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Supposé oubli de plus de 200.000 Béninois lors l’enregistrement biométrique :
L’opinion publique a été informée de l’évolution des opérations de l’enregistrement biométrique qui représente la phase trois du processus de réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lepi) au Bénin. Contre le point détaillé que fait la Commission politique de supervision desdites opérations, la version tronquée sans doute de l’opposition, basée sur une sorte de démagogie, fait consciemment état de ce que les opérations ont connu un grand échec au niveau des premières aires opérationnelles où elles ont eu lieu.
En appui à leur déclaration préconçue, les acteurs de l’Un argumentent par un supposé plus de 200.000 Béninois oubliés. On ignore les sources et les statistiques sur la base desquelles ils font une telle déclaration.
Toutefois, à prendre au sérieux ces observations erronées ou non de l’U.n, la logique oblige de situer les responsabilités. Et pour celui qui suit l’évolution du processus, l’opinion ne peut que retenir la responsabilité entière de l’Union fait la nation. Les Béninois supposés oublis surtout devront s’en prendre à l’opposition. Puisque la Cps a bien évidemment mis en place toutes les conditions pour permettre à tous les citoyens Béninois de se faire enregistrer.
Mais les nombreuses manœuvres de l’opposition notamment de l’U.n pour faire échouer le processus, ainsi que ses appels au boycott, ont sapé le moral de ceux-là qu’elle compte aujourd’hui dans les oubliés. Les Béninois qui ont hésité à sortir dans plusieurs localités prenaient sans doute en considération les multiples coups de gueule de l’Un contre le processus. Si aujourd’hui, ils n’ont pas réussi à se faire enregistrer avant la fin des opérations, ils ont à culpabiliser l’Un à qui, ils croyaient obéir. Alors, ce que l’opposition dénonce aujourd’hui est une chose qu’elle a ourdi de son propre chef.
Ainsi elle n’a plus à s’en prendre au pouvoir en place encore moins aux institutions ayant en charge la gestion du processus. L’Union fait la nation doit pouvoir accepter cette responsabilité puisque c’est par sa faute que les Béninois avaient commencé par nourrir un désintéressement au processus. Il convient de faire remarquer que les taux atteints dans ces premières aires opérationnelles sont dus aux différents messages de sensibilisation. Aujourd’hui si l’U.n évoque des situations de ratés, elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même.
