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Le vieux Dangnivo persiste et signe
A la sortie de l’audience que le chef de l’Etat a accordé au clergé catholique élargi aux secrétaires généraux des centrales syndicales, il a été demandé aux sages d’entreprendre de bons offices auprès de la famille Dangnivo pour obtenir sa collaboration pour le prélèvement. Mais invitée samedi dernier pour la cause, la famille n’a pas donné un avis favorable. Le vieux Dangnivo a systématiquement refusé de céder à quelque test d’ADN que ce soit dans l’affaire de la disparition de son fils, Pierre Urbain Dangnivo.
La requête qui consiste à recueillir l’avis favorable de la famille Dangnivo pour les éventuels tests d’ADN dans l’affaire Dangnivo restera pendant longtemps encore sans suite. Le père du disparu s’est systématiquement opposé à quelque collaboration que ce soit de nature à aller dans le sens de prélèvement aux fins des tests d’ADN. Ce refus catégorique de la famille procède certainement des impairs et autres maladresses commises dans le pilotage du dossier de disparition de Pierre Urbain Dangnivo. En effet, se plaignant d’être longtemps mis à l’écart de ce dossier, depuis l’exhumation d’un corps à Womey Akangon localité d’Abomey-Calavi, les parents du disparu sont devenus de plus en plus méfiants quant au pilotage du dossier par le gouvernement. C’est certainement cette option que perpétue la famille à travers le refus catégorique du vieux Dangnivo. Encore que selon certaines indiscrétions, c’est archi-faux que d’affirmer que l’on a besoin nécessairement de l’ADN pour faire prospérer l’enquête. Mais plutôt de l’autopsie dont la procédure pénale en cours a d’ailleurs besoin. Car dans le cas d’espèce, l’autopsie est un moyen indiqué pour connaitre aussi bien les circonstances d’un décès que les causes. Même à travers une autopsie, l’on peut être amené à rechercher les auteurs d’un drame. Il revient alors au juge d’instruction de prendre ses responsabilités pour faire jaillir aussi bien la lumière que la vérité dans le dossier Dangnivo, comme le souhaitent la plupart de ceux qui souhaitent que l’enquête se poursuive sans aucune pression, et qu’on permette aux avocats de la famille de faire valoir les droits de leurs clients sans aucune stigmatisation. Que l’on fasse en sorte que la confiance revienne dans l’intérêt de l’enquête.
