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Invités sur les antennes de la Radio Tokpa le dimanche 12 juillet dernier, le président de l’Ong Alcreer, Martin Assogba et Maitre Charles Badou ont éclairé l’opinion publique sur le scandale financier de la Cen-Sad qui défraye la chronique ces derniers jours. A cet effet, le président de l’Ong Alcreer a affirmé avoir rencontré le chef de l’Etat qui lui a clamé son innocence dans cette affaire.
Cependant a-t-il poursuivi, le président de l’Etat a précisé que le ministre Lawani a outrepassé les dépenses de 1 milliard 500 millions de Fcfa que la constitution l’autorise à faire. Prenant le contre pied de son collègue, Maître Charles Badou a précisé que le chef de l’Etat doit assumer sa responsabilité politique, puisque les opposants politiques avaient à l’époque tiré la sonnette d’alarme sur ces malversations financières dont les montants seraient estimés à 7 milliards Fcfa. Malheureusement, « le gouvernement avait justifié cela par un collectif budgétaire » a-t-il martelé. Il urge donc, a ajouté Charles Badou, que le chef de l’Etat situe les responsabilités de tous les acteurs impliqués dans ce dossier. Pour couper court à la polémique, le président de l’Ong Alcreer préconise que le ministre Lawani organise une conférence de presse afin d’éclairer l’opinion publique. Aussi, a-t-il invité le chef de l’Etat a non seulement publier tous les audits relatifs à la gestion des entreprises publiques dont la Sonapra, mais aussi à mettre sur pied un collège de magistrats capables de traiter les dossiers de la corruption. Charles Badou a par ailleurs souligné comment la majorité des 2/3 pour la mise en accusation du ministre Lawani devant la Haute Cour de justice sera difficile à constituer compte tenu des rapports de forces entre les députés. Les deux invités ont souhaité par conséquent que ces genres d’affaires soient portés à la connaissance du public et les mis en cause sanctionnés.
Cependant a-t-il poursuivi, le président de l’Etat a précisé que le ministre Lawani a outrepassé les dépenses de 1 milliard 500 millions de Fcfa que la constitution l’autorise à faire. Prenant le contre pied de son collègue, Maître Charles Badou a précisé que le chef de l’Etat doit assumer sa responsabilité politique, puisque les opposants politiques avaient à l’époque tiré la sonnette d’alarme sur ces malversations financières dont les montants seraient estimés à 7 milliards Fcfa. Malheureusement, « le gouvernement avait justifié cela par un collectif budgétaire » a-t-il martelé. Il urge donc, a ajouté Charles Badou, que le chef de l’Etat situe les responsabilités de tous les acteurs impliqués dans ce dossier. Pour couper court à la polémique, le président de l’Ong Alcreer préconise que le ministre Lawani organise une conférence de presse afin d’éclairer l’opinion publique. Aussi, a-t-il invité le chef de l’Etat a non seulement publier tous les audits relatifs à la gestion des entreprises publiques dont la Sonapra, mais aussi à mettre sur pied un collège de magistrats capables de traiter les dossiers de la corruption. Charles Badou a par ailleurs souligné comment la majorité des 2/3 pour la mise en accusation du ministre Lawani devant la Haute Cour de justice sera difficile à constituer compte tenu des rapports de forces entre les députés. Les deux invités ont souhaité par conséquent que ces genres d’affaires soient portés à la connaissance du public et les mis en cause sanctionnés.
