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Affaire escroquerie contre Désiré Vodonou: Le gouvernement sud-africain met la pression sur Yayi
L’affaire d’escroquerie internationale dans laquelle l’Honorable Désiré Vodonou est abondamment cité prend une nouvelle tournure. Le gouvernement de l’Afrique du Sud exige des explications du régime de Yayi Boni, à propos du rôle joué par le député béninois dans l’affaire.
Le gouvernement béninois ne pourra plus se taire longtemps sur l’affaire d’escroquerie internationale qui défraie la chronique depuis quelques semaines. La raison est toute simple. Le gouvernement sud-africain vient de s’impliquer dans le dossier qui devient du coup une affaire d’Etat. Et pour cause. L’un des neveux du président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma fait partie du groupe d’hommes d’affaires escroqués par la bande à Léon Dansou Donkpégan qui ne serait rien d’autre que l’Honorable Désiré Vodonou. C’est pourquoi le gouvernement du pays le plus puissant d’Afrique demande des explications officielles au pouvoir en place au Bénin. Par conséquent, Yayi Boni a le dos au mur. Pour éviter tout problème avec la Nation arc-en-ciel, Yayi Boni et son équipe sont tenus de s’impliquer sérieusement dans l’affaire pour la manifestation de la vérité, puisque le dossier de vente de 980 kg d’or n’a pas encore livré tout son secret ; même si un Américain complice de Léon Donkpègan lime ses dents contre les barreaux de la prison civile de Cotonou, et que le premier collaborateur de Désiré Vodonou dans la société Négoce international S.a, le Directeur général adjoint, Benjamin T. Gandonou est aussi écroué, il reste des zones d’ombres. Aussi, d’aucuns pensent déjà que l’étau se resserre autour de l’Honorable Désiré Vodonou, car a l’obligation de le retrouver et bien plus, son immunité parlementaire est sous la menace d’être levée.
