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    Comment se protéger de la pollution de l’air ?

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    Comment se protéger de la pollution de l’air ? Empty Comment se protéger de la pollution de l’air ?

    Message par Admin Jeu 1 Oct 2009 - 14:16

    Comment se protéger de la pollution de l’air ?



    Qu’on soit dans un embouteillage, obligé de respirer les gaz d’échappement des véhicules, qu’on observe la fumée noire crachée par des cheminées d’usines ou que l’horizon disparaisse caché par le smog d’une chaude journée, la pollution de l’air nous saute aux yeux et aux poumons et ses conséquences semblent fatales. Mais selon les spécialistes, l’homme peut se protéger à travers certaines précautions.

    Devant la pollution de l’air, on se sent souvent impuissants. On a peine à concevoir qu’elle puisse résulter de nos milliers de petits gestes quotidiens, comme laisser rouler son auto au ralenti ou acheter des aliments importés du bout du monde. On peut aussi se dire qu’elle dépend de la grande industrie, sur laquelle on a peu de prise. Et puis, la pollution de l’air nous arrive souvent d’un autre continent, portée par les vents. On peut évidemment éviter le plus possible de se retrouver dans des environnements pollués. Mais, on est tous inévitablement soumis, à des degrés divers, à la pollution atmosphérique. Il existe deux grandes mesures pour minimiser les impacts sur la santé, soit le renforcement du système immunitaire et la consommation d’antioxydants. Avoir un système immunitaire vigoureux pourrait diminuer la vulnérabilité et les risques associés à la pollution, d’après la diététiste-nutritionniste Caroline Trudeau, de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (Inaf) de l’université Laval de Québec. « En général, un mode de vie sain (activité physique, gestion du stress, qualité des relations humaines, sommeil suffisant, etc.) et une saine alimentation contribuent à renforcer le système immunitaire », indique-t-elle. Selon elle, on doit s’assurer de consommer suffisamment de calories et de protéines. Il est tout aussi important de ne pas faire d’excès, en particulier de matières grasses, de sucre et d’alcool. « Privilégier une alimentation aussi variée que possible, incluant beaucoup de fruits et légumes, est l’une des meilleures façons d’avoir un apport adéquat de nutriments, en particulier les vitamines et les minéraux », poursuit-elle. On retrouve surtout les antioxydants dans les fruits et légumes, particulièrement les petits fruits : bleuets, mûres, canne berges, framboises, fraises et pruneaux. Du côté des légumes, l’artichaut, l’asperge, le brocoli, le chou rouge, le poivron jaune et les pommes de terre en contiennent beaucoup. Et il ne faut pas oublier les légumineuses, particulièrement les haricots blancs et les rognons. Selon la spécialiste, un plus grand apport d’antioxydants pourrait aider à combattre le stress oxydatif engendré par les polluants atmosphériques, même si les preuves à ce sujet ne sont pas encore tout à fait claires. « Une des meilleures manières d’augmenter son apport d’antioxydants est de consommer plus de fruits et légumes, en particulier ceux qui sont les plus colorés : orange, rouge, jaune, violet ou bleu. L’idéal est de les consommer le plus frais et le moins transformé possible et de tendre vers 10 portions par jour », conclut-elle. Aussi pour les personnes à risque comme les nourrissons, les jeunes enfants, les personnes âgées et ceux atteintes de maladies cardiaques et respiratoires chroniques, il des mesures à prendre. En effet, il leur faut demeurer à l’affût des conditions de smog et des avertissements émis par les autorités de santé publique, éviter les efforts physiques intenses durant les jours les plus pollués, surtout aux moments les plus critiques de la journée, en fin de matinée et d’après-midi. Surveiller ses symptômes, ajuster sa médication au besoin, et consulter si nécessaire. Quand aux personnes physiquement actives, ils doivent persister dans la pratique de l’exercice physique, à moins d’être atteints de problèmes respiratoires ou cardiaques chroniques. L’entraînement présente plus de bienfaits que l’air pollué ne provoque de méfaits. En ville, il faut s’entraîner, si possible, en dehors des heures de pointe, idéalement tôt le matin, avant que les véhicules n’aient envahi les voies de circulation, et loin du centre-ville. Et si l’indice de pollution de l’air est particulièrement élevé, il est conseillé de s’entraîner à l’intérieur.

    Réduire la pollution de l’air

    Différents organismes publics, de même que des organisations de la société civile dont proposent des mesures qu’on peut appliquer soi-même pour réduire la pollution de l’air. Diminuer l’utilisation de la voiture, encore davantage pendant les épisodes d’alerte au smog. Mais il faut surtout privilégier le transport en commun, le covoiturage et le transport actif, c’est à-dire la marche, le vélo, les patins à roues alignées, etc. Aussi il est aussi nécessaire de garder son véhicule en bon état et respecter une conduite écologique : respecter les limites de vitesse, ne pas accélérer trop rapidement, éviter, en hiver, de faire réchauffer sa voiture trop longtemps, éviter le chauffage au bois à la maison, à moins d’utiliser un poêle certifié et avoir une demeure bien isolée. Aussi selon les spécialistes, il faut privilégier l’achat de produits locaux plutôt que ceux provenant de l’étranger pour l’économie d’énergie que cela représente, c’est à-dire moins de transport, moins d’emballage, compenser sa production personnelle de gaz à effet de serre (automobile et voyages en avion, par exemple) en plantant des arbres (qui captent et fixent le CO2) ou en achetant des « crédits de carbone ». On se procure ces crédits auprès d’organisations « vertes » qui investissent notre argent dans des projets permettant de réduire la production de gaz à effet de serre (énergies renouvelables, efficacité énergétique, récupération et utilisation du méthane, reboisement, séquestration du carbone, etc.). En achetant des crédits de carbone, on permet donc que moins de gaz à effet de serre soient libérés dans l’atmosphère, ce qui peut contrebalancer pour la production dont nous sommes individuellement responsables.

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