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    Lazare Sèhouéto dit non à Yayi Boni

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    Lazare Sèhouéto dit non à Yayi Boni Empty Lazare Sèhouéto dit non à Yayi Boni

    Message par Admin Mar 25 Aoû 2009 - 10:30

    Participation au prochain gouvernement du Changement: Lazare Sèhouéto dit non à Yayi Boni


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    Vraisemblablement, le chef de l’Etat ne parvient pas à coopter un allié de taille pour la formation de son prochain gouvernement. Lazare Sèhouéto vient d’emboîter le pas à Léhadi Soglo et à Bruno Amoussou, en rejetant l’offre de Yayi Boni. Consulté hier par ce dernier au Palais de la République, le président de « Force clé » refuse de cohabiter avec le pouvoir en place et trouve inopportune toute participation de son parti au gouvernement dont la formation s’annonce imminente.

    Loin des caméras et des micros, l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du gouvernement du Gal Mathieu Kérékou, député de la 5ème législature, Lazare Sèhouéto a eu un tête-à-tête hier avec le président de la République au Palais de la Marina à l’invitation de ce dernier. Un entretien qui s’est révélé infructueux pour son initiateur. Car, sans surprise, Lazare Sèhouéto lui a opposé un refus catégorique dans sa tentative de le coopter pour la formation de son prochain gouvernement. Un autre revers pour le chef de l’Etat qui n’arrive toujours pas à pêcher des collaborateurs de taille dans son équipe. Yayi Boni désireux de former un gouvernement de large consensus, a entrepris depuis quelques semaines des démarches en rencontrant des leaders de l’opposition. La dernière en date, a eu lieu entre le leader de Force clé, Lazare Sèhouéto et lui. Seulement, son hôte ne s’est pas laissé dompter. Un énième refus que le chef de l’Etat a déjà rencontré pour son projet. Il a eu la même démarche envers le président du Parti social démocrate (Psd) Bruno Amoussou, bien entendu après les opérations de séduction développées à l’endroit de Léhadi Soglo. Sur toute la ligne, il n’a pas réussi à convaincre ses adversaires politiques à sceller avec lui un accord qui va consacrer leur entrée dans l’équipe dirigeante. L’un après l’autre, les principaux leaders concertés ont adopté une position commune qui reflète leur engagement et leur détermination à unir leur force pour opérer l’alternance en 2011. Le rêve de Yayi Boni est de réussir le coup du siècle en distribuant des postes ministériels aux membres des différents partis composant le G4, le G13 et Force clé. Pour le moment il en est encore très loin. Malgré qu’il a enfilé son boubou blanc de Papa Noël avec beaucoup de cadeaux dans son sacoche à distribuer aux mécontents, son impossibilité à les réunir autour de lui se confirme chaque jour. Bien qu’il se présente de plus en plus sous le visage d’un agneau, son isolement avec les véritables ténors de la classe politique est plus qu’évident. En clair, la participation des forces de l’opposition à un gouvernement dit d’Union nationale n’est pas d’actualité. Yayi Boni risque alors de se retrouver une fois encore seul sur le quai parce qu’il ne pourra pas embarquer les passagers sur lesquels il misait pour traverser dans la quiétude et sans difficulté la tempête qui continue de s’abattre sur sa maison. Son navire qui affiche un apparent calme connaît en réalité des moments de grandes agitations. Face aux nombreux refus qu’il vient d’essuyer et en attendant d’en savoir plus sur la position réelle du Madep, on voit mal comment il peut confectionner une équipe dans laquelle toutes les aspirations politiques seront représentées. A partir de ce moment, la formation d’un nouveau gouvernement est de plus hypothéquée. Il apparaît que le chef de l’Etat n’est plus tout à fait maître de son destin. Et c’est ce qui le bloque. Mais il devra comprendre que l’heure n’est pas à la formation d’un gouvernement d’union nationale en ce sens que le pays n’est pas en guerre. Il fait face juste à une crise politique qui lui donne du tournis et le plonge dans des interrogations prolongées sur son issue. Il est bloqué face à la seule solution qu’il envisageait pour se tirer d’affaire. Finalement, son entourage voire lui-même, n’est plus en mesure de dire à quand le remaniement. Très déçu de l’accueil que ses adversaires ont réservé à son appel, Yayi Boni ne compte plus aller vite pour la formation de son gouvernement. Lui, qui pensait que les leaders du G4 et de Force clé allaient se jeter dans ses bras affronte plutôt une opposition plus que jamais inspirée et très en verve à l’image du couple Soglo, qui dans une campagne anti Yayi s’attire de la foule par son discours basé sur l’alternance en 2011.

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