Le gouvernement n'est "absolument pas lié par les appréciations" d'EDF, qui souhaite une hausse de 20% des tarifs d'électricité sur trois ans, a estimé jeudi la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
"Le gouvernement prendra des décisions. Il n'est absolument pas lié par les appréciations qui sont fournies par M. Gadonneix", le PDG d'EDF, a dit Mme Lagarde à des journalistes lors d'un déplacement dans la Somme.
"Quand on veut des étoiles on demande la lune", a-t-elle commenté, en référence à la demande de Pierre Gadonneix d'une hausse de 20% des tarifs de l'électricité sur trois ans ou plus.
"C'est une chose qu'avec (le ministre de l'Industrie Christian) Estrosi nous examinerons ultérieurement", a conclu Mme Lagarde, qui se trouvait en Picardie pour visiter une entreprise de fonderie pour l'industrie automobile.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a pour sa part estimé que "l'électricité n'échappera pas à la hausse (du prix) de toutes les énergies" mais que l'Etat n'autorisera jamais qu'elle soit "brutale".
"Je ne dis pas que le niveau de hausse soit le bon, je dis que, de toute façon, l'électricité n'échappera pas à la hausse (du prix) de toutes les énergies", a-t-il déclaré sur RMC.
"On ne peut pas d'un côté dire : 'attention l'énergie ce sont les enjeux de demain' et dire à nos enfants : 'écoutez, nous on ne paie pas l'énergie le prix qu'elle vaut et vous le paierez avec l'endettement d'EDF ou les impôts des Français'", a ajouté le président de l'Assemblée.
M. Gadonneix a estimé que pour cesser de s'endetter, EDF a besoin d'une hausse de 20% de ses tarifs. "Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", a-t-il dit dans un entretien à Paris Match.
Le PS a jugé cette demande "d'une grande hypocrisie, d'un grand cynisme", au moment où l'entreprise publique vient de clore un emprunt qui lui a permis de récolter auprès des particuliers plus de 3,2 milliards d'euros. Elle a aussi été jugée "disproportionnée" par l'association de consommateurs CLCV.
"Le gouvernement prendra des décisions. Il n'est absolument pas lié par les appréciations qui sont fournies par M. Gadonneix", le PDG d'EDF, a dit Mme Lagarde à des journalistes lors d'un déplacement dans la Somme.
"Quand on veut des étoiles on demande la lune", a-t-elle commenté, en référence à la demande de Pierre Gadonneix d'une hausse de 20% des tarifs de l'électricité sur trois ans ou plus.
"C'est une chose qu'avec (le ministre de l'Industrie Christian) Estrosi nous examinerons ultérieurement", a conclu Mme Lagarde, qui se trouvait en Picardie pour visiter une entreprise de fonderie pour l'industrie automobile.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a pour sa part estimé que "l'électricité n'échappera pas à la hausse (du prix) de toutes les énergies" mais que l'Etat n'autorisera jamais qu'elle soit "brutale".
"Je ne dis pas que le niveau de hausse soit le bon, je dis que, de toute façon, l'électricité n'échappera pas à la hausse (du prix) de toutes les énergies", a-t-il déclaré sur RMC.
"On ne peut pas d'un côté dire : 'attention l'énergie ce sont les enjeux de demain' et dire à nos enfants : 'écoutez, nous on ne paie pas l'énergie le prix qu'elle vaut et vous le paierez avec l'endettement d'EDF ou les impôts des Français'", a ajouté le président de l'Assemblée.
M. Gadonneix a estimé que pour cesser de s'endetter, EDF a besoin d'une hausse de 20% de ses tarifs. "Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", a-t-il dit dans un entretien à Paris Match.
Le PS a jugé cette demande "d'une grande hypocrisie, d'un grand cynisme", au moment où l'entreprise publique vient de clore un emprunt qui lui a permis de récolter auprès des particuliers plus de 3,2 milliards d'euros. Elle a aussi été jugée "disproportionnée" par l'association de consommateurs CLCV.