SOMMET DE L’ELYSEE : LA PEUR BLEUE DE PATRICE TALON FAIT ATTRAPER LA CHIASSE A BONI YAYI A PARIS
Par Benoît ILLASSA
Viendra, viendra pas, cette question a traumatisé plus d’un conseiller du roi Boni 1er au lendemain de la victoire de Patrice Talon dans les prétoires des bords de la seine. Finalement, il a été décidé que le roi fasse le voyage de Paris pour ne pas laisser tout le terrain à l’homme qu’il a choisi de transformer en ennemi personnel N°1, Patrice TALON.
Je n’étais pas invité à ce sommet, mais mes yeux y étaient présents, jusque dans les coulisses. Selon les indiscrétions, le roi avait la tête des mauvais jours. En effet, aussi bien à Paris que dans son compte-rendu de Cotonou, il n’a pas pu donner du « mon ami François HOLLANDE », « mon frère Ban Ki-moon »…
Comme la peste, le roi avait été « isolé » selon les consignes de la partie française au plus haut niveau. A la mort du Très Grand Homme d’Etat, Nelson MANDELA, annoncée durant le sommet, Boni YAYI décréta une semaine de deuil national au Bénin. Comme les sud-africains en somme. Là où le Sénégal ordonnait trois jours de deuil national. Les membres des autres délégations ont alors commencé par dénoncer, à haute voix s’il vous plaît, la tendance excessive et émotive de Boni YAYI.
Certains se sont même demandé combien de mois de deuil Yayi décréterait si l’un des trois anciens Présidents du Bénin toujours en vie venait à disparaître. D’autres ont stigmatisé cette émotivité envers les hommes d’affaires dont Patrice TALON qui vient de gagner contre Yayi devant la Cour d’appel du TGI de Paris. Il n’en fallait pas plus pour agacer le roi qui, muet dans un premier temps, commence par agiter ses longs bras pour exprimer son courroux.
C’est dans ces conditions ubuesque pour le roi que commence la séance des hommages à Nelson MANDELA par les Présidents présents. Ne pouvant accepter la seule évocation du nom de Patrice TALON, Boni YAYI dont le ventre était noué, est soudainement pris de crise de chiasse spasmodique que les médecins connaissent bien. Il disparut alors pour s’enfermer dans les chiottes pendant une bonne vingtaine de minutes (chrono en mains). La peur a décidément changé de camp !!!
Sur ordre de ses médecins, il a dû écourter son séjour européen (il était prévu qu’après Paris il se rende en Turquie) pour se requinquer au pays, le temps d’oublier ses phobies de talonnades.
IB (depuis les coulisses du Sommet de l’Elysée…)