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    Les raisons pour ne pas faire confiance à Koupaki

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    Les raisons pour ne pas faire confiance à Koupaki Empty Les raisons pour ne pas faire confiance à Koupaki

    Message par Admin Mar 5 Oct 2010 - 10:51




    Les raisons pour ne pas faire confiance à Koupaki




    Il travaille toujours pour Yayi - Son parti ne propose rien de nouveau


    Ministre d’Etat depuis l’avènement de Boni Yayi au pouvoir, Pascal Irénée Koupaki est depuis dimanche dernier, le nouveau président de l’UDBN. Pour beaucoup d’analystes, ce saut de M.Koupaki dans l’arène politique n’a été possible que par une décision du chef de l’Etat, qui jusqu’ici n’a cessé de manipuler celui qui est considéré aux yeux de tous comme l’homme à tout faire d’un régime venu en avril 2006 , changer le Bénin et son peuple en matière de développement.


    En acceptant de présider aux destinées de l’UDBN, un parti âgé de six mois, le ministre d’Etat Pascal Koupaki, a priori maître de son destin, capitaine de son âme, a pris cette décision en toute responsabilité et en toute conscience. Son discours à la clôture du congrès du parti sur ce point, l’a démontré sur plusieurs lignes. Mais lorsqu’on sait que depuis plus de quatre ans, M.Koupaki a été au cœur de toutes les actions du gouvernement, du moins du régime Yayi pour ne pas dire du régime du Changement, c’est dire que quelque part, le président Boni Yayi a pesé dans la balance en faisant sauter son homme à tout faire dans l’arène politique.

    En effet, le chef de l’Etat voyant son étoile avachie par les scandales, les gaffes, les mauvais résultats, les dérives, ne s’est pas posé une seule question pour balancer politiquement son ministre dans l’espoir de le voir s’attirer les critiques de l’opposition, quitte à lui de trouver des réponses étant donné que c’est lui qui est à la manivelle de la machine gouvernementale. D’un autre point de vue, le président Boni Yayi sachant que Pascal Koupaki est comptable des actions ou du bilan du pouvoir du Changement, espère que l’entrée en politique de celui-ci soit vue par certain comme son joker dans la bataille de 2011.

    Koupaki ne mouille pas le maillot

    Si le ministre d’Etat est devenu politicien, il ne faut forcément pas y voir une décision personnelle de l’intéressé qui n’a cessé de subir les foudres de la famille cauri au motif qu’il ne mouille pas le maillot et qu’il n’a pas d’électorat. En vérité et à l’analyse, c’est bel et bien parce que le président Boni Yayi le manipule à perpète. Sans grande résistance ou opposition, Pascal Koupaki, le seul vrai technocrate du régime du Changement, n’a fait qu’obéir sinon, il n’est pas exclu qu’il soit viré lui aussi du Changement et avec à la clé, des sorts à la Soulé Lawani et Armand Zinzindohoué, déjà qu’il était fortement critiqué par la famille cauri et alliée pour son travail. Du lavé comme du neuf

    Jadis considéré comme un technocrate, le ministre Koupaki a fini par jeter le masque. Il manque de courage et son séjour au ministère du Plan n’a pu apporter grand-chose au peuple béninois. Tout ce qu’il a entrepris depuis avril 2006, ne réussit pratiquement pas. Pour preuve, on peut citer la privatisation de l’outil industriel de la Sonapra, la privatisation de la cimenterie d’Onigbolo, ainsi que la mise en concession de l’OCBN dans des conditions peu claires. Dans ces conditions, quelle rupture l’homme peut-il opérer avec son nouveau parti ? Aucune même pas à cause de ses multiples accointances avec les milieux financiers.

    Eviter le jeu de mot

    L’homme selon Blaise Pascal, étant ondoyant et divers, reste à savoir le comportement du ministre Koupaki à présent président de parti, lorsqu’il constatera que comme son patron, les Béninois ont refusé de croire à ses idées novatrices jumelles de celles du Changement dont il demeurera ad vitam aeternam, comptable. Ce sera sans doute le moment de la vraie rupture entre lui et le chef de l’Etat puisque manipulé, sacrifié, critiqué, lessivé et finalement rejeté, Pascal Koupaki tout en implorant le pardon de ses compatriotes, dira le mot longtemps attendu par tous : « Le Changement était une foutaise, je regrette ».


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