Le chef de l’Etat se prépare à faire très prochainement, la revue de sa troupe ministérielle et profiter pour opérer un réaménagement politico technique. Quelle sera la vision du patron du Changement et quelle sera l’ossature de la prochaine équipe dirigeante du pays ?
La présente crise économique mondiale doublée de la mauvaise gestion des ressources de l’Etat par ce gouvernement avec pour bonus les nombreux scandales qui ont appauvris les caisses du pays, le président aura-t-il autre solution que de réduire l’effectif pléthorique des ministres de son gouvernement ?
Le chef de l’Etat qui se prépare à passer en revue sa légion de ministres afin d’y opérer un réaménagement technico politique devrait être dans un dilemme. Deux situations et des plus embarrassantes se présentent certainement à lui.
La première consiste à ignorer les plaintes des populations et continuer avec sa méthode de gestion qui consiste à surcharger le gouvernement de ministres accroissant ainsi les charges au sommet de l’Etat.
L’autre pourrait lui permettre de se rendre à l’évidence de la misère du peuple qu’il dirige et profiter pour corriger les erreurs du passé qu’il a s’accumulées un peu trop. En analysant la première situation, on peut sans se tromper reconnaître qu’il y a plus d’inconvénients que d’avantages pour le chef de l’Etat et le peuple béninois. Les inconvénients sont de divers ordres ; si le chef de l’Etat se résout à continuer avec sa fameuse politique, il s’attendra à deux choses. L’une sera de continuer à gaspiller les ressources de l’Etat pour des résultats que nous connaissons tous. La conséquence directe sera de perpétuer la famine et de la misère avec pour sanction politique en 2011, la défaite à la présidentielle.
L’autre sera de toujours se faire entourer des amateurs politiques qui non contents de gruger le pays vont forcement le précipiter dans le décor. La solution qui semble s’adapter au dilemme dans lequel se trouve aujourd’hui le chef de l’Etat est la deuxième situation.
Écouter le peuple pour s’inspirer afin de diminuer l’effectif de son gouvernement qui semble peser énormément sur les ressources du pays. Dans ce cas, il serait opportun d’accompagner cette situation par des réflexions à ne point commettre des bévues.
Ainsi donc en faisant les tours et détours des différents ministères départements, celui occupé par le ministre d’Etat en charge de la coordination de l’action gouvernementale est à tout point de vue la cheville ouvrière de ce régime est incontournable.
Le ministère de la Défense dirigé par Issifou Kogui N’douro est aussi indispensable. les ministères de la Santé, de l’Intérieur, des Finances, de l’Agriculture, des Affaires étrangères, de la Décentralisation, de la Fonction publique, de la Justice, de la Communication, de l’Environnement… et les trois ordres d’enseignement sont des départements qui de part leurs différentes fonctions spécifiques sont à conserver.
Par contre le ministère de l’Urbanisme doit retourner à l’Environnement. Celui des Recherches pétrolifères et de l’Energie sont à regrouper parce que les fonctions s’assemblent et ne sauraient être dissociées.
Le ministère du Commerce ne peut-il pas être rallié à nouveau au tourisme et à l’artisanat ? Indiscutablement, le ministère de l’Industrie et celui des Petites et moyennes entreprises doivent fusionner pour cesser de peser inutilement sur les deniers publics.
Le ministère des Micros finances doit être arrimé à celui des Finances ; celui de la Réforme administrative doit être recollé à la Fonction publique. L’Economie maritime doit faire valoir ses compétences sous le giron des Transports et des Travaux publics.
Le terrain étant ainsi déblayé, il ne revient plus qu’au chef de l’Etat de s’inspirer de ce travail qui lui permettrait de réduire huit ministères. Cela pourra éviter à notre pays, la banqueroute.