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Matinée de Tabaski un peu spéciale à Cotonou, Un voleur brûlé, un autre charcuté et une dame retrouvée morte
Un voleur battu et brûlé entre Adjaha et Agla, un autre charcuté à mort non loin de la place de l’Etoile rouge et une jeune dame retrouvée sans vie à Agla "von" face maison Adjovi. Ainsi a été agitée la matinée de la fête de Tabaski dans certains quartiers à Cotonou. Des passants et curieux se sont massivement rués vers les lieux des drames.
Selon les témoignages, le premier individu a trouvé la mort après avoir essayé de voler une moto « Dream ». Des versions constantes affirment que la moto appartiendrait à un soldat qui a tout de suite rattrapé son voleur et après avoir récupéré sa moto, l’a laissé dans les mains de la population qui l’a copieusement battu avant de le brûler. La scène, à en croire les recoupements, s’est déroulée au petit matin de ce mardi 16 novembre, jour de la fête de Tabaski. Le soldat aurait essayé de sortir cet indélicat de l’affaire pour le conduire au poste de police d’Adjaha. Mais la population qui l’a aidé dans la course poursuite au voleur a opposé un refus catégorique et le jette en pâture d’une vindicte populaire. L’individu à la recherche de gain facile a finalement été brûlé dans les rails opposés à ESM, à environ trois cent mètres de la descente du premier pont en quittant Adjaha pour Agla.
Quant au bandit charcuté à mort à quelques mètres de la place de l’Etoile rouge sur le premier carrefour en allant au Cinéma Okpè Oluwa, il aurait essayé de dérober des tuiles pour maison. Les témoins racontent qu’ils étaient avec deux autres complices qui ont réussi à s’échapper. Cette scène s’est également déroulée au petit matin de ce mardi 16 novembre, alors que la vie recommençait à peine à Cotonou et que les musulmans se préparaient pour la grande fête de moutons. « J’étais entrain de partir quand j’ai entendu des cris au voleur. J’avoue qu’une petite peur s’était emparée de mon être lorsque j’ai vu le gardien s’agripper à un individu tandis que deux autres le battaient. J’ai voulu continuer à la foulée ma course quand un Zémidjan s’est arrêté avec son passager un peu costaud pour se diriger vers eux. J’ai alors aussi pris mon courage à deux mains pour séparer les bagarreurs. Mais à peine avions-nous fait quelques pas que les deux autres ont pris leurs jambes à leur cou. Des gens se sont lancés à leur poursuite mais en vain. Nous avions donc pu mettre la main sur celui-ci, principal acteur du vol », a confié ce jeune se réclamant témoin oculaire de la scène. A l’en croire, le gardien après s’être libéré a déclaré que ce vil individu et ses complices ont été surpris entrain de voler des tuiles et qu’ils lui ont même donné un coup de coupe-coupe lui intimant l’ordre de vider les lieux. Mais fort de sa gabarie, il les a défiés. Le résultat est qu’un des bandits a été pris et battu avec son propre coupe-coupe jusqu’à ce que mort s’en suive.
Le dernier crime qui a agité cette matinée de la Tabaski à Cotonou paraît odieux, ignoble et infâme. En effet, une jeune dame dont personne ne connaît l’identité a été retrouvée abandonnée sans vie dans la zone C à Agla "von" face maison Adjovi non loin de la gendarmerie de la localité. Les riverains affirment avoir découvert le corps au réveil. L’opération serait donc effectuée à l’aube pendant que le quartier dormait encore. Personne n’a pu identifier la victime. De plus, le corps en état de putréfaction laisse croire à un empoisonnement. Mais personne pour confirmer. La gendarmerie alertée a fait le constat et ouvert une enquête. Cependant, il aurait fallu plus de sept heures de temps après que le corps ne soit enlevé.
