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Présidentielles de 2011 : Pierre Osho, le candidat qui s’engage ! :
L’ancien ministre de la défense du Général Mathieu Kérékou, M. Pierre Osho sera bel et bien sur la ligne de départ de la course au Palais de la Marina en 2011. C’est désormais une certitude. Ceux qui ont suivi l’émission « Actu Matin » du 26 octobre 2010 sur la chaîne de télévision privée Canal 3 ont dû s’en convaincre définitivement. Et pour la cause, Pierre Osho se présente pour redonner véritablement espoir au peuple béninois, lui qui a été formé à l’école du Chef de tous les « maçons » du Bénin. Sa campagne électorale ne sera celle des promesses sans lendemain, mais celle des engagements précis.
La course au Palais de la Marina en 2011 ne se fera pas sans Pierre Osho. Lentement mais sûrement, cet homme qui est un pur produit du Général Mathieu Kérékou auprès de qui il a beaucoup appris tisse sa toile. Sa méthode de conquête du pouvoir tranche avec l’hypocrisie et la démagogie. Contrairement à ses potentiels concurrents, Pierre Osho n’entend rien faire sans associer les Béninois. Et c’est ce qui justifie le périple qu’il effectue depuis quelques mois à travers tout le Bénin et qui l’a déjà conduit dans les départements du Mono-Couffo, du Zou-Collines et de l’Atacora. Pour Pierre Osho, rien ne sert de rester cloîtrer dans les quatre mûrs d’un bureau cossu de Cotonou pour dire qu’on veut conquérir le pouvoir. Il faut descendre sur le terrain et aller au contact des populations et vivre avec elles les réalités qu’elles vivent chaque jour afin d’élaborer un programme de société qui reflète leurs aspirations profondes. C’est d’ailleurs à cet exercice que se livre depuis des mois l’ancien ministre de la défense du Général Mathieu Kérékou qui était du 30 au 31 novembre dernier au contact des populations des communes de Natitingou, de Kouandé et de Tanguiéta avec qui il a partagé sa vision de la gestion du pouvoir. A Natitingou, à Kouandé comme à Tanguiéta, Pierre Osho a échangé avec les populations sur des thèmes d’intérêt local qui prennent en compte leurs propres aspirations. Il n’y a pas eu de thèmes imposés. Et profitant de l’occasion qui lui a été ainsi offerte, l’ancien ministre du Général Mathieu Kérékou n’a pas ménagé dans ces propos le gouvernement du Dr Boni Yayi encore moins la classe politique. Pour Pierre Osho, le gouvernement Yayi n’a pas de méthode. Il fonctionne sans une ligne directrice et c’est ce qui fait que les mesures qu’il prend ne sont jamais couronnées de succès. « Boni Yayi fait trop de propagande plutôt que de poser des actes concrets », a remarqué le ministre Pierre Osho. Pour appuyer sa déclaration, il a tiré des exemples dans la manière dont les mesures relatives à la gratuité de l’enseignement primaire et maternelle, la gratuité de l’inscription des filles en classes de 6è et de 5è, la gratuité de la césarienne…ont été décrétées. Prenant l’exemple de la gratuité de l’inscription des filles en 6è et en 5è, Pierre Osho a constaté que cette mesure pêche dans sa mise en oeuvre en ce sens qu’elle a engendré la déscolarisation des garçons. La question de la construction des infrastructures routières est aussi revenue dans les échanges que Pierre Osho a eus avec les populations de Natitingou, de Tanguiéta et de Kouandé. Pour Pierre Osho, le gouvernement du Dr Boni Yayi a péché en négligeant le grand projet de bitumage des voies reliant les Chefs-lieux des communes élaboré jusqu’à un certain niveau par le Général Mathieu Kérékou. Il a regretté que sur ce point et sur bien d’autres, l’Etat n’a pas été une continuité. Bien d’autres sujets ont été aussi abordés. Outre le gouvernement, la classe politique n’a pas été ratée par le ministre Osho. Et c’est pour répondre à ceux qui veulent changer de chauffeur qu’il s’est adressé. Pour Pierre Osho, il y a véritablement un problème lorsqu’on entend la classe politique parler ainsi. Et c’est à juste titre qu’il s’est demandé pourquoi les gens ne s’étaient pas assurés que celui à qui on a confié le véhicule avait le permis et maîtrise bien le code de la route. Selon Pierre Osho, il faut confier les destinées de notre pays à un homme d’expérience, un homme compétent et au parcours connu. Et c’est sans fausse modestie qu’il se retrouve à travers ce portrait robot de l’homme qui pourra diriger le Bénin pour les cinq années à venir. De façon caricaturale, il a indiqué que le Chef de tous les maçons du Bénin a été son patron et qu’il faut donc confier la construction du Bénin moderne à celui qui a été l’apprenti attentif de celui-là. A la différence de ses concurrents, la campagne pour la présidentielle de 2011 que fera Pierre Osho ne sera pas une campagne de promesse, mais une campagne d’engagement. Et c’est ce qui fait l’originalité de sa démarche.
Osho et le 26 octobre 1972
Très alerte sur les questions de développement, Pierre Osho assume aussi parfaitement sa responsabilité lorsqu’il s’agit de se prononcer sur certains faits qui ont marqué l’histoire politique de notre pays. Et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a accepté volontier l’invitation que lui ont adressée nos confrères de Canal 3 pour parler du 26 octobre 1972, date à laquelle les militaires ont changé le cours de l’histoire politique du Dahomey en renversant le régime du triumvirat Maga-Ahomadégbé-Apithy. Sacrifiant à un devoir de restituer à la génération montante l’histoire politique de notre pays, le ministre Pierre Osho est longuement revenu sur le contexte dans lequel est intervenu le coup d’Etat militaire du 26 octobre 1972. Les explications qu’il a apportées étaient si intéressantes au point où l’émission au cours de laquelle il est intervenu a été rallongée d’une heure. La célébration du 38è anniversaire de la révolution de 1972 a revêtu pour le ministre Osho un caractère très particulier. C’est en effet ce jour qu’il a choisi pour réaffirmer qu’il est candidat à la présidentielle de 2011. Juste après l’émission, il est allé se faire enrôler dans le cadre de la réalisation de la Lépi avant de prendre le week-end d’après la route du Nord pour sa tournée de prise de contact avec les forces de mobilisation citoyenne de Tanguiéta, de Natitingou, de Kouandé et des communes voisines.
