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Présidentielle de mars 2011:Marie-Elise Gbèdo, la première femme dans la course
En attendant sa déclaration officielle qu’elle projette pour très bientôt, Maître Marie-Elise Gbèdo à travers une brève apparition publique, a annoncé les couleurs sur sa candidature à la présidentielle au Bénin. C’était hier, mercredi 22 décembre 2010, à la salle rouge du Palais des congrès à Cotonou, au cours de la cérémonie d’ouverture des premières assises de « Synergie du peuple », un regroupement d’hommes et de femmes jeunes, œuvrant pour l’élection de l’« Amazone nationale » au poste de président de la République en mars 2011.
Hwenusu ! Ce sacré cri de ralliement pour dire que l’heure a sonné et qu’il est enfin temps qu’une femme accède à la Magistrature suprême, « Synergie du peuple » y croit. C’est d’ailleurs leur motivation en organisant les premières assises pour susciter et accompagner vaillamment la candidature de leur leader charismatique, Me Marie –Elise Gbèdo. Une option qui a d’ailleurs reçu une adhésion populaire. En témoigne la marée humaine faite de fils et filles du pays, venus des différents départements et ayant pris part à la présente manifestation. A l’ouverture des travaux des assises, le président du comité d’organisation des assises de ‘’Synergie du peuple’’, Gildas Belogoun, après avoir brièvement présenté le creuset, a justifié le choix porté sur la personne de Marie-Elise Gbèdo comme « la seule alternative en mars 2011 pour mettre fin aux caprices des politiciens mal intentionnés et sans réels enjeux ». Selon ses propos, sa candidate n’est pas une inconnue, encore moins une intruse dans l’arène politique au Bénin. Personnalité immense et femme de dimension internationale, les qualités et atouts de Me Marie-Elise Gbèdo sont nombreux, dira M. Belogoun. Entre autres morceaux choisis : troisième participation à la course pour la présidentielle, ses nombreuses actions dans le social, ses vertus cardinales de probité, de travail bien fait et surtout de disponibilité permanente à écouter les sans voix. A la suite du président du comité d’organisation, le public a eu droit à une communication du professeur Félix Iroko sur le thème « Femme d’Etat africain et gestion du pouvoir ». Dans son exposé, le communicateur a fait une étude comparative et retracé le processus sur l’implication de la femme dans la gestion du pouvoir. Si Félix Iroko a pu conclure que la situation de la femme en matière de gestion du pouvoir n’était pas reluisante, il reconnaît néanmoins qu’une femme, notamment Marie-Elise Gbèdo, président de la République, c’est possible. Comme c’est d’ailleurs le cas dans bon nombre de pays en Afrique et dans le monde. Seulement, le professeur Iroko pense que l’élection d’une femme à la tête du pays dépend des femmes elles-mêmes, puisque selon les statistiques, elles représentent 52% de la population. Le ver est donc dans le fruit. C’est pourquoi, Félix Iroko, tout en encourageant l’ancienne ministre du Commerce, avocate au Barreau de Cotonou, pour son combat, n’a pas manqué de sensibiliser les femmes à une prise de conscience.
L’apothéose !
Le clou de la cérémonie est l’apparition inopinée de la candidate dans la salle sous la musique de la fanfare, les ovations nourries et le hourra du public. Mains levées, sourire aux lèvres, Me Gbèdo esquisse des pas de danse dans les allées et monte sur le podium. Dans cette ambiance très chaleureuse, elle excite ses fans avec le sacré slogan « Hwenusu ! » qu’elle scanda à plusieurs reprises. Une dizaine de minutes aura suffi à cette femme au destin de roseau pour tenir en haleine ses frères et sœurs mais aussi pour passer son message. « Je suis venue simplement vous remercier, parce qu’on m’a dit que vous avez massivement effectué le déplacement … si je dois gagner en 20111, cela dépend de vous, femmes, de vous jeunes, … je suis venue simplement vous dire merci en attendant la déclaration officielle de candidature… » Après le départ de Me Marie-Elise Gbèdo, les travaux se sont poursuivis avec de part et d’autre, des déclarations de soutien à la candidate.
