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    Pour laver l’honneur de TALON et BOCCO jeté aux chiens par l’ogre du palais de la Marina, la C.A. de Paris renvoie à l’audience au 23 octobre 2013

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    Pour laver l’honneur de TALON et BOCCO jeté aux chiens par l’ogre du palais de la Marina, la C.A. de Paris renvoie à l’audience au 23 octobre 2013 Empty Pour laver l’honneur de TALON et BOCCO jeté aux chiens par l’ogre du palais de la Marina, la C.A. de Paris renvoie à l’audience au 23 octobre 2013

    Message par Admin Jeu 19 Sep 2013 - 13:04

    Pour laver l’honneur de TALON et BOCCO jeté aux chiens par l’ogre du palais de la Marina, la C.A. de Paris renvoie à l’audience au 23 octobre 2013

    « Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie au prix d'un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d'entre nous ». François Mitterrand 
    Deux questions étaient à l’ordre du jour devant la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris concernant la demande d’extradition des sieurs Talon et Bocco par le roi Boni 1er.
    La première concerne une demande expresse de l’Avocat général lors de la précédente audience pour savoir si le Bénin était inscrit sur la liste des pays dits sûrs.
    En effet, la notion de pays d'origine sûrs a été introduite en droit français par la loi du 10 décembre 2003. Au sens de l'article L.741-4,2° du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, un pays est considéré comme sûr "s'il veille au respect des principes de liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'homme et des libertés fondamentales".
    En application de l'article L.722-1 du même code, c'est le Conseil d'administration de l'OFPRA qui fixe la liste des pays considérés, au niveau national, comme des pays d'origine sûrs.
    La prise en compte du caractère sûr du pays d'origine n'exclut pas le principe de l'examen individuel de la demande d'asile par l'OFPRA. L'instruction porte sur le fond de la demande, peut donner lieu à un entretien, et dans certains cas aboutir à une décision d'admission. Une demande ne peut être rejetée au seul motif que le demandeur est ressortissant d'un pays figurant sur cette liste.
    A cette première question, l’OFPRA a apporté une réponse juridique par l’affirmative. Effectivement, la liste des pays sûrs au 1er août 2013 comprend 15 pays dont le Bénin. Mais cela ne porte aucun préjudice aux demandes d’asile politique des sieurs Talon et Bocco dont les dossiers sont toujours en cours d’instruction au niveau de l’OFPRA.
    La seconde question concerne les compléments de pièces demandées au plaignant Boni Yayi. Ces pièces ont été reçues tardivement et sont assez volumineuses même si elles n’apportent rien de nouveau quant au fond de l’affaire. Il s’agit d’un ramassis de traités signés par le Bénin, des projets de lois, des coupures de presse, etc.
    Pour ne pas donner l’impression que la Cour n’a pas étudié ces pièces, elle a tout bonnement décidé de renvoyer l’affaire à l’audience du 23 octobre 2013 à 16H30 pour un débat contradictoire au fond. En clair, pour les plaidoiries. L’arrêt sera alors mis en délibéré.
    Cette affaire hautement sensible est gérée par trois ministères régaliens en France et au plus haut sommet de l’Etat. Le ministère des affaires étrangères (compétence quasi exclusive en matière d’extradition), le ministère de l’intérieur (l’OFPRA est sous sa tutelle) et le ministère de la justice dont dépend hiérarchiquement l’Avocat général.
    Eu égard à ce qui précède et à la réputation sulfureuse du roi Boni 1er, ce n’est trahir aucun secret que de révéler au grand jour que les sieurs Talon et Bocco ne seront jamais extradés de France pour les seuls beaux yeux du tyran et affabulateur Boni Yayi.
    D’ailleurs, ses conseils ont d’ores et déjà intégré cette réalité judiciaire frappée au coin du bon sens. Mais, c’est bien connu, les toubabs en robe noire n’ont cure de la misère des peuples africains. Ils veulent tirer un maximum d’honoraires des turpitudes du roi nègre. Si non, comment comprendre que le bâtonnier Christian Charrière-Bournazel en vienne à préciser devant la Cour qu’il est à la fois l’avocat de Boni Yayi et celui de l’Etat Béninois ? Double peine donc pour le commun des béninois. Leur roitelet s’empiffre dans la paranoïa maladive et c’est le trésor public qui doit régler l'ardoise de ses bouffonneries.
    Pour justifier ses honoraires faramineux dans la communication à défaut de justifier ses exploits dans les prétoires, le bâtonnier Christian Charrière-Bournazel était accompagné du nègre de Boni Yayi recruté à prix d’or, Philippe PERDRIX, ancien rédacteur-adjoint de Jeune  Afrique, de Canal3 (le caisson de résonnance de Yayi). Il a même fait appel à l’AFP et à RFI.
    La veille déjà, il avait fait publier, dans un torchon insipide appelé « Libération », un requiem pour Patrice TALON accusé de tous les péchés d’Israël. Rien que ça !!!
    Patrice TALON et Olivier BOCCO ne seront jamais extradés de France. Mais au-delà de leur cas personnel, le drame qui se joue au Bénin sous nos yeux est synonyme d’acharnement contre d’honnêtes pères de famille dont le seul tort est d’avoir croisé le chemin d’un ogre assoiffé du pouvoir et de sang.
    Comme Emile ZOLA dans sa célèbre prise de position « J’accuse… ! » *, tous les béninois doivent prendre position ouvertement en leur faveur et en faveur de tous les otages de Boni Yayi injustement enlevés à leurs familles dans cette affaire montée de toute pièce.
    Ne pas le faire ici et maintenant, c’est soutenir la perversité de Boni Yayi dans son dessein diabolique de s’éterniser au pouvoir ou brûler le Bénin.
    *« J’accuse… ! » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus. Il est publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française,Félix Faure.
    « J'accuse…! », l’article d’Émile Zola, au travers de son engagement et en raison des résultats obtenus, représente ainsi le symbole de l'éloquence oratoire et du pouvoir de la presse mis au service de la défense d'un homme et de la vérité.

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