Face à la tension politique persistante Sam Adambi déclare “En 2011, Boni Yayi doit rendre le tablier en douceur à qui de droit’’

Face à la tension politique persistante : Sam Adambi déclare “En 2011, Boni Yayi doit rendre le tablier en douceur à qui de droit’’

Au lendemain du boycott de l’ouverture de la deuxième session budgétaire de l’Assemblée nationale par les députés, l’honorable Sam Séïdou Adambi s’est adressé à ses militants de la ville de Parakou à travers un message radiodiffusé.

Le député Sam Séïdou Adambi a toujours la dent dure contre le chef de l’Etat. Après le boycott de l’ouverture de la deuxième session budgétaire de l’Assemblée nationale par les députés en leur grande majorité, l’ancien maire de Parakou a tenté d’expliquer aux populations de cette ville, les raisons ayant motivé ses collègues de l’Assemblée nationale à boycotter ladite cérémonie.

Pour Sam Séïdou Adambi, les députés ayant boycotté la session sont pleinement dans leur droit. Des comportements de l’Exécutif tendant à bafouer l’autorité du Parlement sont à l’origine des reports répétés des sessions parlementaires. Tout au long de l’actuelle législature, les parlementaires auraient été soumis à des caprices indescriptibles du gouvernement en complicité avec le président de l’institution parlementaire. C’est pourquoi, il a trouvé utile la démarche de ses pairs qui ont purement rejeté l’invitation de Mathurin Nago. En ce qui concerne les députés de la mouvance qui ont manqué à l’ouverture de la session, Sam Séïdou Adambi a justifié ce geste par le fait qu’ils ont compris que leur présence au sein du camp présidentiel n’était que du suivisme et il fallait montrer à Boni Yayi qu’ils en ont marre. Et comme il en a pris l’habitude depuis quelques temps, Sam Séïdou Adambi est revenu sur la gestion faite du pays par le président Boni Yayi. Le bilan risque d’être catastrophique pour le régime, a-t-il déclaré.

De plus, l’ancien maire de Parakou a mis en garde le chef de l’Etat et son entourage. “En 2011, Boni Yayi doit rendre le tablier en douceur à qui de droit’’, a martelé le député. Sa crainte serait que des individus zélés se prépareraient à créer une instabilité politique afin de rendre le pays difficile à gouverner au successeur de Boni Yayi. Toujours est-il qu’on sent une constance dans les propos de Sam Séïdou Adambi depuis un moment sur l’imminence d’un échec de Boni Yayi aux prochaines élections .