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    Entretien avec le premier vice-président de l’Assemblée, André Dassoundo:« L’alternance doit être faite parce que nous sommes mal gouvernés»

    guyardo
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    Message par guyardo Mer 1 Déc 2010 - 16:54


    Entretien avec le premier vice-président de l’Assemblée, André Dassoundo:« L’alternance doit être faite parce que nous sommes mal gouvernés»



    Artisan de première heure du régime du Changement, l’honorable André Dassoundo a désormais tourné la page Yayi. Désormais aux côtés de Abdoulaye Bio Tchané, le premier vice-président de l’Assemblée nationale béninoise explique dans cet entretien réalisé lors d’une de ses descentes à Dassa-Zoumé, les raisons de sa rupture avec Boni Yayi au profit du président de la Boad et parle de la gouvernance à l’ère du Changement qu’il juge mauvaise. Membre de la Commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cps-Lepi il apprécie aussi la mise en œuvre de cet outil de fiabilisation du fichier électoral.

    L’Evénement Précis : Qu’est ce qui vous amène au CEG de Dassa ce dimanche ?

    André Dassoundo : Vous savez que Dassa, c’est ma ville natale et à un moment donné, il est de bon ton de descendre pour voir les miens et profiter pour leur dire de s’enregistrer.

    Parce que s’ils ne s’enregistrent pas, il risque de se passer de leur droit civique pour dix ans. C’est pour cela que je suis venu leur dire de se faire enrôler dans le cadre de la confession de la Lépi et comme il faut joindre l’acte à la parole, je suis venu donner l’exemple pour qu’ils sachent ce soir, demain ou après demain que cette liste en phase d’établissement est indispensable pour la vie civique mais aussi pour le développement de notre localité.

    Entant que membre de la CPS LEPI, vous avez certainement fait un tour dans les différents lieux d’enrôlement installés dans les arrondissements de la commune de Dassa pour vous s’assurer du déroulement du processus : qu’avez-vous constaté ?

    Je suis membre de la CPS et c’est à ce titre que je me suis donné le droit de faire le tour des arrondissements de la commune de Dassa Zounmè. Il est évident que tout ne marche pas à cent pour cent, nous avons constaté qu’il y a des Kits en panne, qu’il y a des problèmes d’électricité, de décharge de bactérie, et aussi quelques problèmes d’imprimante. Tout ça est observé et noté. Nous allons mettre les bouchés double pour corriger ces imperfections.

    Avec ces problèmes, Dassa accuse déjà de retard dans le délai imparti ?

    Effectivement, Dassa accuse de retard dans le délai imparti mais à la CPS-LEPI, comme nous avons eu à le faire ailleurs, nous allons compenser certainement la période indiquée, et si tout le monde n’arrive pas à se faire enregistrer nous serons obligés de faire les prolongations pour permettre à tout le monde de se faire enroler.

    Vous qui êtes au cœur de la CPS-LEPI, il y a des récriminations politiques autour de la réalisation de la lépi, d’aucuns demandent un consensus autour du processus de la Lépi. Et pourtant, vous foncez dans le processus ?

    Nous ne fonçons pas, nous avons fait une loi qui nous permet de mettre en place la liste électorale permanente informatisée. Dans la loi, on ne nous a pas dit que c’est pour les élections de 2011 et à ce titre, nous faisons notre travail de façon technique.

    Si au 31 décembre 2010 nous sommes prêts dans la réalisation de la lépi pour aller aux élections avec la liste, nous sommes prêts pour faire cela. Si au 31 décembre, la liste n’est pas prête, nous sommes les législateurs, nous allons décider.

    Concrètement parlant, est ce que la liste sera prête avant le 31 décembre prochain ?

    Nous le faisons au rythme qui est le notre maintenant, elle est prête ou elle n’est pas prête, nous allons voir. Ce qui est sûr, c’est que nous ne voulons pas escamoter des étapes, nous n’allons pas dire aussi qu’obligatoirement, c’est ce qu’il faut faire.

    Mais nous pensons que c’est un outil indispensable pour la gestion tout simplement de notre pays. Et c’est pour ça que nous avons demandé à toute la population de sortir pour se faire enrôler parce que c’est très important.

    Comme je l’ai dit tout à l’heure, si au 31 décembre, nous constatons que la liste n’est pas prête, nous sommes les législateurs, nous allons décider de ce que nous allons faire. Dans tous les cas, les élections auront lieu et à bonne date et le 06 avril, un président sera élu et va prêter serment.

    D’aucun disent que si le délai ne suffisait pas, c’est la CPS qui va prolonger le délai. Vous qui connaissez le règlement de la CPS et la loi sur la lépi, qu’en dites vous ?

    La CPS a un budget et une programmation jusqu’à la fin de décembre. Si à la fin de ce mois, il y a des choses qui ne sont pas mises en place, on verra et on va aviser. C’est le parlement encore qui doit s’occuper de cela.

    Président Dassoundo, d’ici mi-décembre, la Cena doit être installée et pourtant la Cps est toujours en activité. Quand est-ce que la Cena sera-t-elle installée?

    On verra bien puisqu’on ne nous a dit nulle part que la vie de la Cps ne doit être aliénée à l’installation de la Cena. La Cena doit pas être installée et je pense que nous sommes dans les débats pour les règles générales.

    On aurait pu déjà arrêter la forme que cela doit prendre, depuis jeudi dernier. Nous n’avons pas pu et on ne s’est pas entendu sur ça le vendredi aussi. Mais nous nous sommes convoqués pour ce lundi 29 novembre à l’Assemblée pour examiner la question.

    Je pense que les députés toutes tendances confondues savent qu’il est nécessaire d’installer la Cena parce que si nous n’avons pas une Cena, nous ne pouvons pas avoir les élections. Nous sommes conscients de cela et nous allons le faire.

    Vous rassurez donc l’opinion publique qu’il y aura une Cena dans les jours à venir !

    Je rassure et je confirme qu’on aura une Cena. On peut accuser de retard mais le génie béninois fera qu’on aura une Cena. Cette dernière va mettre en place le dispositif électoral et nous irons aux élections à bonne date.

    Je confirme que le 06 avril 2011, il y aura un président de la république, que ce soit l’ancien qui rempile ou qu’il y ait un nouveau, dans tous les cas, il y aura un président qui va prêter serment le 06 avril.

    Fcbe bon teint, vous avez longtemps fait partie du cercle fermé des premiers soutiens du Dr Boni Yayi. Mais depuis plusieurs mois, vous dénoncez vigoureusement certains disfonctionnements du Changement. Qu’est ce qui explique ce revirement ?

    Ce que nous avons réclamé aux côtés du Chef de l’Etat, c’est des choses simples. Nous avons demandé notamment qu’à chaque fois qu’il y a quelque chose à faire au plan national, qu’on s’arrête pour faire des réglages, mais jamais cela n’a été fait.

    Nous avons dit qu’on va faire la lutte contre la corruption, aujourd’hui. Il y a plus de corrompus qu’avant. Or ça nous embête. Et c’est pour ça que nous avons levé le ton pour dire qu’il faut qu’on règle les questions de corruption puisqu’il y a un groupe de gens qui emportent tout le capital, tout le nécessaire, tout ce que le pays a de bien pour eux seuls et ça ne peut pas se passer comme ça ! C’est-à-dire qu’il y a des gens qui grugent les populations, qui prennent cent milliards de francs dans un pays pauvre comme le Bénin et qui sont là et qu’on laisse impunis. On dit que c’est ICC, je dis non.

    On a dit que nous allons lutter contre la corruption et donc il faut frapper très fort sans complaisance. Nous avons dit que nous allons tout faire pour avoir une croissance à deux chiffres. Nous n’avons pas la croissance mais le pire est que nous avons reculé par rapport à la croissance au moment où nous l’avons pris en 2006.

    Ça fait un problème pour nous. Vous avez vu la dernière fois transparency international qu’a fait son classement et le Bénin a reculé même sur le point de la démocratie. Ce sont des choses qui nous interpellent et c’est pour ça que nous, nous disons de temps en temps non. Faisons les choses de façon propre.

    La mauvaise gouvernance est devenue la règle et on doit pouvoir corriger ça. Que vous aimez le type ou que vous ne l’aimez pas, il y a un certain nombre de choses que vous devez faire dans le sens de la bonne gouvernance. La mauvaise gouvernance, c’est de faire par exemple des descentes dans une localité et vous refusez de donner la parole au chef de terre. A Savalou ça s’est passé, à Dassa, ça s’est passé, il n’y a rien à faire pour qualifier ça.

    C’est de la mauvaise gouvernance car si on vient quelque part et que le chef de terre est là, vous devez lui donner la parole pour dire au moins bienvenue, vous devez le laisser parler, qu’il soit rouge, blanc ou noir. Il est élu par la population et vous devez lui donner la parole. Dans le cas contraire, c’est de la mauvaise gouvernance.

    La mauvaise gouvernance s’exprime aussi par ce que nous avons vu à l’assemblée. La loi dit, les députés votent le budget de l’assemblée nationale pour être intégré au budget national. On n’a pas dit que c’est le gouvernement qui fait le budget de l’Assemblée nationale. On envoie un budget voté par l’Assemblée nationale, c’est la loi qui veut, c’est le peuple qui veut.

    Le gouvernement confectionne à son gré un autre budget du parlement. Ce n’est pas normal car en faisant cela, c’est anticonstitutionnel. Les députés vont être obligés de retourner le texte et c’est ce que nous avons fait et demander au gouvernement de mettre le texte à jour. Mais jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas eu le retour.

    Si, nous n’avons pas le retour, c’est qu’il n’y aura pas de budget voté. On va dire après que c’est les députés qui n’ont pas voté mais en réalité, c’est le gouvernement qui joue excessivement mal. Ils ne doivent pas toucher le budget que l’Assemblée a envoyé.

    Maintenant, s’ils veulent voir le budget du parlement à la baisse, on passe aux négociations et les discussions et on retourne le budget de l’Assemblée en état et au niveau de l’assemblée, on fait un débat et on revient au chiffre voulu par le gouvernement.

    Mais le gouvernement n’a pas le droit lui-même de son chef de couper le budget de l’Assemblée nationale, c’est anormal, c’est anticonstitutionnel, c’est une violation flagrante de la loi. Et grave, c’est un mépris du parlement.

    Quel est le taux d’exécution du budget 2010 d’un montant de 1300 milliards Fcfa que l’Assemblée nationale, estimant excessif, a rejeté, mais qui a été promulgué par ordonnance ?

    Le gouvernement a exécuté le budget de 2010 à moins de 30%. Et c’est cela la mauvaise gouvernance parce qu’au moment où on nous avons dit que ce budget était excessif, et que l’Etat ne pouvait pas avoir les recettes pour faire ça, on nous a traités d’antipatriotes, de tous les noms, bref on a vilipendé les députés et voté le budget par ordonnance.

    Nous avons dit précisément que nous connaissons les recettes du pays. Combien la douane peut apporter ? Combien les services financiers peuvent apporter, combien les taxes mêmes peuvent apporter ? Et sur cette base, on a dit que vous ne pouvez pas estimer que vous allez dépenser le double de ce que vous avez comme recettes.

    Figurez-vous, les recettes de l’Etat en juin 2009 étaient de 600 milliards, le budget du gouvernement est de 1300 milliards. Comment vous voulez faire comme cela. Résultat, vous avez constaté que le gouvernement n’a pas pu mobiliser les recettes du budget voté par ordonnance, l’Etat même a des problèmes, les populations souffrent.

    Au finish, c’est le parlement qui a raison.

    Vous critiquez un gouvernement qui pose pourtant des actes concrets dans votre commune et bientôt le carrefour de Dassa sera réfectionné!


    Nous avons dit que nous allons faire le giratoire de Dassa. Le Chef de l’Etat lui-même est venu et il a fait la pose de la première pierre du giratoire. Nous lui avons dit qu’on n’a pas besoin de ça maintenant.

    Ce n’est pas inscrit au budget et ce n’est dans aucun budget en tout cas, pas de 2010. Je leur ai dit que c’est inutile de nous tromper, ne tromper pas nos populations. Constatez qu’on est venu pour la première pierre un lundi, et on a annoncé qu’on va signer l’accord de prêt dudit projet le jeudi qui va suivre. Pourquoi ne pas attendre l’accord de prêt avant de lancer la construction du giratoire.

    Et si celui qui veut vous prêter l’argent ne venait plus ? Qu’est ce que vous allez faire ? Vous auriez posé la pierre et vous n’avez pas l’argent. Je rappelle qu’on n’avait pas besoin d’une pierre avant de réparer un carrefour qui est gâté. Si vous voulez créer une université, une école, construire un hôpital et tout ce que vous voulez, vous posez la première pierre parce qu’on vous a donné l’espace.

    Mais pour quelque chose que vous voulez réparer et pour le quel vous posez une pierre, c’est de l’aberration. Cela voudra dire quoi ? Sur le long de l’axe Cotonou – Porto-Novo, si on va vouloir réparer une voie, il faut poser nécessairement la pierre, on aura des pierres le long de la route. Ça c’est de la mauvaise gouvernance et il n’y a rien à faire.

    Vous voulez insinuer que ce projet court le risque de ne pas être réalisé immédiatement comme annoncé ?


    C’est exactement ce que je dis et c’est clair. Maintenant, quand on signe un accord de prêt, l’expérience à montré au parlement que quand vous faites un accord de prêt, c’est au moins et au minimum six mois après que vous avez l’argent.

    Si vous dites n’importe quoi ou comment, c’est six mois au moins. Voila que nous venons de signer l’accord de prêt, l’assemblée est en train d’aller aux élections. Cela veut dire logiquement que l’accord ne sera autorisé que par la sixième législature. Voilà que la première pierre est déjà posée.

    Or sans ratification, l’exécution ne peut pas commencer. Alors que cet accord de ratification ne sera pas le premier dossier de la prochaine législature, il y a plein de dossier qui les attendent.

    C’est une pierre blanche, une pierre pour tromper les populations si non, ils vont voler de l’argent quelque part et le faire. Venu à Dassa, Ils diront que Dassoundo est en train de crier pour dire que ce qu’ils sont en train de faire n’est pas bon. Mais je suis sûr que les populations finiront par me donner raison car ce ne sera pas fait, ils ne vont pas faire car ils n’ont pas l’argent.

    S’ils réussissent à le faire, c’est qu’ils ont triché, ils ont volé de l’argent quelque part et ce n’est pas seulement du giratoire qu’on a parlé, on a dit qu’il y a l’aire de jeux que nous n’avons pas. C’est sur le sable de CEG1 qu’on va pour faire tous les matchs ici. C’est l’une des rares anciennes communes du Bénin sans aire de jeux.

    Nous avons dit que nous voulons ça et il nous le faut sur un an, ça ne va même pas coûter un milliard de franc Cfa mais on ne sait pas combien de mandat il faut pour faire ça. Nous avons dit qu’on a besoin de marché, nous voulons ça en un an aussi puis nous avons dit que nous voulons l’électrification de Tré, et nous avons dit que la route qui passe ici soit arrangée et modernisée.

    Quand nous avons cité les projets, on n’a pas cité plus que cinq. Nous avons dit le giratoire, l’aire de jeux, le marché, l’électrification de Tré et la modernisation de la voie. On n’a qu’à faire un par an. On a fait cinq ans et on n’a pas un seul et vous dites que vous faite de la performance. La performance c’est où ?

    C’est pourquoi vous avez sauté pieds joint ailleurs?

    Ce n’est pas une affaire de sauter pieds joint. Mais les gens nous ont trompés suffisamment, ils nous ont trompés et on ne va pas continuer de nous tromper.

    C’est pour ça que vous êtes allé chercher Bio Tchané ?

    Aujourd’hui, l’alternative doit être faite parce que nous sommes mal gouvernés. Il n’y a rien à faire et parmi ceux qui s’agitent aujourd’hui, pour dire qu’ils veulent être candidat, je trouve que la candidature la plus crédible c’est encore Bio Tchané. Il faut que ce soit clair dans l’esprit de tous.

    Moi, j’ai déjà 55ans et si je ne dis pas la vérité aujourd’hui, ce n’est pas dans ma tombe que j’irai la dire. C’est la jeunesse qui souffre. Nous avons fait les prêts ici ou micro-finance. Nous avons dit dans nos discussions que c’est cent mille francs (100.000) qu’on doit donner à nos femmes.

    Je vous dis qu’il a fait les micro-finances et a volé les 70% des sous là et je vous donne un exemple palpable. On a fait les prêts dans un village au nord là bas pour deux millions, je n’ai pas dit deux milliards. Deux ministres se sont déplacés. Ils se sont déplacés avec leur cabinet, les gens et aussi le personnel.

    Ils ont passé une nuit, ils ont dormi et pour donner deux millions aux femmes, ils en ont dépensé quatorze (14 millions). Pourquoi ? Pour donner deux millions, on en vole douze. Pourquoi ? Vous acceptez que ça se passe comme ça ? C’est du vol crapuleux et on ne peut pas accepter que ça se passe ainsi dans notre pays. Ce n’est pas bien qu’en voulant faire du bien, on vole jusqu’à, ce point.

    Vous semblez totalement déçu du Changement ?

    Moi je ne suis pas contre le gouvernement mais contre les manières de faire. Je dis faisons les choses correctement. Si nous faisons les choses correctement, alors nous allons avancer. Vous savez très bien que je suis l’un des tous premiers artisans du changement.

    Si moi avec ma petite tête ici là, je n’avais pas été inspiré en ce temps là à l’Assemblée ou le président Yayi Boni voulait venir au pouvoir. Si moi, Dieu ne m’avait pas inspiré, il n’aurait jamais été candidat. Puisque pour qu’il soit candidat, il a fallu que je sois vigilant pour fuir du parlement, en disant « la loi que vous allez voter là ne va pas passer parce que j’étais le secrétaire parlementaire et je sais que la loi interdit de faire les lois sans le secrétaire ». Tout était mis en place, le dispositif, la voiture, mon chauffeur.

    Quand j’ai compris qu’on a dit votons la loi, j’ai fuis du parlement et j’ai fait tomber la loi pour qu’il soit candidat. Et pourquoi, nous avions voulu qu’il soit candidat, c’est pour que nous, nous ayons un mieux être dans le pays.

    Et qu’au niveau des populations ici à Dassa, nous ayons un mieux être. Ce que nous avons gagné des cinq ans, je peux vous dire ça de façon claire. Nous avons eu droit à Dassa ici à la pause d’une première pierre. A Glazoué, nous avons eu droit à des dos d’âne. Point. Il n’y a rien d’autre.

    Entretien réalisé par

    Gérard AGOGNON




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