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Soutien au maire de Dangbo ce jour: Houngbédji, Sèhouéto, Fagbohoun et Idji au chevet de Gnonlonfoun
Les leaders de l’Alliance ’’Union fait la Nation (Un) rendent visite ce jour lundi 05 octobre 2009 au maire Clément Gnonlonfoun. De sources très introduites auprès du G4, après la sortie de la prison civile de Porto-Novo, ils vont faire le tour de certaines écoles du pays pour constater l’effectivité de la rentrée scolaire 2009-2010.
Me Adrien Houngbédji du Parti du renouveau démocratique (Prd), Lazare Sèhouéto de l’Alliance Force Clé, Séfou Fagbohoun et Antoine Kolawolé Idji du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) seront au chevet du maire Clément Gnonlonfoun de la commune de Dangbo ce matin. Contrairement à l’information selon laquelle ils étaient chez l’intéressé en prison le vendredi passé, c’est plutôt ce lundi qu’ils ont choisi pour témoigner, leur sympathie au maire G 13 en difficulté. Ce après bien sûr plusieurs séances de concertations, des coups de fils et une stratégie pour contourner les pièges au sommet de l’Etat. Joint au téléphone, l’un des leaders de ’’Un’’ explique que ce projet de rendre visite au maire Clément Gnonlonfoun va lui donner la preuve qu’il n’est pas oublié.Le projet est élaboré depuis plusieurs jours. Mais rien ne pouvait être décidé sans l’avis de tous les responsables de l’Alliance. La plupart d’entre eux étant hors du pays au moment des faits. C’est ce qui aurait motivé ce retard. Cependant, chacun d’eux s’est organisé pour payer son avocat au maire en difficulté. Me Adrien Houngbédji a sollicité le cabinet de son collègue Saïdou Agbantou pour la cause. Le président du Madep Séfou Fagbohoun, Issa Salifou, et les autres n’ont pas été du reste. Et au prétoire, c’est en tout 10 avocats qui ont aidé à libérer dans un premier temps le maire G 13 avant l’appel interjeté contre lui. Et une fois au pays, ces leaders de l’Alliance ’’Union fait la Nation’’ descendent tous ce matin à la prison civile de Porto-Novo. Sans malheureusement le leader charismatique Nicéphore Dieudonné Soglo de la Renaissance du Bénin (Rb) et le président du Parti social démocrate (Psd) actuellement en mission politique et stratégique hors du pays. Selon des sources crédibles, la sortie politique des G et F de ce matin fera encore date après leur marche gigantesque sur Cotonou il y a quelques semaines. Devant la maison d’arrêt de la ville de Porto-Novo, ils feront, dit-on, une importante déclaration à la presse pour expliquer à l’opinion publique nationale leur position sur les conditions d’arrestation, de détention et d’interjection d’appel da ns le dossier Clément Gnonlonfoun. Avec, précisent les mêmes sources, un appel à la communauté internationale pour la situer par rapport aux violations des libertés au Bénin, les risques sur la jeune démocratie et aussi et surtout les conséquences qui en découleraient. Pour un autre leader du groupe hostile au pouvoir Yayi Boni, c’est maintenant que ’’Un’’ rentre de plein pied dans la danse. A l’issue de rencontre avec le maire Clément Gnonlonfoun, ils veulent exiger sa libération sans délai. En marge même de toute disposition judiciaire.
Une descente dans les écoles
A la sortie de la prison civile de la Capitale, les leaders de l’Alliance ’Union fait la nation’’ iront constater, dit-on l’effectivité de la rentrée académique 2009-2010. C’est par l’école primaire publique d’Agbalilamey à Akpakpa dans (Cotonou) qu’ils entendent commencer. En réponse à la volonté politique manquée du président Yayi Boni de réfectionner ce complexe scolaire. En effet, le chef de l’Etat a demandé que les salles de classe de cette école soient démolies. Pour les reconstruire sans délai et avec plus de luxe. A l’époque, un député qui croyait beaucoup aux œuvres du chef de l’Etat avait vite fait de déclarer qu’il agit plus rapidement que Dieu. Mais des mois après ces déclarations d’intention, l’école est restée inconstruite et la rentrée scolaire 2009- 2010 a été lancée, les élèves sont abandonnés à eux-mêmes et les enseignants nouvellement affectés dans l’école se plaisent à rallonger leurs vacances. Les leaders de ’Un’’ feront également une déclaration politique dans cette école et parleront aux parents d’élèves du quartier avant de poursuivre leur périple dans les autres structures scolaires où des responsables syndicaux les attendent pour leur dire, dit-on leur ras-le-bol face aux conditions dans lesquelles la rentrée scolaire 2009- 2010 a été gérée alors qu’aucune des revendications étalées n’a trouvée de suite.
Nouveau programme de soulèvement à Dangbo
Les partisans du maire Clément Gnonlonfoun n’ont pas pu marcher sur l’arrondissement central de Dangbo le vendredi 02 octobre 2009 comme initialement annoncé. A cause de la horde d’éléments des forces de l’ordre déversée sur Dangbo un peu avant 06 heures ce vendredi. Situation qui aurait obligé un repli tactique en attendant de trouver d’autres moyens pour contrer le mal. Ainsi après le premier report et son rejet infructueux pour ce jour, c’est finalement le mercredi que les protagonistes « veulent braver tout les obstacles qui se dressent sur leur au passage. Au risque même d’affronter les forces de l’ordre. Outre les jeunes de la commune de Dangbo qui fustigent l’arrestation de leur maire et les conditions de sa détention, il y a, dit-on, des délégations qui viendront de plusieurs autres départements pour soutenir ce mercredi l’action des jeunes cadres de la Vallée de l’Ouémé dans leur volonté d’obliger la libération du maire Clément Gnonlonfoun. Il faut préciser que c’est vendredi prochain que les protagonistes de cette crise se retrouvent une fois encore devant les tribunaux. Et cette fois-ci, c’est devant la Cour d’appel de Cotonou qu’ils vont plancher pour l’éclosion de la vérité. Jean-Christophe Houngbo (Br.Ouémé-Plateau)
