LE FORUM DE SOCIALPARTNERS

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


    Yayi BONI doit demander pardon à génoux

    Admin
    Admin
    LE Grande Guide


    Messages : 1565
    Réputation : 0
    Date d'inscription : 29/05/2009
    Localisation : Cotonou

    Yayi BONI doit demander pardon à génoux Empty Yayi BONI doit demander pardon à génoux

    Message par Admin Jeu 7 Oct 2010 - 9:15


    Pour être au second tour en mars 2011, voici la liste des personnalités à qui Yayi doit demander pardon à genoux





    Après son accession à la magistrature suprême, la première des choses qu’a faites le président Boni Yayi, c’est de régler des comptes avec un certain nombre de personnalités. Des hommes politiques de la vieille classe politique aux hommes d’affaires en passant par ses collaborateurs les plus proches, personne n’a été épargné. Ce serait une prétention de vouloir les énumérer toutes tant la liste est longue. Il s’agit simplement de faire ressortir les plus en vue avec qui le chef de l’Etat serait amené à se réconcilier si tant est qu’il compte briguer un second mandat.


    Séfou Fagbohoun


    L’un des principaux artisans de la victoire du candidat Yayi Boni au second tour des élections présidentielles de mars 2006 à travers son parti politique, le Madep, Séfou Fagbohoun a très tôt été jeté en prison par le prince du Changement. Le morceau choisi pour réussir le coup, est que le Coq de Adja-Ouèrè aurait frauduleusement acquis la Sobémap et qu’il fallait le mettre en prison, lui faire rendre gorge afin de réunir des ressources pour le développement du pays. Fagbohoun a ensuite fait la prison avant d’être relâché deux ans plus tard sous caution. L’objectif qui était de fragiliser tant économiquement que politiquement le richissime homme d’affaires n’a pas été atteint car, c’est bien qu’en étant derrière les barreaux qu’il s’est fait élire député à l’Assemblée nationale. Voyant que la mayonnaise n’a pas pris et que l’équation Fagbohoun est toujours d’actualité, le chef de l’Etat a tenté une opération de charme lors de son passage à Adja-Ouèrè quelques mois plus tôt en demandant pardon à l’honorable Séfou Fagbohoun. Hélas, les populations ne l’ont pas cru et sont donc prêtes à en découdre avec lui en réitérant leur soutien indéfectible au président Fagbohoun.


    Sasif


    Opérateur économique de renom et adulé des populations pour les œuvres sociales qu’il mène en leur faveur, Ibrahima Salifou, Sasif pour les intimes n’a ménagé aucun effort pour soutenir le candidat Yayi Boni et travailler à son élection en mars 2006. Non content d’avoir contribué à l’élection de Boni Yayi, Sasif a continué à multiplier les actions sociales en sa faveur afin de lui permettre de rempiler le plus facilement possible en 2011. Mais il a suffit que l’homme crée un parti politique pour faire des critiques constructives à l’encontre du gouvernement afin de l’amener à rester fidèle aux idéaux du départ pour que son malheur commence. Tous ses paiements ont été bloqués au trésor. L’objectif de cet acte étant de l’obliger à ravaler sa vomissure, chose qui n’est pas dans ses habitudes et qu’il ne ferait d’ailleurs pas. Mais ce que les responsables du régime oublient, c’est qu’il faudra nécessairement composer avec Sasif dans la partie septentrionale du pays pour espérer avoir à nouveau la confiance déjà trahie des populations.


    Soulé Mana Lawani


    Fidèle serviteur de Yayi au poste stratégique de ministre des finances, Soulé Mana Lawani sous le fallacieux prétexte qu’il serait coupable de détournement de fonds publics notamment dans l’affaire Cen-sad aura subi toutes les humiliations de ce monde. Après avoir été limogé, le chef de l’Etat l’a mis en accusation devant la Haute Cour de Justice. Ne pouvant rester les bras croisés face à cette situation, le natif de Zinvié à chercher à se défendre pour laver son honneur. Il a suffit qu’il ponde un mémo sur l’affaire Cen-Sad pour qu’on se mette à sa trousse afin de le faire taire à jamais. Mais grâce à la protection divine, tous les coups montés contre lui ont échoué.


    Patrice Talon


    S’il y a quelqu’un qui a investi financièrement dans la campagne du candidat Yayi Boni, c’est l’homme d’affaires Patrice Talon. Selon certaines indiscrétions, il aurait dépensé la bagatelle de 4 milliards Fcfa pour maximiser les chances de l’actuel président à l’époque. Mais comme s’il s’est acheté la mort avec ses propres sous, Patrice Talon a été persécuté par le régime en place. Prétextant de ce qu’il aurait livré d’intrants de mauvaise qualité aux cultivateurs au cours de la campagne cotonnière 2006-2007, le gouvernement l’a éjecté du système et a tout mis en œuvre pour le fragiliser financièrement. Depuis, la récolte cotonnière n’a cessé de baisser montrant que l’homme était d’une très grande utilité pour le secteur.


    Kessilé Tchalla


    Médecin de formation, il fait partie de ceux qui ont suscité encouragé et soutenu la candidature de l’ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Une fois Boni Yayi élu, il s’est éclipsé pour laisser son candidat redresser le Bénin. Mais alors qu’il était en France, on lui fit appel pour venir servir son pays. En dépit de toutes ses contraintes dans l’Hexagone, Kessilé Tchalla a tout laissé tomber pour répondre à l’appel du président de la République. C’est ainsi qu’on lui confia le département de la santé. Acculé par les syndicalistes pour promesse non tenue, le gouvernement voulant se décharger a vu en lui la personne idéale pour servir de bouc-émissaire. Il fut donc limogé sans outre mesure. A l’époque, le gouvernement avait servi au peuple qu’il avait pris un arrêté ministériel de façon unilatérale alors que la question avait déjà été débattue en conseil des ministres. Aujourd’hui, il attend Boni Yayi au carrefour de 2011.


    Janvier Yahouédéou


    A l’issue du 1er tour de la présidentielle de mars 2006, l’honorable Janvier Yahouédéou a préféré le candidat Boni Yayi à son challenger Me Adrien Houngbédji. Lui reconnaissant son talent, sa compétence et son intégrité, le président de la République lui a fait appel pour l’aider à travers ses conseils et opinions à diriger le pays. La confiance s’est établie entre les deux hommes au point où, Janvier Yahouédéou a été positionné sur la liste Fcbe pour le compte des législatives de 2007. Une fois à l’Assemblée nationale, le cadre d’Agonlin est devenu persona non grata au sein de la mouvance présidentielle. Son crime aura été de vouloir dire la vérité. Néanmoins, il n’a pas baissé les bras. Bien au contraire, il a persévéré dans la voie qui est la sienne, celle de la vérité et du vrai développement.


    Kamarou Fassassi


    Kamarou Fassassi en dépit du long parcours qu’il a fait aux côtés du président du Prd, Me Adrien Houngbédji, n’a pas hésité à choisir le candidat Boni Yayi à son détriment lors du second tour des élections présidentielles de 2006. Finalement, il n’aura rien gagné de ce ralliement si ce n’est des attaques gratuites de la part des caciques du régime en place. Des attaques qui ont été couronnées par une mise en accusation devant la Haute Cour de Justice.


    Samou Adambi


    Samou Adambi a été pour le régime du Changement l’orange qu’on jette après l’avoir pressé jusqu’aux pépins. En effet, c’est lui qui a été utilisé pour faire face à son collègue député Gbadamassi quand il s’est agi de prendre contrôle de Parakou avec tout ce que cela contenait comme risques. Ne s’accordant pas avec le régime Yayi sur certains détails, il a préféré avoir son propre parti politique afin de mieux apporter sa contribution à la construction de la Nation. Mais c’était l’erreur à ne pas commettre car avec son parti le Rdi-Anfani, il est désormais considéré comme un opposant essuyant menaces et insultes.





      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai 2024 - 22:06