Affaire Talon au Bénin: des organisations de défense des droits de l’homme s’alarment
Le président béninois Boni Yayi le 9 janvier 2013 à Ottawa
Par RFI
Plus d'une semaine après le non-lieu prononcé par la chambre d'accusation de la cour d'appel de Cotonou, les six personnes détenues dans le cadre de l'affaire Talon n'ont toujours pas quitté la prison. Accusées de tentative d'empoisonnement et de coup d'Etat contre le président Boni Yayi, elles ont pourtant bénéficié d'un non-lieu confirmé en appel. Mais l'Etat béninois et le président se sont pourvus en cassation, et pour les autorités judiciaires les libérations doivent être suspendues. Une interprétation du code de procédure pénal que dénoncent nombre d'organisations de défense des droits de l'homme. Parmi elles, le centre Africa Obota.
Urbain Amégbédji (Président du centre Africa Obota)
Toute personne accusée d'une faute est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été démontrée...
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