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    PASCAL KOUPAKI TROTTE A TOGE DE TECHNOCRATE POUR CELLE DE LA POLITIQUE

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    PASCAL KOUPAKI TROTTE A TOGE DE TECHNOCRATE POUR CELLE DE LA POLITIQUE     Empty PASCAL KOUPAKI TROTTE A TOGE DE TECHNOCRATE POUR CELLE DE LA POLITIQUE

    Message par Admin Lun 4 Oct 2010 - 11:50




    PASCAL KOUPAKI TROTTE A TOGE DE TECHNOCRATE POUR CELLE DE LA POLITIQUE





    PASCAL KOUPAKI TROTTE A TOGE DE TECHNOCRATE POUR CELLE DE LA POLITIQUE     Koupaki1


    (Une stratégie suicidaire pour Boni Yayi en 2011)



    C’est désormais officiel, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki devient un homme politique. Il a fait ses premiers pas dans cette arène où tous les coups sont permis hier. Cette nouvelle qui a surpris plus d’uns, suscite interrogation dans l’opinion publique et mérite une analyse. Est-ce pour accompagner Boni Yayi dans l’aventure de 2011 ou pour fragiliser Adrien Houngbedji dans la partie méridionale du pays ?


    Par le truchement d’un congrès extraordinaire organisé au stade de l’Amitié de Cotonou hier 3 octobre 2010, Pascal Irénée Koupaki trotte sa toge de technocrate pour celle de la politique. En effet, réunis pour son congrès, le parti Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn) de la ministre de l’artisanat Claudine Prudencio a porté à sa tête le désormais président de parti Pascal Irénée Koupaki. Le ministre d’Etat chargé de la prospective, du développement et de la coordination de l’action gouvernementale affectueusement appelé par ses admirateurs vice-président est depuis hier chef de parti. Quelle mouche l’a piqué ? Nul ne le sait. Comme une traînée de poudre, la nouvelle a fait le tour de la ville de Cotonou et de ses environs. Beaucoup ne voulaient pas y croire jusqu’à ce que l’information soit relayée par les médias locaux. Il se raconte que à son investiture, la perspective de 2011 avait été évoquée, raison de plus pour que les gens y voient derrière, une manœuvre de Boni Yayi pour les échéances de 2011. Pour les observateurs avertis de la politique béninoise, le fait de faire de Pascal Irénée Koupaki, président de l’Udbn entre dans une stratégie de le faire candidat pour le scrutin de 2011. Ceci pour émietter les voix de la partie méridionale du pays en vue de fragiliser le candidat de l’Un Adrien Houngbédji. Si cette information s’avérait, il faut quand même y voir des insuffisances. En effet, le ministre d’Etat a toujours évité d’aborder des questions politiques dans le pays. Il n’a jamais eu à faire une aventure politique à quelque niveau que ce soit et n’a aucune base électorale. Beaucoup sont les Béninois qui ne connaissent même pas sa localité d’origine. Or en Afrique et plus précisent au Bénin, il faut faire ses premières armes chez soi, convaincre ses frères et sœurs avant de prétendre aller plus loin. De plus, Koupaki ne dispose d’aucune machine électorale derrière lui si ce n’est les partisans de Boni Yayi. Le ministre d’Etat est plus connu à Cotonou dans le milieu intellectuel et par ceux qui s’intéressent à la gestion du pays que par le bas peuple. La preuve, il ne participe même pas aux manifestations organisées par les Fcbe pour soutenir le chef de l’Etat. On voit mal ce dernier faire mouche au Sud si ce n’est pour fragiliser davantage Boni Yayi en grappillant encore dans ses maigres voix. Le plus grand risque dans cette stratégie qui est digne d’un film de science fiction si tant est que Koupaki veut être dans les startings block pour la magistrature suprême est le scénario catastrophe pour Boni Yayi. Il ne sera pas exclu que par l’entrée en scène du président de Udbn, le président de la République ne passe pas le cap du premier tour et se retrouve 3e par exemple. Dans ce cas, un Koupaki 4e et au pire des cas 3e devant son chef, par exemple, n’aura plus de compte à rendre à son compagnon de misère et pourra dealer ses voix contre son avenir politique auprès de l’un des challengers du deuxième tour. Lui sera toujours en scelle alors que son ancien patron sera hors jeu. Si cette décision de l’entrée en politique du ministre d’Etat est prise par le puissant conseiller politique de Boni Yayi pour fragiliser l’électorat méridional en se faveur, il faut dire que cette idée est mal mûrie dans la meure où le risque de voir Boni Yayi sorti du jeu au premier tour est grand. Le fait de jouer sur la fibre régionaliste pour les enjeux politiques a une limite. On voit mal, un homme du Sud qui n’est pas satisfait de la gestion de Boni Yayi voter pour Koupaki s’il sait que ses voix seront données au chef de l’Etat. Le seul scénario avantageux pour la mouvance présidentielle est qu’il batte campagne pour Boni Yayi en 2011 et là aussi difficile de dire qu’il soulèvera des foules. Bref, il faut dire que le ministre d’Etat a toujours fait preuve d’hypocrisie en déclarant plusieurs fois qu’il ne voulait pas faire de la politique. Aujourd’hui, qu’est ce qui l’a poussé dans cette aventure, lui seul pourra répondre.


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