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    Prochaines joutes électorales : Boni Yayi rattrapé par ses multiples promesses non-tenues

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    Message par Admin Jeu 20 Jan 2011 - 13:13


    Prochaines joutes électorales : Boni Yayi rattrapé par ses multiples promesses non-tenues


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    Le 27 février prochain, les filles et fils du Bénin iront aux urnes pour exprimer leurs suffrages dans le cadre de l’élection du prochain président de la République. Mais déjà, des voix s’élèvent pour annoncer la sanction qui attend l’actuel locataire du Palais de la Marina au cours de cette consultation électorale à cause de ses nombreuses promesses qu’il n’a pas tenues.

    La prochaine élection présidentielle ne réserve aucune garantie pour le régime en place. En dehors des multiples scandales jamais connus qui ont caractérisé son règne, nombre de citoyens attendent de pieds fermes le chantre du Changement le 27 février prochain pour lui rendre la monnaie d’un certain nombre de ses agissements dont notamment, les promesses qu’il leur a faites et qui n’ont jamais été tenues. Dans le rang de ces mécontents, on retrouve, les appelés au service militaire d’intérêt national, les enseignants, les paramédicaux, les étudiants, les parents d’élèves, les populations de la vallée de l’Ouémé pour ne citer que ceux-là.

    Les appelés révoltés plus que jamais

    Ils sont plusieurs milliers de jeunes à répondre à l’appel du gouvernement quand il s’est agit du service militaire d’intérêt national. Mais aujourd’hui, c’est la désolation totale dans leur rang. En effet, le régime de Boni Yayi avait fait croire à ces jeunes qu’à la fin de la formation militaire ils auraient d’emploi. Le chef de l’Etat est allé plus loin en promettant à la promotion 2007 de ces appelés au cours de la cérémonie qui a consacré la fin de leur formation que des concours spéciaux seront organisés à leur intention. Malheureusement, jusqu’à ce jour, ces jeunes sont oubliés sur le carreau. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Si du moins ils ont rompu avec le silence il y a quelques mois, c’est bien parce qu’ils ont bu la coupe amère à eux servie par le Changement jusqu’à la lire. Même par rapport au reversement dont ils devraient bénéficier comme leurs collègues qui n’ont pas répondu à l’appel du premier magistrat du pays, ils ont été oubliés. Aujourd’hui, ils sont décidés à rendre la monnaie à Boni Yayi par la voie des urnes. Et rien ne pourra les faire changer d’avis.

    Les étudiants toujours sans amphithéâtres

    Sur la liste de ceux qui sont révoltés contre le président Boni Yayi, on retrouve en bonne position, les étudiants. En effet, au cours de sa première visite à l’université d’Abomey-Calavi après son élection, l’actuel locataire du Palais de la Marina a fait plusieurs promesses aux étudiants. Entre autres, on peut citer la construction des amphithéâtres, l’amélioration de leurs conditions de vie et d’étude. Il a même dit qu’il était prêt à verser son sang pour les étudiants. Mais à quelques jours de la fin de son mandat, la réalité est rébarbative. Les étudiants continuent de suivre les cours dans des conditions les plus déplorables. Selon les témoignages de ceux-ci, pour avoir une place au cours qui commence à 8 heures, il faut être présent dans l’enceinte de l’amphithéâtre au plus tard à 5h30 minutes du matin. Le comble, c’est la longue durée d’attente des étudiants boursiers et secourus l’année académique 2009-2010 pour entrer en possession de leurs allocations qu’ils ont difficilement reçu pendant les vacances. Alors que ces allocations sont destinées à les aider dans leurs études au cours de l’année universitaire. Autant de choses qui font qu’aujourd’hui, les usagers de ce haut lieu de savoir ont pris l’option de tout faire pour que le régime en place ne revienne pas aux affaires.

    Les enseignants toujours sur pieds de guerre

    Dès l’avènement de son régime, Boni Yayi avait demandé une trêve sociale aux enseignants des différents ordres. Ce qui lui a été accordée pendant environ trois ans. Durant cette période, les travailleurs du secteur de l’enseignement ont espéré l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail en vain. C’est ainsi qu’ils ont lancé des mouvements de grèves qui ont amené le chef de l’Etat à leur faire des promesses qui devraient normalement changer leurs conditions de vie et de travail si elles avaient été tenues. Malheureusement, que ce soit au niveau de l’enseignement primaire, du secondaire ou même de l’enseignement supérieur, les acteurs du système éducatif sont restés sur leur faim. C’est d’ailleurs ce qui explique les multiples mouvements de grève qui ont jalonné le secteur des trois ordres d’enseignement. Aujourd’hui encore, le ver est dans le fruit avec ce régime qui est allé jusqu’à dire aux enseignants d’aller fermer les établissements scolaires. C’est pourquoi, ces acteurs ne comptent pas renouveler leur confiance à Boni Yayi le 27 février prochain si ce n’est de l’aider à partir du pouvoir sur la pointe des pieds.

    Les parents d’élèves et les autres ne sont pas du reste

    Les parents d’élèves avaient applaudi la prise de la mesure de gratuité de l’enseignement au primaire. Mais très tôt, certains observateurs ont fustigé la manière dont la décision avait été prise. En son temps, les thuriféraires du régime de Changement avaient taxés ces derniers d’oiseaux de mauvais augure. Aujourd’hui, la réalité est là, toute répugnante. La mesure a échoué de sorte que certains chefs d’établissements ont décidé de reprendre les choses en main. Bref, le payement de la contribution scolaire est revenu sur tapis. Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau par exemple, chaque écolier doit payer une contribution de 3.000fCFA dès le 1er février prochain. Ce qui n’est pas du goût des parents d’élèves. A les écouter, le président Boni Yayi n’avait pas dit cela. Il avait promis tout mettre en œuvre pour que la mesure ne souffre d’aucune insuffisance. Aujourd’hui, ces parents d’élèves sont prêts à voter contre lui le 27 février prochain en guise de sanction. En dehors de tous ces mécontents, il y a les populations à qui le candidat de la mouvance présidentielle a promis des routes (cas de l’axe Akpro-Missérété-Adjohoun-Bonou-Kpédékpo et de la commune de Ouidah). A d’autres, il a promis la lutte contre la corruption. Cette même corruption a connu une vitesse exponentielle sous son règne. Ce qui est prévisible, c’est que le chef de l’Etat sera sévèrement sanctionné et le requiem de son régime ne tardera pas être chanté.

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