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    Koupaki prend les commandes du parti Udbn

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    Koupaki prend les commandes du parti Udbn      Empty Koupaki prend les commandes du parti Udbn

    Message par Admin Lun 4 Oct 2010 - 11:55




    Koupaki prend les commandes du parti Udbn






    Pascal Irénée Koupaki, est le nouveau président de l’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn). C’est la grande décision issue du congrès extraordinaire du parti tenu le 3 octobre dernier. Six mois seulement après sa naissance, l’Udbn présidée jusque-là par Claudine Prudencio a tenu son premier congrès extraordinaire.
    Au cours de ces assises, plusieurs décisions ont été prises. La grande première qui a surpris tout le monde, c’est l’homme qui occupe désormais le fauteuil du président de l’Udbn : Irénée Pascal Koupaki. Resté sans parti depuis l’avènement du régime du changement, le ministre d’Etat chargé de la coordination gouvernementale de Boni Yayi a fait le grand saut. Il le justifie par le fait qu’il entend mettre son expérience au service de la jeunesse béninoise qu’il faut préparer à la relève. Comme autres résolutions, les congressistes ont instauré « l’école du parti » afin de permettre aux militants à la base de bien cerner les fondamentaux de l’Udbn. Des tournées de mise en place des structures déconcentrées du parti, des rencontres avec d’autres partis politiques, l’organisation de conférence-débats et la participation aux élections de 2011, constituent les actions à court terme que le nouveau bureau entend mettre en œuvre pour consolider le parti. Le parti réaffirme également son appartenance à la mouvance présidentielle.



    Discours de Koupaki




    Madame la 1ère Vice-présidente,

    • Mesdames et Messieurs les membres du Conseil National,
    • Chers invités,
    • Chers congressistes,
    • Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
    Quelle histoire nos petits enfants raconteront-ils au centenaire de l'indépendance de notre pays?
    Mon rêve, notre rêve, est que nos petits enfants puissent raconter l'histoire que les militants de l'Union pour le Développement du Bénin Nouveau ont décidé d'écrire ensemble à partir d'aujourd'hui, 03 octobre 2010.


    L’histoire d'un rassemblement qui offre un soutien politique ferme au renforcement de la démocratie, de la justice et de la paix, à la nécessaire gouvernance politique ainsi qu'à la gouvernance économique, préalables au développement de notre pays.
    L’histoire d'un parti qui offre un soutien politique ferme à la prise en charge responsable par la jeunesse elle-même de son destin et de celui de la Nation.
    L’histoire d'un parti qui offre un soutien politique ferme aux initiatives qui concourent au mieux-être dérivé du progrès.
    Nos petits-enfants raconteront cette histoire de l'UDBN. C'est un rendez-vous de l’histoire politique de notre pays.


    L'UDBN, UN PARTI DE RUPTURE


    Chers congressistes,

    J'ai le plaisir de vous annoncer que je veux prendre avec vous une part de ce devoir républicain et de cet engagement prospectif de faire de l'UDBN un parti de rupture.

    De ce que j'observe aujourd'hui, je crois pouvoir dire que le Bénin n'est pas dans l'impasse. Certes, il nous reste encore à faire, malgré nos avancées ici et là pour apaiser les cœurs. Mais il m'apparait comme une évidence que le Bénin ne peut résoudre les problèmes sociaux et économiques actuels avec la logique politique d'hier, c'est-à-dire la politique politicienne.

    Tous les partis doivent participer à la rénovation du cadre politique pour en faire un instrument de promotion de la gouvernance et du développement.
    Dans cette perspective, l'Union pour le Développement du Bénin Nouveau ne sera pas un club électoral ou un parti de circonstance. Les alliances politiques de circonstance confortent le débauchage et la transhumance politiques, en même temps qu'elles empêchent la stabilité politique et institutionnelle nécessaire à la mise en œuvre de qualité, de politiques de développement.

    Dans ces conditions, les risques sont élevés que la pratique politicienne au Bénin aggrave le phénomène de la pauvreté, nous éloigne de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et de la bonne gestion des affaires publiques. Les risques sont aussi grands que la pratique politicienne renforce la politisation de l'Administration publique, frein à l'utilisation optimale des ressources humaines et aux choix d'investissements de qualité. L'Union pour le Développement du Bénin Nouveau n'empruntera pas ce chemin. L'UDBN aspire à être un parti attaché à l'unité nationale et un parti de rupture avec ces pratiques qui constituent de véritables obstructions au développement.

    Patiemment, nous devons construire l'UDBN pour en faire un instrument privilégié de soutien politique aux initiatives de développement économique, social, culturel et environnemental. L'UDBN veut être un instrument privilégié de soutien politique à l'expression responsable des libertés, dans un cadre politique responsable, à la formation et au développement des expertises.

    Ce qui va transformer le sort des plus pauvres et du plus grand nombre des béninois, ce ne sont pas les pratiques politiciennes à l'antipode du progrès et de la bonne gouvernance.

    L'observation des faits récents montre que trop de politique politicienne bloque le processus de développement, freine le rythme de mise en œuvre des réformes et aggrave la pauvreté. Nous n'avons plus besoin de politique politicienne. Nous avons besoin d'une politique bien conduite et de plus de temps à consacrer aux politiques de développement qui prennent appui sur les jeunes, créent des emplois, créent la richesse et assurent sa répartition judicieuse, dans un élan de solidarité nationale.

    Car, ce qui va améliorer la situation sociale des plus pauvres, c'est bien le développement, le développement à la base, le développement de proximité, les microréalisations conçues et exécutées par les populations elles-mêmes. Et c'est cela la réussite économique. Adaptons donc nos pratiques politiques à cette ambition.

    A l'UDBN, la meilleure pratique politique consistera à soutenir les grands projets de développement, les microprojets et initiatives qui vont transformer l'économie nationale. La meilleure pratique politique sera aussi de soutenir l'assainissement des finances publiques et la réforme du système de financement politique, la bonne gouvernance démocratique et politique au service de la gouvernance économique, facteurs durables d'amélioration du bien-être social.
    L'UDBN aspire à être le parti de tous les acteurs de développement : intellectuels, producteurs, artisans, cadres, jeunes avec ou sans emploi. C'est le parti de tous ceux qui veulent défendre et pratiquer la bonne gouvernance, tous ceux qui ont le souci de l'éthique, de la morale et du civisme au service du développement.

    L'UDBN sera le parti de tous ceux qui considèrent que le partenariat public-privé, moteur de la nouvelle dynamique de développement, doit être débarrassé des dysfonctionnements administratifs de toute sorte et des pressions politiques multiples. C'est le parti de ceux qui considèrent que l'environnement des affaires doit être assaini au Bénin, pour libérer les initiatives, dans un cadre de dialogue social et politique apaisé.


    NECESSAIRE RESTAURATION DE L'ETHIQUE


    Chers congressistes,

    Notre pays a grand besoin de restaurer les valeurs éthiques. C'est un préalable fondamental au développement et au progrès.
    Le besoin d'acheter les consciences en politique est source d'échec moral et de mal gouvernance. L'importance, voire la primauté, accordée à l'argent dans la gestion politique exacerbe la politisation de l'Administration publique et confère une prime à la mauvaise gestion du bien public. Les enjeux qui doivent préoccuper la classe politique, animatrice de la vie politique nationale, doivent être ceux d'une métamorphose de comportement, c'est-à-dire d'une éthique, et du développement. Tout développement économique durable s'appuie sur des réformes structurelles hardies, soutenues par un partenariat public-privé, et est nourri par des investissements conséquents.

    Pour advenir, le développement durable doit être fondamentalement porté par une échelle de valeurs éthiques, culturelles et républicaines qu'incarnent absolument les décideurs et les principaux acteurs de développement.

    En première ligne, la classe politique a la responsabilité de rendre ce changement d'échelle effectif, de l'assumer afin de montrer l'exemple à la jeunesse et de faire du Bénin un pays de prospérité. Tout homme, toute femme politique, tout homme d'Etat doit s'en convaincre et s'y consacrer avec la force d'une vocation.
    La seule richesse, que j'accepte volontiers de mettre au service de l'UDBN et que je veux partager avec nos militants républicains, ce n'est pas l'argent qui achète les consciences et qui altère l'éthique républicaine, mais c'est plutôt mon expérience à mettre au profit de la jeunesse du parti, engagée dans les efforts persévérants de développement et qui accepte de se former, d'être encadrée, disciplinée et organisée pour prendre en charge la concrétisation de l'ambition et de la vision de l'UDBN, déclinées à travers sa devise et les mots de ralliement, que je partage entièrement.

    J'ai noté au cours de ces dernières années que malgré tous les efforts déployés, les obstacles au développement sont encore à nos portes alors que je suis persuadé que la réussite économique est à la portée du Bénin. Aucune voie menant vers le développement n'est facile et ne s'arpente sans efforts ni sacrifices. Il faut s'organiser, dégager le chemin de la broussaille, sarcler pour mieux voir l'horizon, bêcher, semer, récolter avant de jouir des fruits du travail persévérant.

    Notre parti vient à peine de naître. Avec la volonté commune, il se construira et consolidera sa base. Avec la foi, et si telle est notre volonté, elle s'accomplira.


    UNE AMBITION COLLECTIVE POUR LE DEVELOPPEMENT DU BENIN


    Chers congressistes,

    L'UDBN est à l'avant-garde d'une ambition collective pour le développement du Bénin.
    L'année 2010 est une année bien particulière pour le Bénin, à plusieurs égards. Elle correspond au cinquantième anniversaire de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale, célébré le 1 er août 2010. Ce fut certes un moment de souvenir, d'évaluation et d'introspection, mais plus encore, une occasion pour faire le bilan de la contribution de chacun à la consolidation de la démocratie et du progrès économique et social dans notre pays.
    Nous avons également célébré, au cours de cette année 2010, le vingtième anniversaire de la Conférence nationale des forces vives de février 1990. Cette conférence nationale a conduit à réaliser un consensus bien salutaire, consacré par l'adoption, par voie référendaire, de la Constitution du 11 décembre 1990.
    L'imminence des échéances électorales de mars 2011 nous appelle également à considérer 2010 comme une année déterminante dans la vie politique, sociale et économique du Bénin, et aussi comme une marche de l'échelle démocratique de notre cher pays.

    Au cours de cette année 2010, nous nous retrouvons donc à la croisée des chemins du développement du Bénin. Elle nous invite, non seulement, à dresser le bilan du premier cinquantenaire de l'indépendance, mais aussi et surtout à revisiter, le moment venu, l'action politique, économique, sociale et culturelle des cinq dernières années, sous la conduite de son excellence, le Docteur Boni YAYI, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, qui m'a offert l'opportunité de servir notre pays à ce niveau élevé de responsabilité et de découvrir ses réalités politiques, économiques et sociales profondes. Je voudrais saisir l'occasion de cette tribune pour lui exprimer toute ma gratitude.

    Mesdames et Messieurs les congressistes,

    Je peux déjà indiquer, pour la circonstance, que l'élan de développement engagé en 2006 a été freiné par la politisation excessive et inopérante de toute action publique ainsi que par des poches de résistance à la bonne gouvernance économique. Cet élan a été également freiné par les effets des crises alimentaire, énergétique, financière et économique internationale.

    Une des conséquences de la politisation excessive dans notre pays est la forte rançon payée par l'Administration publique à la politique. Aujourd'hui, beaucoup de cadres ont du mal à s'imaginer un avenir professionnel sans appuis politiques. Ils sont ainsi amenés à sacrifier à la politique deux de leurs précieuses ressources: l'intelligence et le temps. C'est surtout le temps perdu en marchandages politiques et en manifestations diverses qui empêche la prise en charge véritable des défis du développement.

    De mes entretiens ici et là, au cours de ces dernières années, j'ai noté que certains pensent qu'un Bénin solidaire n'est pas possible et estiment qu'une meilleure vie pour soi et les siens est certainement une aspiration plus noble dans un contexte de méfiance. Je voudrais dire à ceux-là que le Bénin a plus mal parce qu'il est riche de ses potentialités individuelles et que le Bénin est pauvre de si peu d'ambitions pour un destin commun.
    Les grandes démocraties du monde se sont consolidées à travers la stabilité politique, économique et sociale; et l'ambition collective leur a ouvert les portes du progrès économique et social. Pourquoi pas chez-nous ?


    JEUNES ET FEMMES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DU BENIN


    Mesdames et Messieurs,

    Ma conviction est que cette ambition collective peut être portée par les jeunes et les femmes.
    A la suite de contacts et entretiens avec des jeunes, Je m'interroge sur les repères et les valeurs éthiques de la jeunesse béninoise. Je considère que la jeunesse se tourne désespérément vers la politique comme seule porte de sortie pour gagner son pain, alors que plus de 65% de la population béninoise ont moins de 25 ans en 2010. Il faut rendre à la politique les lettres de noblesse que lui a données Aristote et que les gens imbus du pouvoir ont désacralisé et dévoyé. Rendre à la politique ses lettres de noblesse, parce qu'elle est, en principe, un puissant facteur de transformation économique et sociale et non une réserve de main-d’œuvre et une source d'enrichissement.

    Tenant compte de cet impératif et répondant au souhait du Comité Exécutif National de l'UDBN, je m'engage, autrement que par le passé, à contribuer, à vos côtés, à l'encadrement et, à la mobilisation de la jeunesse béninoise pour le développement de notre pays.

    Chers congressistes,

    Vous remerciant tous pour la confiance et l'honneur fait à ma modeste personne, j'accepte d'être le Président du parti et je prends l'engagement, fort notamment des valeurs que je défends et pour lesquelles vous m'avez choisi, de contribuer, avec vous, à redonner espoir à notre jeunesse. Nous devons donc la former pour mieux la préparer à assumer ses responsabilités et celles qui incombent à la République.

    Avec la jeunesse de l' UDBN et pour la jeunesse béninoise, nous devons préparer notre pays à affronter les défis du deuxième cinquantenaire de son indépendance. Elle doit en particulier être débarrassée des tares de l'intelligence corrompue pour devenir le fer de lance du développement.
    De même, grâce à l'action de l'UDBN valorisant le rôle des familles dans la préparation mentale des jeunes aux fonctions, la situation sociale et économique des femmes sera améliorée, de sorte à leur permettre de mieux participer à la prise de décisions et au développement économique et social de notre pays, dans la perspective de la promotion de l'égalité et l'équité.

    En effet, le rôle de la femme est indéniable dans toute société. Dans de nombreux pays, elles ont réussi à s'intégrer dans tous les rouages de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Au Bénin, au-delà des manifestations relatives à la promotion de la femme, des efforts restent à faire pour une participation accrue de la femme à l'animation de la Vie politique, économique, sociale et culturelle de notre pays.
    L'UDBN montre l'exemple: le Conseil Exécutif National compte en effet neuf femmes sur dix-sept membres.


    AVEC L'UDBN, BATISSONS LE BENIN NOUVEAU


    Chers congressistes,

    Que devons-nous faire et réussir ensemble? Bâtir le Bénin nouveau.

    Ensemble à l'UDBN, il faut par notre action politique quotidienne au service de la transformation sociale, par nos combats contre la résignation et la désespérance, par nos actions déterminées contre la mauvaise gouvernance, la corruption et les faux frais de l'économie, par notre volonté sans faille et sans exclusive de lutter contre toutes les formes de discriminations et d'injustices, par notre envie toujours renouvelée de porter la justice sociale et de faire primer le respect du droit sur la force, et surtout par la foi et l'enthousiasme qui animent les bâtisseurs d' avenir, il faut, disais-je, que ces trois mots Fraternité, Justice, Travail se concrétisent dans notre quotidien et s'impriment à l'encre indélébile dans le nouvel avenir que nous voulons construire tous ensemble à l'UDBN pour le peuple béninois.

    Tous ces chantiers, nous les engagerons à l'UDBN, avec méthode et conviction, avec plus d'écoute et de dialogue, avec la volonté de les mettre en œuvre parce qu'ils apporteront plus de mieux-être à tous. Nous aurons ainsi travaillé à l'unité et au rassemblement, pour une aube véritablement nouvelle.

    Chers congressistes,

    Tenir nos engagements, redonner de l'espoir à la jeunesse, retrouver la voie de nos valeurs éthiques et morales communes, se respecter et respecter l'autre, s'assumer mentalement pour relever les défis, transformer les difficultés ou obstacles en opportunités, vouloir à la Socrate, c'est-à-dire désirer ardemment, être positif et espérer pour le meilleur, c'est le message que j'adresse ce jour à vous tous, militants de l'UDBN, et à ceux désireux de faire l'expérience de l'UDBN. Pour les croyants comme moi, pour tous ceux qui mettent la foi au cœur de l'action quotidienne et du développement, laissons la grâce féconder nos actes.

    Je voudrais engager l'UDBN, notre parti, à participer au renforcement du cadre et du dialogue politique dans notre Pays, en raison des implications déterminantes de la gouvernance politique sur la gouvernance économique et la réussite économique de notre pays.



    Je souhaite que toutes les bonnes volontés, partageant ces valeurs communes et désireuses de contribuer à la construction d'un Bénin dynamique et prospère, se joignent, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, à l'action de notre Parti, l'UDBN.

    Mesdames et Messieurs les membres du Conseil National, Chers congressistes,

    Je voudrais vous renouveler mes remerciements pour la confiance que vous venez de placer en moi. Que Dieu m'inspire pour faire le chemin avec vous tous et pour faire triompher les idéaux de notre parti au service de notre patrie.

    Vive l'UDBN au service de la gouvernance, de la jeunesse et du développement !

    Je vous remercie.




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