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Dates et faits d’intimidation sur Rogatien Biaou
Le 15 novembre 2009, le ministre Rogatien Biaou est reçu au palais de la présidence de la République par le colonel Emmanuel AKPONAN, commandant de la garde rapprochée du Président. Le motif serait, la volonté affichée de le voir rejoindre son frère d’ethnie, le Dr Boni YAYI.
Le 18 février 2010, une 2ème rencontre est organisée avec le ministre dans le même sens par le conseiller spécial aux affaires politiques, Amos ELEGBE et le chef du protocole d’Etat, Jean Pierre EDON. Il lui serait rappelé qu’il est fragile à cause de son dossier toujours pendant devant la justice. Et, il serait invité à faire attention par rapport à la création annoncée de son Parti politique qui ne va pas soutenir son frère, le Dr Boni YAYI.
Le 07 mai 2010, au cours d’une réunion à la Présidence dirigée par le Président de la République lui-même, le cas du ministre BIAOU et de son Parti politique aurait été de nouveau évoqué. À la suite de la rencontre, deux émissaires lui seront envoyés le 09 mai 2010.
Le 25 juin 2010, le président aurait fait savoir aux têtes couronnées de l’aire TCHABE qu’il enverra le ministre BIAOU en prison s’il ne regagnait pas les rangs de ses supporters.
Le 18 juillet 2010, les couleurs de la mise en inculpation ont été annoncées publiquement par le conseiller Amos Elègbè en présence du conseiller Alexandre Hountondji au cours d’une émission sur le plateau de la télévision nationale.
Le 22 juillet 2010, dans une confusion totale et sous la pression de la population spoliée dans le dossier lCC-Services, une lettre de mise en inculpation est signée et envoyée à l’Assemblée nationale.
