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    Ganiou SOGLO : Invité hier sur l’émission média d’afrique de rfi

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    Ganiou SOGLO : Invité hier sur l’émission média d’afrique de rfi Empty Ganiou SOGLO : Invité hier sur l’émission média d’afrique de rfi

    Message par Admin Ven 4 Sep 2009 - 9:36

    Ganiou SOGLO : Invité hier sur l’émission média d’afrique de rfi (Galiou Soglo parle de ses relations avec Léhady )


    Ganiou SOGLO : Invité hier sur l’émission média d’afrique de rfi Galiou-6


    Né en France et ayant étudié au Canada en tant que financier, Galiou Soglo est fier d’être au service de sa nation en tant que ministre. Le pouvoir pour lui est un aimant, la politique pour les Soglo est une passion et Mme Rosine Soglo est le ciment de cette famille. Si la microfinance est une bonne chose, l’alphabétisation est encore mieux pour Galiou Soglo. Le comble est que être de la même famille ne signifie pas forcément qu’il faut avoir les mêmes avis. Galiou Soglo persiste qu’il est toujours un renaissant au sein du gouvernement.

    Ce qui arrive au Bénin est une bonne chose. Cela prouve que la démocratie est en marche. Il y a une mouvance et une opposition, c’est tant mieux. Aussi longtemps qu’on ne dépasse pas les bornes et qu’on travaille à conserver l’unité, c’est le plus important. Je suis avant tout un financier. Vouloir me cantonner dans un rôle particulier comme le sport, je fais égoïstement mon propre chemin initiatique. Politiquement oui. Je suis né en France. J’ai vécu pendant plus d’une dizaine d’années au Canada. J’ai travaillé sur le marché financier pendant douze ans pour des gens que je ne connais pas.

    La problématique est qu’aujourd’hui, il y a une politique qui est pratiquée par le gouvernement qui accorde une micro finance aux plus pauvres. C’est bien. Mais l’alphabétisation est encore mieux. On nous donne 30.000Fcfa. Nous avons du mal à rembourser ces 30.000 Fcfa. Comme nous ne savons ni lire ni écrire dans nos langues, nous sommes obligés de passer par des intermédiaires qui prennent le peu de bénéfice que nous avons. Donc, c’est un chantier qui est là et je me retrouve facilement. Si vous venez avec moi dans les villages, vous verrez à quel point il reste beaucoup de choses à faire. Nous travaillons avec les bailleurs de fonds à mettre en place une politique d’éducation de façon à réussir cette épreuve.

    Nous ne sommes pas les seuls dont la famille connaît des incompréhensions et des tiraillements.

    En dehors de la politique, il nous arrive de parler d’un match de football ou d’un concert. Nous sommes au service de la population et c’est ce que nous apprenons à faire. Être d’une famille ne veut pas signifier qu’on va parler d’une même voix. Parfois, on peut mener un débat contradictoire au sein d’une même famille. Avant de partir de Cotonou, on m’a vu avec mon père, ma mère et mon frère. Les Béninois se posent de questions sur notre famille. Je crois qu’il y a d’autres familles sur lesquelles on pose les mêmes questions. Le plus important est de garder le cap.

    Mon nom m’offre des opportunités

    Je ne suis pas là pour être connu. Mon père a été chef de l’Etat pendant cinq ans. Et pendant ces cinq ans, on ne m’a pas vu autour de lui. Parce que j’avais un autre métier et je travaillais sur le marché financier. J’étais déjà ce que je suis aujourd’hui. Je ne vais pas travailler dans un marché pour des gens qui ne me connaissaient pas. Au contraire, je suis allé dans mon pays. J’ai commencé à la base dans ma formation politique. J’ai évolué à côté de beaucoup de milliers de jeunes. Cela m’a permis d’aller dans les villages et de connaître la réalité de mon pays.

    Il y a un nom et le prénom de mon père. Ça dépend. Cela m’offre des opportunités qu’il serait mauvais de ne pas reconnaître. Je dis souvent à mes amis que le pouvoir est un aimant. Et si vous avez la chance d’avoir un père comme chef d’Etat, il est très difficile de ne pas être derrière lui.

    Cela ne m’a pas empêché de faire toutes les campagnes à ses côtés. Mais à part mon père et ma mère, il y avait le groupe de réflexion avec lequel j’ai travaillé.

    Et mes collaborateurs avec qui je travaille aujourd’hui au ministère de la culture, pour chaque élection, que ce soit communal ou local, nous avons sillonné tout le territoire béninois.

    Je n’étais pas sur la liste de la Rb

    Mme Rosine Soglo est le ciment de la famille Soglo, c’est le baobab. C’est aussi grâce aussi à Nicéphore Soglo qu’elle a pu devenir ce qu’elle est fondamentalement. Et je crois qu’étant une mère avec peu d’enfants puisque nous ne sommes que deux, elle a pu s’occuper de nous. Je pense que le candidat Léhady Soglo le serait sans ma mère. Mais il y a des considérations politiques.

    Même si les parents vous poussent, vous devez prendre des décisions personnelles. Très tôt, j’ai quitté ma famille à 18 ans et je suis parti au Canada et depuis 18 ans jusqu’à aujourd’hui, même si mes parents m’ont entouré d’affection, m’ont soutenu financièrement pour faire mes études, mais le reste, je le fais de moi-même. Il est important pour moi qu’on s’affirme par son travail et par sa personnalité.

    Je l’ai dit et je l’ai affirmé. C’est vrai que les dirigeants de la Rb ont à un moment donné envoyé une liste au chef de l’Etat. Mais le chef de l’Etat m’a appelé moi. Je n’étais pas sur la liste mais il n’en reste pas moins que je suis un renaissant. Je crois que ce qui importe, c’est de travailler pour voir le bout du tunnel.

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