ce temps resté loin des médias. Je pense que ce silence est dû à plusieurs choses à la fois. D’abord, j’ai mis du temps à m’adapter à ma nouvelle situation, celle d’un homme superactif qui s’est vu par la force des choses, suite principalement à mon échec aux élections législatives de 2007, écarté des nombreuses activités et occupations quotidiennes liées à ma fonction de Député, de Chef de parti et de premier responsable d’une grande alliance politique en création. Ayant organisé l’alliance Fcbe en vue de la conduire aux élections, j’ai été quelque peu déstabilisé d’en avoir perdu les commandes et mon parti est sorti affaibli de ces élections, ses principaux responsables l’ayant abandonné au profit de Fcbe. Les choses s’étant passées ainsi, j’ai dû me résoudre à observer un temps de pause et de réflexion nécessaire pour faire le point de mes engagements et actions passées, et faire des projections pour l’avenir. Toutefois, je ne suis pas totalement resté indifférent ou inactif. En 2008, j’ai été membre de la Cena pendant près de cinq mois, et mon parti, pour ce qui en restait, a participé aux élections communales de 2008 en alliance avec d’autres forces politiques actives dans la Commune de Bantè. En outre, j’ai participé aux activités et au congrès de refondation de Fcbe dont mon parti est membre et à la création de l’UMPP. C’est vrai, lorsqu’on compare la période d’engagement vigoureux des années 2006-2007 à la période actuelle, on peut me méconnaître. Mais ce n’est que partie remise.

    Honorable, trois ans après la gestion de ce régime que vous avez contribué à instaurer, quel sentiment vous anime ?

    C’est un sentiment à la fois de fierté et d’amertume. De fierté, tout simplement parce que j’admire tout ce qui est entrepris depuis trois ans par le président Yayi. Les trois années de gouvernance du président Yayi me donnent pleine satisfaction malgré quelques difficultés et imperfections liées à toute œuvre humaine. Lorsqu’on prend le domaine économique, il y a des avancées qui ont été réalisées. On se rappelle qu’en prenant le pouvoir en 2006, les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et au bout de quelques mois, l’économie avait retrouvé partiellement son équilibre. Aujourd’hui, les efforts d’assainissement au plan économique se poursuivent. Dans le domaine de l’éducation, il y a eu également des avancées remarquables. Non seulement le gouvernement a recruté un grand nombre d’enseignants pour pallier quelque peu le manque d’enseignants dans les établissements primaires et secondaires, mais il a également construit plusieurs modules de classes dans plusieurs localités, dans tout le pays. Les enseignants ont connu de meilleurs traitements salariaux depuis l’avènement du régime Yayi. Donc, on ne peut que s’en féliciter. Dans le domaine social, le gouvernement est en train d’aider et d’encadrer des jeunes à l’entreprenariat, leur offre des possibilités financières et l’équipement nécessaire dans le domaine agricole et octroie des microcrédits aux femmes pour qu’elles se prennent en charge. Le gouvernement actuel affiche une volonté politique encore inégalée pour soulager les populations et s’est engagé dans la redistribution des richesses nationales. Quand on compare toutes ces actions à celles qui ont été menées au cours des régimes précédents, il est aisé de se rendre à l’évidence qu’avec le président Yayi le pays avance, et à grands pas, vers la modernité.

    J’ai dit tantôt que le gouvernement actuel s’intéresse à la promotion de l’agriculture ; il est à féliciter pour cela parce que pendant longtemps, ce domaine a été négligé. Je n’oublie pas les grands travaux en cours d’exécution dans nos villes pour les rendre plus fluides et plus belles et les nouvelles infrastructures routières que le gouvernement actuel construit pour relier les différentes localités de nos départements et les communes. De mon point de vue personnel, le régime Yayi fait ce qu’il peut dans les conditions que nous savons très difficiles. Je sais qu’il y a des problèmes et c’est inévitable parce que liés à toute œuvre humaine. Mais je pense qu’il faut féliciter et encourager le président Boni Yayi pour la vision de développement qu’il imprime à notre pays.

    Qu’en est-il alors de votre sentiment d’amertume ?

    Je ressens l’amertume parce que je constate avec regret que notre objectif initial de réaliser une croissance à deux chiffres vers la fin du premier mandat du Président ne pourra plus être atteint à cause de la crise mondiale imprévue qui s’est interposée dans le cours de nos actions. On était parti pour une croissance à 2 chiffres au bout de 5 ans. Nous avons pris un bon départ, mais malheureusement, la crise financière internationale fausse les prévisions. Mais je reste confiant que le gouvernement fera de son mieux pour garder le cap vers cet objectif qui reste toujours une priorité.

    Vous évoquiez tantôt la crise internationale pour justifier les contre-performances du gouvernement dans la gestion de l’économie nationale. Tel n’est pas l’avis des opposants au régime Yayi qui pensent que ces difficultés ne sont pas uniquement liées à la crise financière internationale. Ceux-ci parlent surtout de scandales financiers au sommet de l’Etat, de la politisation de l’administration publique et de beaucoup d’autres fléaux qui sont incompatibles avec tout processus de développement d’un pays. Qu’est-ce que vous en pensez ?

    Il y a deux aspects qui m’intéressent. D’abord sur le plan de la gestion du pays. Comme je l’ai dit tantôt, nous avons noté une nette amélioration de la gestion des affaires de l’Etat. Malheureusement, nous avons constaté ces derniers temps, des cas de malversations et de corruption avérés relevés par le gouvernement lui-même. Cela a d’ailleurs fait l’objet d’une communication en conseil des ministres, les résultats des enquêtes préliminaires ayant été transmis à la justice. L’opposition se prévaut de cela pour dire que le régime Yayi est un régime de corrompus et que la corruption est rampante. Je ne pense pas que lorsque nous parlons de changement, que cela signifie qu’il n’aura plus de cas de corruption dans le pays. C’est une illusion. Une situation de corruption zéro n’existe nulle part, sous aucun régime, qu’il soit capitaliste ou autre. Ce que dit le changement, c’est que lorsqu’il y a corruption, il faut que les auteurs soient punis. Ce que nous avons dénoncé de tout temps, c’est l’impunité. Nous ne pouvons pas dire ou penser que parce qu’il y a changement aujourd’hui, tous les Béninois sont devenus par enchantement des saints et qu’aucun d’eux ne poserait plus d’actes répréhensibles. Ce que nous sommes en droit d’attendre dans le contexte du changement, c’est que les auteurs de tels actes soient punis. Et c’est précisément dans cette logique que se trouve le Chef de l’Etat. Le Chef de l’Etat ne peut pas être condamné ou le changement culpabilisé parce qu’un citoyen a commis un acte de corruption. On ne peut s’en prendre à lui que s’il laisse ces actes impunis.

    Prenant le cas des malversations relevées dans l’exécution des travaux de réfection du Palais des congrès et du Centre international des conférences dans le cadre du sommet de la Cen-Sad, les opposants au régime Yayi pensent qu’il faut aller loin dans cette affaire. Ils pensent qu’il faudra aller jusqu’à fouiller du côté des villas présidentielles pour que la bonne foi du Chef de l’Etat puisse être prouvée. Qu’en pensez-vous ?

    Partout où les fonds publics sont engagés, comme c’est le cas avec les travaux de la Cen-Sad , l’Etat est en droit d’investiguer pour s’assurer si ces fonds sont mal gérés ou pas. C’est ce qu’a fait l’I.G.E. en ce qui concerne le Centre International de Conférences. Il n’est pas impossible que cet organe de contrôle étende ses investigations aux villas présidentielles. J crois savoir que l’I.G.E. s’intéresse aussi à l’utilisation qui a été faite des fonds alloués à la construction de ces villas. Je n’ai aucun doute ou inquiétude quant à la volonté de l’Inspection générale de ne négliger aucune piste. Par ailleurs, je crois savoir qu’il y a au moins une commission qui travaille pour vérifier les exonérations qui ont été accordées aux sociétés adjudicataires des travaux de construction desdites villas.

    A vous entendre, on a comme l’impression que vous êtes très satisfait du régime du changement. Par le passé, vous entretenez des relations personnelles avec le Chef de l’Etat. Pouvez-vous nous dire quel type de relation entretenez-vous aujourd’hui avec le président Boni Yayi ?

    Je suis satisfait des actions du gouvernement, toute hypocrisie mise à part. Vous me direz que c’est la parole d’un mouvancier. Mais cette appréciation est sincère. Bien sûr qu’il y a des ratées, ratés qui par ailleurs n’éclipsent pas les nombreuses actions de développement entreprises ça et là. Quant à mes relations avec le Chef de l’Etat, je puis affirmer qu’elles sont bonnes. N’étant pas aux affaires, je n’ai pas l’occasion de le voir aussi fréquemment que d’autres. Mais on se voit de temps à autre. Il me reçoit en audience dès que c’est nécessaire. Nous nous rencontrons lors de certaines manifestations organisées par les forces de la majorité présidentielle.

    Quand on sait que presque tous ceux qui ont été à l’origine de l’avènement du changement ont été récompensés, n’avez-vous pas le sentiment d’être oublié ?

    On pourrait avoir cette impression. Vous n’êtes pas le seul à le dire. Par rapport à çà, c’est l’heure de Dieu qui est la meilleure. Je ne désespère pas. Peut-être que dans mon cas, on peut penser que ça dure un peu trop, mais il y a des indices qui me laissent penser que le Chef de l’Etat ne m’a pas oublié.

    Si le président Boni Yayi ne vous appelle pas à ses côtés avant la fin de son mandat, le soutiendrez-vous lors de la campagne électorale des présidentielles de 2011 ?

    L’éventualité que le Chef de l’Etat m’ait oublié jusqu’à ce point me paraît peu probable. J’ai confiance en lui et je sais qu’à un moment ou à un autre, il me fera appel. Quel que soit ce qui arrivera, je lui resterai fidèle. Dans la vie, on ne gagne pas tout le temps. Il faut accepter perdre pour que d’autres gagnent ou même profitent des fruits de votre labeur. Tout ce que Dieu fait est grâce.

    Parlons à présent de l’actualité politique nationale. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis plusieurs mois, il y a comme une effervescence des activités des partis politiques aussi bien de l’opposition que de la mouvance. Qu’est-ce-qui, selon vous, explique une telle situation ?

    Cette situation peut s’expliquer de plusieurs manières. D’abord, les Béninois aiment trop la politique. Jeunes, adultes, personnes âgées, femmes, adolescents, tout le monde veut faire de la politique. On peut dire qu’au Bénin, la politique est un sport national. Lorsqu’on compare notre pays à d’autres, on constate que les Béninois s’adonnent trop à la politique. Lorsque deux Béninois sont ensemble, ils ne parlent que de la politique. Ils ne parlent jamais de l’économie ou du développement. C’est vraiment dommage. C’est l’une des premières raisons de cette effervescence. La deuxième raison, c’est le nouveau dynamisme insufflé par le Chef de l’Etat à l’animation de la vie politique. En tant qu’homme d’action et en tant que stratège politique, il est sorti des sentiers battus. Il va plus vite que les politiciens traditionnels et a pratiquement entraîné tout le monde dans son sillage, car si vous ne suivez pas son rythme, vous serez abandonné sur le quai. Le président Yayi est à tous les fronts, et à cause de sa mobilité remarquable, sa troupe est obligée de le suivre, créant du coup la panique dans les rangs de l’opposition. Les opposants réalisent qu’ils ne peuvent pas rester muets et inactifs devant un responsable politique aussi actif que le Chef de l’Etat. Ils ont surtout des craintes par rapport aux échéances électorales de 2011, à savoir les législatives et la présidentielle. Le président Boni Yayi ayant créé la panique chez les opposants, ils seraient complètement anéantis et enterrés politiquement s’ils ne faisaient rien. C’est d’ailleurs dans ce contexte que les acteurs politiques de l’opposition sont venus à l’évidence qu’individuellement, ils ne peuvent pas affronter la machine électorale que le président Yayi tente de mettre en place. Par instinct de préservation, ils tentent de créer une réplique à la Fcbe et à l’UMPP. Allant jusqu’au bout de cette logique, ils veulent aussi avoir un candidat à l’instar de la majorité présidentielle.

    Ne craignez-vous pas une opposition unie ? Ne voyez-vous pas que c’est carrément un bloc des ténors de la classe politique nationale qui risque d’écraser la mouvance ?

    Apparemment, c’est une démarche qui mérite une attention parce que quand des opposants s’organisent et se mettent ensemble, c’est clair que face à cette mobilisation, il ne faut pas rester indifférent. C’est vrai, au sein de l’Uni­on fait la Nation, le camp des opposants, il y a ce que vous appelez les grands ténors de la classe politique ; mais force aussi est de constater que le président Boni Yayi et le groupe autour de lui, de mon point de vue, dépassent en qualité et en quantité les forces de l’opposition que nous avons en présence. Les forces en face peuvent inquiéter si elles restaient unies jusqu’à la fin. Or, je pense que cette uni­on n’est qu’une uni­on de façade, une uni­on qui ne va pas résister au temps. Vous verrez que dans les 6 derniers mois avant les élections présidentielles, cette force apparemment unie sera disloquée parce que les personnes qui la composent, elles-mêmes n’y croient pas. Chacun travaille pour son propre compte, pour sa propre valorisation. Si nous prenons un parti comme le Prd, son président Me Adrien Houngbédji pense que de toutes les façons, s’il devrait avoir un candidat unique, ce sera lui. Ce qui n’est nullement garanti.

    Mais le président Houngbédji a récemment dit lors d’un débat télévisé qu’il soutiendra le candidat qui sera désigné, même si ce n’était pas lui.

    Oui, il l’a dit et c’est possible. Mais je ne vois pas en leur sein, le candidat qu’on peut choisir et qui puisse faire l’unanimité aux yeux des Béninois. Il ne suffit pas d’avoir un candidat unique. Il faut avoir un candidat unique qui inspire confiance au peuple béninois et capable de travailler pour le développement du pays. Il faut un candidat qui a les capacités intellectuelles et morales pour diriger le pays et tout le problème se situe là. Nous pourrions effectivement arriver à avoir un candidat unique de l’opposition. Mais je ne pense pas que ce candidat là puisse dépasser notre candidat au sein de la majorité présidentielle. A mon avis, je ne vois pas en leur sein, un candidat crédible en dehors du vieux Soglo qui est frappé par le critère d’âge pour la présidentielle. Bruno Amoussou aussi est un homme d’Etat, mais qui est dans le même cas que le président Soglo. Maintenant, Me Adrien Houngbédji a fait ses preuves. Alors, si Soglo le père ne peut pas faire l’affaire, si Bruno Amoussou ne peut pas être candidat et si Houngbédji croule sous le poids de ses errements du passé, je ne vois pas qui peut faire l’affaire même si Houngbédji dit qu’il respectera la discipline du groupe.

    Il y a aussi l’alliance G13 dont le président a récemment déclaré que ce n’est pas totalement le divorce avec le président Boni Yayi. Au cas où les partis membres de cette alliance décideraient de se joindre à l’opposition, quelle chance restera à la mouvance pour réélire le président Boni Yayi ?

    D’abord, le G13 n’est pas un regroupement politique. C’est un groupe de députés à l’Assemblée nationale. S’il est vrai qu’ils constituent une force au sein de l’hémicycle, ils ne constituent pas une force sur l’échiquier politique national. Je n’ai pas l’impression qu’au sein de ce groupe, il y a des gens qui aspirent à la magistrature suprême. Donc, de ce point de vue, ce n’est pas un groupe qui a un projet de société. Maintenant, s’ils soutiennent un candidat, je ne pense pas que leur force soit si déterminante pour constituer un obstacle majeur. En tout cas, je n’ai pas l’impression que le G13 est une force incontournable au plan national. Et d’ailleurs, le G13 a eu à dire officiellement qu’il n’est pas de l’opposition. Je ne vois pas pourquoi les gens qui se disent de la majorité aujourd’hui puissent aller se positionner pour soutenir l’opposition. Je m’attends plutôt à la démarche contraire.

    Un mot sur la 5ème législature. En tant qu’ancien député que pensez-vous de cette législature qui a connu une période très tumultueuse il y a quelques mois ?

    Effectivement, tout le monde a eu à constater que la 5ème législature a connu des turbulences à son début. C’est des choses qui arrivent et tout ça est arrivé à un moment où le gouvernement n’a pas réussi à avoir une majorité stable au parlement. Si vous observez la manière dont l’Assemblée évolue ces derniers mois, c’est que l’accalmie que nous notons correspond à l’existence de cette majorité qui ne permet plus au groupe adverse d’aller au bout de ses actions de déstabilisation. Au départ, le groupe adverse voulait destituer le président de l’Assemblée nationale parce qu’il pensait qu’il avait la majorité qualifiée pour le faire. Aujourd’hui, ce n’est plus évident. Plus la majorité du côté de la majorité présidentielle va se renforcer, moins nous assisterons aux velléités de déstabilisation notées au début de la législature.

    Votre mot de fin
    Mon mot de fin, c’est d’abord de vous remercier pour l’occasion que vous me donnez de parler de la politique nationale, de parler de moi, de l’opposition et de la majorité présidentielle. Vous avez réussi à me faire faire ce que je me suis gardé de faire jusqu’à un passé récent. Je m’efforcerai dorénavant de parler et de donner mes points de vue pour contribuer à l’animation du débat et de la vie politique nationale.

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