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Tête-à-tête entre Yayi et avocats de la famille Dangnivo
Les espoirs de retrouver Pierre Urbain Dangnivo vivant se sont-ils envolés ? Où en est-on avec l’enquête ? C’est entre autres préoccupations qui ont meublé la rencontre d’hier mardi au Palais de la présidence entre le chef de l’Etat Yayi Boni et les avocats de la famille Dangnivo.
Cette rencontre que beaucoup ont voulu secrète va peut-être changer quelque chose au feuilleton. En bien ou en mal. Les avocats ne sont sûrs de rein et sur le plan psychologique, c’est une situation qui affecte les parents. Ils ont même refusé de se laisser prélever par le médecin légiste français sollicité par le chef de l’Etat pour le test d’Adn sur le présumé corps exhumé. Les avocats ont demandé plus de précisions sur cet aspect du dossier, en relevant devant le président de la République les remarques qui s’imposent et en posant leurs exigences. Car, il est temps qu’on comprenne ce qui se passe réellement après avoir relevé dans les attitudes du gouvernement des incohérences notoires. Alors qu’on parle de plus de présumé assassin et du supposé corps du disparu exhumé le 27 septembre 2010 à Womey, banlieue d’Abomey-Calavi, les enquêteurs ne sont pas encore sur une piste sérieuse pour retrouver le véhicule abord duquel Pierre Urbain Dangnivo est sensé se trouver au moment de sa disparition le 17 août 2010. Les épisodes qui se succèdent ne permettent pas encore de se faire une idée claire. Bien au contraire, c’est la confusion qui s’installe, selon certains. D’autres qualifient de diversion, les manœuvres des autorités. Beaucoup de tension dans le pays et des manifestations laissent planer la psychose. Même si aucune information n’a filtré de leur entretien avec le chef de l’Etat, on peut déjà dire que les avocats de la famille Dangnivo ne sont pas allés pour déclarer qu’ils font fausse route dans le combat que les organisations sociales et les travailleurs mènent pour retrouver le disparu.
