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On ne le dira jamais assez : le bruit est nuisible à la santé. Le bruit ne fait pas du bien et le bien ne fait pas du bruit. Au Bénin, la législation est catégorique sur la pollution acoustique. Les individus qui enfreignent les lois y relatives sont passibles de peines allant des amendes à l’emprisonnement. Mais le respect de ces lois relève d’une gageure pour nombre de Béninois. Ne leur demander pas de baisser le volume de leur boîte à musique pendant que le soleil est au zénith avec une température de trente degrés à l’ombre ! Ils piquent une colère viscérale. Ils sont offensés, pour appeler un chat un chat. Le bruit est devenu une religion au Bénin. Du vacarme des motocycles aux décibels des bars et de nombres de lieux de prières en passant par les décollages et atterrissages d’aéronefs, la quiétude des villes béninoises est soumise à de rudes épreuves. L’exemple de l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin situé à cinq minutes du centre de Cotonou suffit à lui seul pour causer des dégâts.
Le bruit rend sourd. Ce n’est pas une blague. Les oto-rhino-laryngologistes peuvent le confirmer. Lorsqu’un individu s’expose aux bruits de manière continue, il court le risque d’abîmer son tympan. Et sans tympan, pas d’ouie ! Mais avant d’arriver à la surdité, le sujet fait les frais de troubles d’ouie ; il est aussi stressé, irrité, tendu, violent et agressif. C’est le cas des Zémidjans qui n’hésitent pas abreuver tout passager d’injures à la moindre occasion ! Le sujet a de sérieuses difficultés pour distinguer les sons. L’exemple du sujet victime de pollution acoustique due aux vacarmes musicaux est édifiant. Alors qu’elle est connue pour être une thérapie à part entière, la musique est transformée par nombre de citadins en nuisance, lorsqu’elle se joue à fond, tonitruante avec les décibels frisant une alarme d’alerte. Depuis sa maison jusqu’à son lieu de travail, le Béninois s’expose de plus en plus aux bruits. Consciemment ou non, les habitants des grandes villes
s’abîment leurs ouies lentement mais sûrement. Le quotidien est fait à au moins de cinquante pour cent de bruit de toutes sortes.
Face à ce danger qui se généralise, la police environnementale est interpellée à plus d’un titre. C’est la santé publique qui est en jeu. Au demeurant, il est à peine concevable que les autorités compétentes ne prennent pas leurs responsabilités pour remédier à ce fléau. Les timides actions prises dans un passé récent ne suffisent pas et ressemblent plutôt à une goutte d’eau dans le gigantesque océan de la pollution acoustique. Mais la police environnementale seule ne peut tout faire. Il est vrai qu’elle peut donner le déclic et permettre de circonscrire le mal. Cependant, la mobilisation collective s’impose. Les populations, les leaders, les dirigeants locaux, les Ong, les enseignants, les associations de jeunes et de femmes etc doivent mettre la main à la pâte pour réduire la pollution acoustique. Au-delà de tout, c’est une question de sensibilisation, d’information, d’éducation et de communication. La pollution acoustique n’est pas une fatalité. Elle peut être surmontée et vaincue, pourvu que les acteurs épris de la bonne santé publique s’impliquent dans la lutte et jouent leurs rôles sans faille.
Les conséquences
Le bruit rend sourd. Ce n’est pas une blague. Les oto-rhino-laryngologistes peuvent le confirmer. Lorsqu’un individu s’expose aux bruits de manière continue, il court le risque d’abîmer son tympan. Et sans tympan, pas d’ouie ! Mais avant d’arriver à la surdité, le sujet fait les frais de troubles d’ouie ; il est aussi stressé, irrité, tendu, violent et agressif. C’est le cas des Zémidjans qui n’hésitent pas abreuver tout passager d’injures à la moindre occasion ! Le sujet a de sérieuses difficultés pour distinguer les sons. L’exemple du sujet victime de pollution acoustique due aux vacarmes musicaux est édifiant. Alors qu’elle est connue pour être une thérapie à part entière, la musique est transformée par nombre de citadins en nuisance, lorsqu’elle se joue à fond, tonitruante avec les décibels frisant une alarme d’alerte. Depuis sa maison jusqu’à son lieu de travail, le Béninois s’expose de plus en plus aux bruits. Consciemment ou non, les habitants des grandes villes
s’abîment leurs ouies lentement mais sûrement. Le quotidien est fait à au moins de cinquante pour cent de bruit de toutes sortes.
La police environnementale interpellée
Face à ce danger qui se généralise, la police environnementale est interpellée à plus d’un titre. C’est la santé publique qui est en jeu. Au demeurant, il est à peine concevable que les autorités compétentes ne prennent pas leurs responsabilités pour remédier à ce fléau. Les timides actions prises dans un passé récent ne suffisent pas et ressemblent plutôt à une goutte d’eau dans le gigantesque océan de la pollution acoustique. Mais la police environnementale seule ne peut tout faire. Il est vrai qu’elle peut donner le déclic et permettre de circonscrire le mal. Cependant, la mobilisation collective s’impose. Les populations, les leaders, les dirigeants locaux, les Ong, les enseignants, les associations de jeunes et de femmes etc doivent mettre la main à la pâte pour réduire la pollution acoustique. Au-delà de tout, c’est une question de sensibilisation, d’information, d’éducation et de communication. La pollution acoustique n’est pas une fatalité. Elle peut être surmontée et vaincue, pourvu que les acteurs épris de la bonne santé publique s’impliquent dans la lutte et jouent leurs rôles sans faille.
