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Election du président de la Haute cour de justice:Bataille entre la Rb et les Fcbe.
Les tractations ont démarré au sujet de l’élection du prochain président de la Haute cour de justice. Si au niveau de l’opposition non déclarée les situations qui ont prévalu lors de la désignation des députés devant représenter l’institution obligent à s’abstenir, c’est un fort conflit qui oppose la Renaissance du Bénin aux leaders des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sur le choix à opérer.
Un sérieux affrontement est en latence entre les Fcbe et les responsables de la Renaissance du Bénin. Les premiers préfèrent que l’approche genre soit privilégiée après que les femmes sont évincées des autres institutions de la République. Pour la Haute cour de justice de la mandature en cours, la plupart des leaders Fcbe ont fait l’option de positionner une des femmes déjà promue à la tête de l’institution. Parce que sur les cinq de la République, quatre sont déjà dirigées par des hommes. Raison pour laquelle ils préfèrent que ce soit une femme qui gagne la Haute cour de justice. Juste pour répondre aux normes internationales qui font défaut dans le pays. Pour preuve, dans certains pays proches du Bénin, on a plus de députés femmes à l’Assemblée nationale que d’hommes. Dans les institutions, au moins deux à trois places sont concédées aux femmes pour les besoins de la cause. Ce qui n’est pas le cas pour le Bénin du Renouveau démocratique de l’ère du Changement où la promotion de la femme est vouée aux calendres grecques. A l’opposé de cette volonté des hommes politiques des Fcbe, il y a la volonté des renaissants de hisser un des leurs à la tête de l’institution. C’est la situation qui oppose les deux entités politiques. Au niveau de la Renaissance du Bénin, on est campé sur sa position et les chantages vont bon train pour obliger le premier magistrat à céder. Déjà, il semble que certains cadres de la mouvance présidentielle auraient mordu à l’hameçon. Parce qu’on veut avoir coûte que coûte le parti des Soglo avec la mouvance à l’Assemblée nationale. Selon une source parlementaire très crédible, une rencontre du bureau aurait déjà eu lieu sur le sujet et le président Mathurin Nago dont deux rapports sont en souffrance serait prêt à aider la famille Soglo à atteindre ses objectifs. Parce que ce sont les députés de Soglo qui font la différence pour faire basculer la majorité dans un camp comme dans l’autre. Si le président Mathurin Nago ne les a pas avec lui, il perd du coup la majorité. C’est le processus de sa destitution qu’il aura ainsi enclenché. C’est pour cette raison qu’il œuvre par tous les moyens pour soutenir les Soglo. Certainement avec le soutien du chef de l’Etat.
Jean-Christophe Houngbo (Br.Ouémé/plateau)
Les tractations ont démarré au sujet de l’élection du prochain président de la Haute cour de justice. Si au niveau de l’opposition non déclarée les situations qui ont prévalu lors de la désignation des députés devant représenter l’institution obligent à s’abstenir, c’est un fort conflit qui oppose la Renaissance du Bénin aux leaders des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sur le choix à opérer.
Un sérieux affrontement est en latence entre les Fcbe et les responsables de la Renaissance du Bénin. Les premiers préfèrent que l’approche genre soit privilégiée après que les femmes sont évincées des autres institutions de la République. Pour la Haute cour de justice de la mandature en cours, la plupart des leaders Fcbe ont fait l’option de positionner une des femmes déjà promue à la tête de l’institution. Parce que sur les cinq de la République, quatre sont déjà dirigées par des hommes. Raison pour laquelle ils préfèrent que ce soit une femme qui gagne la Haute cour de justice. Juste pour répondre aux normes internationales qui font défaut dans le pays. Pour preuve, dans certains pays proches du Bénin, on a plus de députés femmes à l’Assemblée nationale que d’hommes. Dans les institutions, au moins deux à trois places sont concédées aux femmes pour les besoins de la cause. Ce qui n’est pas le cas pour le Bénin du Renouveau démocratique de l’ère du Changement où la promotion de la femme est vouée aux calendres grecques. A l’opposé de cette volonté des hommes politiques des Fcbe, il y a la volonté des renaissants de hisser un des leurs à la tête de l’institution. C’est la situation qui oppose les deux entités politiques. Au niveau de la Renaissance du Bénin, on est campé sur sa position et les chantages vont bon train pour obliger le premier magistrat à céder. Déjà, il semble que certains cadres de la mouvance présidentielle auraient mordu à l’hameçon. Parce qu’on veut avoir coûte que coûte le parti des Soglo avec la mouvance à l’Assemblée nationale. Selon une source parlementaire très crédible, une rencontre du bureau aurait déjà eu lieu sur le sujet et le président Mathurin Nago dont deux rapports sont en souffrance serait prêt à aider la famille Soglo à atteindre ses objectifs. Parce que ce sont les députés de Soglo qui font la différence pour faire basculer la majorité dans un camp comme dans l’autre. Si le président Mathurin Nago ne les a pas avec lui, il perd du coup la majorité. C’est le processus de sa destitution qu’il aura ainsi enclenché. C’est pour cette raison qu’il œuvre par tous les moyens pour soutenir les Soglo. Certainement avec le soutien du chef de l’Etat.
Jean-Christophe Houngbo (Br.Ouémé/plateau)
