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Me Houngbédji victime de persécutions ( Il est objet de tracasseries policières)
« Quand l’intelligence déserte le forum, la dictature s’installe et tout fini par l’anarchie », selon un dicton familier. Cette assertion cadre aujourd’hui avec les faits politiques au Bénin sous le régime du Changement. Ils ont noms : non respect des libertés individuelles, gabegie, intimidations, violation de la Constitution, navigation à vue, gestion hasardeuse des affaires publiques etc. En un mot un cocktail de toutes les tares en matière de démocratie et de gouvernance. Or, comme l’a si bien enseigné le Cardinal Mazarin et Machiavel à leurs disciples, « tout pouvoir doit trouver un coupable expiatoire en toute situation difficile », les Cauris dans l’intention de booster la cote de popularité de leur leader s’adonnent allègrement à cette tâche.
Décryptage
Le leader du Prd, Me Adrien Houngbédji constitue une menace politique pour le régime du Changement. A cet effet, il faut tout mettre en œuvre pour l’anéantir, l’abattre politiquement. Ainsi, depuis que ce dernier a décidé de prendre ses responsabilités politiques devant l’histoire, il est constamment objet d’attaques, de calomnie et de médisance. Une publicité gratuite qu’ils font au personnage sans s’en rendre compte. Leurs stratégies en la matière consistent à lancer aux trousses de Me Adrien Houngbédji ceux qu’ils appellent ’’ les chiens du Changement’’. A vrai dire de faux chiens inoffensifs. Il s’agit de : Rachidi Gbadamassi, Nazaire Dossa, Frédéric Behanzin et consorts. La mission assignée à ces hommes de mains, consiste à diffamer, voire discréditer le leader du Prd aux yeux de l’opinion. C’est ce qui justifie leurs sorties médiatiques cycliques où, faute d’arguments sérieux, ils ont fait allusion au poste de Premier ministre qu’avait occupé Me Adrien Houngbédji de 1996 à 1998 dans le premier gouvernement du Général Mathieu Kérékou. Dans leurs intentions de nuire, ces derniers ont étalé leurs carences en matière de droit car ils furent aussitôt confondus par la publication de la décision de la Cour constitutionnelle qui indiquait que la désignation d’un Premier ministre chargé de la coordination de l’action gouvernementale n’est pas contraire à la Constitution. Une semaine après l’échec de cette initiative, c’est l’avocat de Gbadamassi, Me Kato Atita qui adresse une lettre à son frère ainé sur ses propositions dans le cadre de l’aspect juridique de l’affaire Cen-Sad. La suite est connue. Face aux échecs répétés de toutes ses tentatives de nuire au leader des Tchoco-Tchoco, le régime du Changement vient de sortir une nouvelle arme. Il accuse certaines centrales syndicales d’être le bras armé du Prd et non celui de Bio Tchané comme l’avait annoncé certaines presses proches du pouvoir. Autant d’éléments qui confirment l’acharnement gratuit dont est actuellement victime Me Adrien Houngbédji.
De graves antécédents
N’eut été la hauteur d’esprit de Me Adrien Houngbédji, le pire serait déjà arrivé au Bénin. Il lui aurait suffi de contester les résultats du scrutin de mars 2006 pour que la terre de Behanzin, Bio Guéra et Kaaba bascule dans une aventure sans lendemain. La sage décision qu’il avait prise en avril 2006 en reconnaissant la victoire de son adversaire malgré les cas flagrants de tripatouillage est à saluer. En guise de remerciements, il fut très tôt livré aux meutes par la cellule de communication de la présidence. Interdiction d’accès aux médias publics, intimidation, filature etc…. En mars 2007, la haine des Cauris vis-à-vis du Prd s’est manifestée par l’arrestation arbitraire et injuste des militants de ce parti politique à Porto-Novo dans le cadre des dernières législatives de 2007 malgré le fait que ces derniers soient provoqués par les Fcbe. Outre ces faits, il n’est plus utile de rappeler l’installation des cameras de surveillance devant la résidence de Me Adrien Houngbédji à Porto-Novo d’une part et les démêlés de son garde-corps avec ses supérieurs dans le cadre de la sécurité de celui-ci.
Tracasseries policières
Selon des informations en provenance du cabinet de Me Adrien Houngbédji, ce dernier continue d’être objet de filature. Sa voiture privée est souvent objet de contrôles de routine par des policiers. Ses chauffeurs sont régulièrement obligés par les policiers de se garer et soumis à des interrogatoires poussées. Les pièces de leur véhicule sont minutieusement contrôlées. Le même manège peut se répéter plusieurs fois dans la même journée. C’est à peine que les véhicules ne sont pas fouillés de fond en comble. Aussi, tous les jours, des militaires patrouillent régulièrement autour de sa résidence. Cette situation inquiète de plus en plus les proches de Me Adrien Houngbédji qui se demandent jusqu’où iront les chantres du Changement dans leur volonté d’intimidation des leaders politiques béninois. Si l’on ajoute ces éléments à tout ce qui précède on est en droit de s’inquiéter de l’intégrité physique du leader des Tchoco-tchoco à quelques mois de l’élection présidentielle de 2011.
