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Le chef de l’Etat sera ce jour dans la plus grande localité de la Donga pour rencontrer les populations. Ces dernières qu’il a longtemps abandonnées sont subitement du fait de la candidature de Bio Tchané, devenues si importantes à ses yeux.
Construction d’un marché de standing sous régional, d’un hôpital départemental, d’un centre universitaire, d’un stade omnisports… telles étaient grosso modo les promesses électorales de Boni Yayi à l’égard de Djougou qui l’a adoubé aussi bien au premier comme au second tour de la présidentielle de 2006.
Mais après trois ans de gestion du pays, cette ville n’a rien eu à se mettre sous la dent et curieusement le chef de l’Etat continue d’entretenir le mensonge d’Etat. C’est dans ce cadre qu’il se rend dans cette localité ce jour (à moins d’un report de dernière heure). Ce qui n’est plus envisageable car, le rappel des originaires de Djougou pour cette rencontre avec le chef de l’Etat a atteint un point de non retour. Dans le rôle de maître de céans ou de cérémonie, (c’est selon), il y a Soumanou Toléba.
En effet, le président de la République, à 18 mois de la fin de son quinquennat va réitérer aux populations de la Donga les anciennes promesses qu’il n’a pas cru devoir honorer depuis qu’il a les rênes du pouvoir. En dépit de cela, une kyrielle de membres du gouvernement vont défiler pour mentir aux habitants de Djougou en déclinant dans un bilan flatteur des projets qui n’existent pas. Sans honorer les premières, le premier des Béninois en fera de nouvelles pour tromper les populations.
Mais toute cette mascarade de Boni Yayi est à dessein. Il s’agit de ne pas perdre pied dans cette localité qui ne lui est plus totalement acquise suite à l’incursion de Bio Tchané dans le landerneau politique. Depuis que le patron de la BOAD, en tant que fils de la localité a agité la probabilité d’une candidature pour 2011, le chef de l’Etat qui se croyait en territoire conquis sait qu’il doit revoir à la baisse toutes ses prétentions par rapport à la prochaine présidentielle.
Conscient que la candidature de Bio Tchané est un véritable handicap pour sa victoire dans la Donga, le premier magistrat ne fait que multiplier les opérations de charme en direction de cette localité. A défaut d’honorer ses engagements, le président de la République à trouver en attendant un raccourci : promouvoir des cadres de la région à des postes importants.
Depuis la mort de Ahmed Akobi, ci devant premier directeur de cabinet de la présidence sous l’ère du Changement et à part le ministre Soumanou Toléba qui était relégué en catégorie 3 dans l’ossature gouvernementale avec le maroquin de la Culture, les autres n’étaient pas tellement visibles à des postes stratégiques. Il a fallu l’intermède de la supposée candidature de Tchané pour qu’il fasse appel véritablement aux cadres de Djougou.
Malheureusement, sur ce dossier de promotion, le chef de l’Etat use des pesanteurs à géométrie variables. C’est ainsi qu’il agite sciemment le choc des communautés en pensant que les gens de certains quartiers sont plus intelligents que d’autres. Mais les populations de Djougou très avisées ces derniers temps par le folklore du Changement n’attendent que 2011 pour l’éconduire de la magistrature car, Djougou ne veut que du concret et non des promesses sans lendemain.
TF
Construction d’un marché de standing sous régional, d’un hôpital départemental, d’un centre universitaire, d’un stade omnisports… telles étaient grosso modo les promesses électorales de Boni Yayi à l’égard de Djougou qui l’a adoubé aussi bien au premier comme au second tour de la présidentielle de 2006.
Mais après trois ans de gestion du pays, cette ville n’a rien eu à se mettre sous la dent et curieusement le chef de l’Etat continue d’entretenir le mensonge d’Etat. C’est dans ce cadre qu’il se rend dans cette localité ce jour (à moins d’un report de dernière heure). Ce qui n’est plus envisageable car, le rappel des originaires de Djougou pour cette rencontre avec le chef de l’Etat a atteint un point de non retour. Dans le rôle de maître de céans ou de cérémonie, (c’est selon), il y a Soumanou Toléba.
En effet, le président de la République, à 18 mois de la fin de son quinquennat va réitérer aux populations de la Donga les anciennes promesses qu’il n’a pas cru devoir honorer depuis qu’il a les rênes du pouvoir. En dépit de cela, une kyrielle de membres du gouvernement vont défiler pour mentir aux habitants de Djougou en déclinant dans un bilan flatteur des projets qui n’existent pas. Sans honorer les premières, le premier des Béninois en fera de nouvelles pour tromper les populations.
Mais toute cette mascarade de Boni Yayi est à dessein. Il s’agit de ne pas perdre pied dans cette localité qui ne lui est plus totalement acquise suite à l’incursion de Bio Tchané dans le landerneau politique. Depuis que le patron de la BOAD, en tant que fils de la localité a agité la probabilité d’une candidature pour 2011, le chef de l’Etat qui se croyait en territoire conquis sait qu’il doit revoir à la baisse toutes ses prétentions par rapport à la prochaine présidentielle.
Conscient que la candidature de Bio Tchané est un véritable handicap pour sa victoire dans la Donga, le premier magistrat ne fait que multiplier les opérations de charme en direction de cette localité. A défaut d’honorer ses engagements, le président de la République à trouver en attendant un raccourci : promouvoir des cadres de la région à des postes importants.
Depuis la mort de Ahmed Akobi, ci devant premier directeur de cabinet de la présidence sous l’ère du Changement et à part le ministre Soumanou Toléba qui était relégué en catégorie 3 dans l’ossature gouvernementale avec le maroquin de la Culture, les autres n’étaient pas tellement visibles à des postes stratégiques. Il a fallu l’intermède de la supposée candidature de Tchané pour qu’il fasse appel véritablement aux cadres de Djougou.
Malheureusement, sur ce dossier de promotion, le chef de l’Etat use des pesanteurs à géométrie variables. C’est ainsi qu’il agite sciemment le choc des communautés en pensant que les gens de certains quartiers sont plus intelligents que d’autres. Mais les populations de Djougou très avisées ces derniers temps par le folklore du Changement n’attendent que 2011 pour l’éconduire de la magistrature car, Djougou ne veut que du concret et non des promesses sans lendemain.
TF
