LE FORUM DE SOCIALPARTNERS

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

    Entretien avec le président de Force-droit, Brice Goudali « Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir »

    Admin
    Admin
    LE Grande Guide


    Messages : 1565
    Réputation : 0
    Date d'inscription : 29/05/2009
    Localisation : Cotonou

    Entretien avec le président de Force-droit, Brice Goudali « Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir »  Empty Entretien avec le président de Force-droit, Brice Goudali « Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir »

    Message par Admin Ven 3 Déc 2010 - 10:41


    Entretien avec le président de Force-droit, Brice Goudali « Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir »


    Entretien avec le président de Force-droit, Brice Goudali « Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir »  5a4a18745f00e32f2095c055cba91ebd

    Le président du Front des organisations républicaines pour la consolidation de l’Etat de droit (Force-droit), Brice Goudali, soutenant les actions de l’Union fait la Nation, au cours de cet entretien, a donné les raisons du choix de sa coalition politique. Il a démontré comment le régime du Changement tue la démocratie, l’économie nationale et excelle dans les scandales. Selon ses déclarations, Me Adrien Houngbédji est l’homme qu’il faut pour sortir le Bénin de l’impasse.

    ‘’24 Heures au Bénin’’ : Vous êtes le président du Front des organisations républicaines pour la consolidation de l’Etat de droit (Force-droit). Qu’est-ce qui explique l’existence d’une telle alliance politique ?

    Brice Goudali : Force-droit est né du souci des hommes et femmes, épris de paix et de justice, de constituer une grande force en vue d’éviter l’émiettement de la classe politique pour en arriver à un nombre restreint à l’instar des grandes démocraties. On a pris plus d’un an à créer cette coalition. Aujourd’hui, Force-droit compte en son sein, une trentaine de formations politiques maîtrisant l’ensemble du territoire national.

    A la veille des élections de 2011, on assiste à des repositionnements des partis ou alliances politiques. Alors, dans quel camp se trouve Force-droit ?

    La position de Force-droit sur l’échiquier politique national est claire. En toute responsabilité, nous avons décidé de soutenir de manière indéfectible le candidat unique de l’Union fait la Nation, Me Adrien Houngbédji. Sur le terrain, nous menons des actions qui prouvent notre attachement à la vision de cette grande alliance politique. Il y a quelques semaines, nos militants avaient tenu un meeting à la Maison du peuple d’Akpakpa pour dénoncer les irrégularités dans le processus de réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Samedi dernier, on était aux côtés de Me Adrien Houngbédji à la plage Obama Beach. Depuis notre déclaration de soutien au candidat de l’Union fait la Nation, nous nous sommes mis résolument au travail. En 2011, les Fcbe constateront les dégâts sur le terrain. Nous n’avons pas peur, car nous ne pouvons plus reculer dans notre marche vers l’alternance au sommet de l’Etat. Ce sera ainsi fait.

    Mais, concrètement pourquoi avez-vous porté votre choix sur Me Adrien Houngbédji, alors qu’il y a le président Boni Yayi, Abdoulaye Bio Tchané et consorts dans la course à la Magistrature suprême de ce pays ?

    Si vous regardez sur la liste des potentiels candidats, seul le candidat de l’Union fait la Nation est plus expérimenté. Il a dirigé l’Assemblée nationale pendant 8 ans sans grandes difficultés. Il a été membre du gouvernement du président Mathieu Kérékou et il a occupé des postes au plan international. En mot, il connaît la maison. Mais, son intégrité morale et intellectuelle fait de lui l’homme qu’il faut pour gérer les affaires publiques aujourd’hui. Avez-vous jamais entendu son nom dans des affaires scandaleuses ? Avez-vous une fois appris qu’il a volé un seul kopeck de l’Etat ? Il est blanchi comme son boubou. Ces genres de patriotes doivent être encouragés. J’invite la jeunesse béninoise à suivre le pas de Houngbédji. Par lui, on comprend aisément que la politique doit être l’art de servir son pays et non de s’enrichir. Ce n’est pas pour rien qu’il est très apprécié par le peuple béninois, malgré les tentatives de sabotage du camp présidentiel. Il se révèle qu’il faut des personnalités comme lui pour corriger les gaffes du régime du Changement. Un quinquennat, dans l’histoire de notre démocratie, n’a jamais été aussi catastrophique. J’en veux pour preuve les affaires ICC Services, Cen-Sad, Machines agricoles, Sonapra et consorts, sans oublier le lourd fardeau des violations des libertés démocratiques. En un mot, le pouvoir du Changement a atteint le plus fort taux de dérives au sommet de l’Etat. Quel péché les Béninois ont commis pour mériter tout cela ? Est-cela le Changement ? Non. Nous devons changer de mentalité pour remettre ce pays au travail.

    Pensez-vous que votre candidat passera en 2011, à voir les menaces du pouvoir du Changement ?

    N’ayez pas peur. Le peuple n’est pas dupe. Il suffit d’écouter les Béninois dans leurs conversations. Plus de 80% des Béninois exigent le départ du président Yayi. Depuis 2006, ils ne mangent plus à leur faim, parce que l’argent ne circule plus dans le pays. Dans les marchés, les femmes ne vendent plus. Aujourd’hui, pour survivre, il faut tirer le diable par la queue. Le pays est dans le chaos sous Boni Yayi. Nous n’attendons que 2011 pour nous débarrasser de ce pouvoir. De ce fait, la victoire de Houngbédji n’est plus un sujet de dissertation. Il est soutenu par les grosses cylindrées de la politique nationale. Quelle personne de crédible se trouve de l’autre côté ? Tentez-vous tranquille ! Plus rien ne sera plus comme avant. D’ailleurs, les élections en Côte d’Ivoire ont démontré qu’un président en exercice peut perdre le pouvoir. Mais, nous n’allons pas dormir sur nos lauriers.

    Quel message avez-vous à lancer à la jeunesse béninoise à cette période pré-électorale ?

    Je demande à la jeunesse de mon pays de garder sa sérénité. Son cri de cœur sera entendu. Il faut que les jeunes béninois ne se laissent plus instrumentaliser par des vendeurs d’illusions. Sous le quinquennat du président Boni Yayi, ils ont été exploités. C’est eux qui marchent pour soutenir le régime et jouent le rôle de chefs bandits dans les feuilletons politiques. J’ai honte de mes frères Fred Houénou, Frédéric Béhanzin et consorts. Alors, nous devons nous mettre ensemble pour construire ce pays, cher à nous tous.

    Propos recueillis par Cécile AGOSSA

      La date/heure actuelle est Jeu 9 Mai 2024 - 21:29