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    Révélation de la musique béninoise: Ramou, le nouveau germe qui éclot

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    Révélation de la musique béninoise: Ramou, le nouveau germe qui éclot Empty Révélation de la musique béninoise: Ramou, le nouveau germe qui éclot

    Message par Admin Jeu 25 Nov 2010 - 10:53


    Révélation de la musique béninoise: Ramou, le nouveau germe qui éclot



    Révélation de la musique béninoise: Ramou, le nouveau germe qui éclot Ramou-150x150


    Elle s’ouvre comme une fleur dans le jardin musical béninois et s’impose par la qualité de son timbre vocal. Sorti le 17 juillet 2010, remarqué par le jury des trophées Bénin Golden Awards 2010, son premier album (Irè Nikan) a déjà le vent dans les voiles. Ramou porte en elle les éléments de la réussite. Retour sur les traces d’une artiste aux talents exceptionnels qui, depuis peu, fait la fierté des mélomanes béninois.


    Prix du meilleur album de musique moderne d’inspiration traditionnelle au Bénin Golden Awards (BGA) 2010, cinq mois après son lancement, l’album « Irè nikan (c’est toi seul) a confirmé qu’aux « âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années ». Le succès de celui-ci s’explique par l’originalité de son contenu.

    Constitué de 11 titres scandés dans de l’acoustique. Le succès que connaît cet album a des secrets que sa génitrice dévoile : « Je tiens à valoriser les vêtus de mon continent, les richesses de mon pays.

    On en a suffisamment mais on n’en est pas conscient. J’exploite tout ce qui est traditionnel au Bénin : Zinli, Kaka, Akpala, Gangan houn, Tchingoumè… », a expliqué Ramou, fière et très jalouse de sa culture. Ecoutez « Win vivè » et vous serez convaincus de ces choix musicaux qui la logent nettement au diapason des artistes aux qualités vénérées.

    Le titre « Win Vivè » qui lui a valu le trophée BGA 2010, en une durée de 4 minutes vingt-quatre secondes, vous inondent de plaisir. Musique moderne et traditionnelle fusionnent et donnent du gospel chanté avec une voix salvatrice. Difficile de ne pas approuver la délibération du jury des trophées BGA ce jeudi 04 novembre.

    Ramou au contact de la musique

    Naturelle peut-être, mais la voix de Ramou est le fruit d’un long travail. Elle a eu le temps de beaucoup travailler sa voix, sa technique. C’est depuis le secondaire qu’elle est mordue du micro. Mais l’aventure ne démarrera effectivement qu’après son baccalauréat.

    Choriste de scène, choriste de studio, avec sa voix à multiples caractéristiques (alto, soprano, ténor), Ramou servait les mélomanes depuis un bout de temps, mais de façon anonyme. Tenez ! Sa première entrée en studio s’était faite en 2007 en tant que choriste sur l’album « Avi ma démè » de Jonny Sourou. Sur beaucoup d’autres albums également, elle a posé sa voix.

    Avec son talent à peine voilé, elle s’est faite, très tôt remarquée par nombre d’artistes de renom, dont Zeynab, qui la sollicitent pour des spectacles live, comble même de son talent. Polyglotte, la vedette l’est également. La preuve, sur son tout premier album qui se révèle aujourd’hui comme un coup d’essai bien réussi, l’artiste a chanté dans plusieurs langues nationales. A titre illustratif, on peut citer entre autres, le Yoruba, le fon.

    Et pourtant, elle est de la partie septentrionale du pays. Voilà donc une preuve tangible de la dimension exceptionnelle de cette artiste dont l’avenir est véritablement prometteur, même si jusque là, elle est sans promoteur.

    Qui est Ramou ?

    Originaire de Matéri, un village bercé par les vents du Nord, Ramounath Sambieni vit le jour le 04 janvier 1987 sous un ciel ensoleillé de Bohicon, dans le Centre-Bénin où elle fit ses études primaires. Une fois son CEP en poche, elle atterit à Cotonou où elle grandit, poursuit ses études et vit actuellement.

    Aux allures simples, Ramounath semble prendre la vie du bon côté. On la voit rarement, le visage crispé. A qui doit-elle son sourire d’enfant ? Difficile d’y répondre. Mais on peut soupçonner un don naturel vu la spontanéité qui caractérise ce sourire parfois attrayant et désarmant.

    Parlant de qualité, en attendant qu’elle nous fasse découvrir ses défauts, Ramou fait montre d’une humilité de sage, d’une sympathie qui vous installe confortablement. Elle a du charisme. Une fois à son contact, elle apparaît comme une vieille connaissance qui communique avec vous, avec aisance.

    Elle respire la communication en fait. Et cela se justifie bien évidemment puisque l’artiste fait des études de communication. D’ailleurs, elle prépare actuellement, une licence en communication et action publicitaire dans une école privée de la place, et en linguistique à l’université d’Abomey-Calavi au département de la Faculté Des Lettres, Arts et sciences Humaine (FLASH). De manière subtile, Ramou met sa formation au service de son art avec la conviction que musique et études peuvent se compléter : « Il n’y a pas question d’abandonner la musique, les études encore moins.

    La musique ce n’est pas seulement le son. C’est aussi l’écriture des textes », a-t-elle martelé. Il faut dire que sur scène, elle tient en haleine et suscite l’adhésion du public. Et quand ses cordes vocales vibrent, sa voix ne demande pas si vous êtes mélomane avant de vous enivrer.




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