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    Participation à la mission de la dernière chance pour Gbagbo : La Cedeao met un os au cou de Yayi

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    Message par Admin Lun 27 Déc 2010 - 10:41


    Participation à la mission de la dernière chance pour Gbagbo : La Cedeao met un os au cou de Yayi


    Participation à la mission de la dernière chance pour Gbagbo : La Cedeao met un os au cou de Yayi 209951

    Le Chef de l’Etat béninois sera de la mission dépêchée auprès du président ivoirien pour lui faire entendre raison avant que ne soient mises en œuvre les mesures décidées par les chefs d’Etat de la Cedeao pour le déloger du palais présidentiel. On se demande si Boni Yayi pourra s’acquitter avec aisance d’une telle mission pendant que chez lui également, les ingrédients pour une élection chaotique sont en train d’être réunis et qu’il fait la sourde oreille aux cris d’alerte de la classe politique dans sa majorité.


    Boni Yayi en mission de bons offices en Côte d’Ivoire. En d’autres temps, on aurait applaudi cette marque de confiance manifestée par les chefs d’Etat des pays membres de la Cedeao à trois des leurs, dont le Président béninois. Sous un autre angle, cela devrait même être considéré comme un succès de notre diplomatie qui, soit dit au passage, se bat pour mettre le Bénin sur orbite. C’est en effet une occasion pour ces chefs d’Etat investis d’une mission aussi difficile de faire valoir leur leadership. Soit ! Mais lorsqu’on s’inscrit dans le contexte béninois, on voit les choses autrement pour peu qu’on soit connecté à la réalité du pays. Cette réalité est que la situation à ce jour n’est pas rassurante quant à la tenue de la prochaine présidentielle dans la paix, la transparence, l’esprit de consensus ayant caractérisé jusqu’ici les consultations électorales dans notre pays et ceci dans les délais constitutionnels. La réalité au Bénin est que, à trois mois environ de l’élection présidentielle, il règne encore une confusion totale quant à la mise en place des organes de gestion de cette élection. La réalité est qu’à trois mois d’une élection aussi cruciale, on continue de faire croire que le processus laborieux de réalisation d’une Lépi conduit sans un minimum de consensus pourrait permettre d’avoir une liste électorale fiable. Cerise sur le gâteau, tout ceci se passe dans une ambiance de cristallisation des relations entre les institutions de la République, notamment l’exécutif et le pouvoir législatif, une crise de confiance vis-à-vis de la Cour constitutionnelle dont plus aucune décision n’échappe à la critique. Bref, ils sont là, les ingrédients d’une élection qui s’annonce chaotique. Quand on est à la tête d’un pays tel celui qu’on vient de décrire, peut-on être vraiment fier de participer à une mission de paix ailleurs ? Boni Yayi peut-il être véritablement à l’aise dans son rôle de facilitateur et de médiateur en Côte d’Ivoire alors que chez lui ça va aussi mal et qu’il a, comme nous l’avions dit à maintes reprises, la clé de la sortie de crise ? Laissons ces interrogations à ceux à qui elles s’adressent, pour dégager les autres enseignements qui découlent des décisions du sommet extraordinaire de la Cedeao. Ces décisions sont en effet riches d’enseignements pour tous les chefs d’Etats africains qui continuent de nourrir le vœu secret de se maintenir au pouvoir par des voies détournées, avec la complicité d’institutions à leur solde et investies de cette mission secrète. Ils doivent pouvoir se raviser car ils seront inévitablement mangés à la même sauce. Avec les décisions d’Abuja dont tous les Africains devraient se féliciter, on peut dire que c’en est fini du syndicat des chefs d’Etat à vie. Les potentiels putschistes, ceux qui s’incrustent au pouvoir en remettant en cause l’ordre constitutionnel doivent dès maintenant changer d’avis puisqu’ils ne peuvent plus compter sur ce syndicat qui vient de voler en éclats. Analysée sous cet angle, la mission confiée à Boni Yayi et deux de ses pairs pourrait être considérée comme un signal fort non seulement pour lui-même mais pour tous les chefs d’Etat africains, une invite à corriger les choses pendant qu’il est encore temps. Et corriger les choses au Bénin, revient à renouer le dialogue avec la classe politique sur les sujets qui divisent encore, à jouer franc jeux dans la conduite du processus électoral, à laisser chaque institution jouer son rôle et surtout, last but not least, convoquer enfin le corps électoral.

    Boni Yayi mis à l’épreuve

    Le Président Boni Yayi a été désigné avec les Présidents sierra-léonnais et Cap-verdien pour demander au Président sortant de la Côte d’ivoire M. Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. Une mission test pour le Président Béninois qui n’a pas convoqué le corps électoral à deux mois des élections chez lui, et dont les partisans retardent la confection de la liste électorale et la désignation de l’organe chargé d’organiser les élections.

    Le Bénin à peu de choses près tire le diable par la queue par rapport à l’élection présidentielle de mars 2011. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui observe très bien l’évolution de la situation, vient de confier une mission qui ressemble à un test au Président Boni Yayi. Il est chargé avec deux autres Chefs d’Etat d’aller dire à M. Laurent Gbagbo battu par Allassane Dramane Ouatarra de quitter le pouvoir. Comment Boni Yayi pourra-t-il porter ce message si tant est que certains comportements de son régime montrent une complication inutile du processus électoral au Bénin ? C’est à croire qu’à travers cette mission, la communauté lance un avertissement au Président Boni Yayi et ses partisans, comme quoi, on le suit, et que si jamais la situation devrait dégénérer en coup de force au Bénin, la communauté est là pour agir. Car, depuis quelques temps, tout le monde constate que les décisions de la Cour Constitutionnelle sont favorables au Président Boni Yayi. Et l’opposition a toujours crié que la Cour Constitutionnelle est constituée rien que des personnes désignées par le pouvoir en place. A partir de cet instant, on peut craindre la situation de la Côte d’Ivoire où le Conseil Constitutionnel a prononcé un résultat contraire au résultat des urnes en invalidant des voix dans les fiefs du candidat Allassane Dramane Ouattara. Si Boni Yayi peut remplir la mission ivoirienne en demandant à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir parce qu’il a été battu, cela peut certainement servir de déclic pour qu’il mesure l’ampleur du risque que court le Bénin et se fasse une idée de la position éventuelle de la communauté contre toute tentative de confiscation du pouvoir. La Cedeao étant aussi formelle, si Gbagbo refuse de quitter, il sera délogé du palais qu’il occupe depuis le 28 novembre 2010 où son challenger a été reconnu gagnant des élections.


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    Participation à la mission de la dernière chance pour Gbagbo : La Cedeao met un os au cou de Yayi Empty Re: Participation à la mission de la dernière chance pour Gbagbo : La Cedeao met un os au cou de Yayi

    Message par guyardo Lun 27 Déc 2010 - 12:04

    Effectivement c'est un os au cou de prégo (YAYI) étant donné que les deux sont des amis sincères et que YAYI aurait non seulement hébergé la femme de GBAGBO ; mais aussi avait l'intention de faire comme ce dernier.

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