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    Les syndicats rejettent la révision

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    Message par Admin Lun 15 Juil 2013 - 10:29


    Les syndicats rejettent la révision



    Le débat sur la révision de la Constitution a de plus en plus lieu dans les milieux syndicaux. Les travailleurs de la Fesyntra-Finances et de la Csa-Bénin viennent d’exprimer leur position à ce sujet. Ils rejettent l’initiative de Yayi Boni.

    (La position de la Fesyntra-Finances)

    Fesyntra-Finances : Fédération des syndicats du ministère charge des finances

    Travailleurs de tous les secteurs, vigilance et restons soudés. N’oublions pas nos revendications

    Depuis la réintroduction par le Président de la République du projet de loi sur la révision de la constitution après sa décision de le retirer du parlement en avril 2012, les véritables problèmes (de mal gouvernance, de scandales financiers, de cherté de la vie, des revendications des travailleurs), ont laissé place à des débats virulents sur la révision ou non de la constitution de décembre 1990. Notre peuple à 90% analphabète qui ne comprend rien des enjeux réels de ce débat y compris une bonne partie de ceux qui savent lire et écrire, sont emballés dans ce piège à con et après les meetings et marches, retournent le ventre creux dans leurs maisons, usines, services, arrondissements et communes avec leurs problèmes quotidiens non résolus.
    Certains politiciens de notre pays ne savent pas encore qu’il s’agit là de l’une des stratégies intelligentes que le Président de la République utilise pour se donner le temps de se relever du creux de la vague quand les sondages d’opinions sur sa manière de gérer le pays, ne lui sont pas favorables. Cette stratégie a permis avant les élections de 2011, de noyer momentanément les scandales (Icc services, Cen-Sad, machines agricoles, intrants agricoles, affaire Dangnivo, défalcations illégales sur salaires, privations de libertés Etc. Etc.) dans les débats interminables sur la Lepi. Résultat, comme un os jeté au chien, travailleurs, politiciens, jeunes, en un mot tout le monde a tourné dos aux réelles préoccupations du moment pour uniquement le débat sur la Lepi du Ko qui doit engloutir plus de 13 milliards Fcfa pour sa correction.

    De 2011 à ce jour, le constat est que la côte de popularité de Yayi Boni et de son gouvernement ne cesse de baisser. Partout, dans les foyers, les ateliers, les marchés, les services, les petits cercles mêmes proches de lui, bref dans le pays, tout le monde parle des scandales du régime, de la mauvaise gestion du pays, de la mal gouvernance. Sans exhaustivité des faits, on peut se souvenir pèle mêle de certains qui alimentent les débats : (Les propos à cœur ouvert du Président le 1er août 2012, ses propos dans les zones cotonnières, le non respect des engagements, les démêlées avec les opérateurs économiques, les procès à certains hommes de la presse, à Lionel Agbo, le communiqué du Ministre de l’intérieur rapportant que des opérateurs économiques, les hommes politiques en liaison avec certains milieux syndicaux prépareraient un coup d’Etat, les injures, violences verbales, menaces de disparition mystérieuse suivies du rejet de corps au fond de la mer après pendaison proférées par les thuriféraires du chef de l’Etat sur les ondes, les protestations diverses des Organisations Syndicales , les scandales de la construction du siège du Parlement, des turbines à gaz de Maria Gléta, l’interdiction de la vente de l’essence frelaté, les scandales de la Sonacop, de la Cnss, les concours frauduleux, les tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat qui n’ont pas eu l’écho favorable souhaité, les problèmes de délestage, d’insécurité, le chômage des jeunes, la grève des magistrats etc. etc.)
    Alors que faire ? Il sort à nouveau le dossier de la révision de la constitution pour occuper la classe politique, pour donner du travail aux dinosaures et autres troglodytes, aux jeunes affamés en quête de gains faciles pour les amener à oublier momentanément leur chômage, les femmes leur misère. Pour parfaire cette stratégie qui lui marche, il teste sa popularité à travers une tournée dans le pays pour tenter de donner l’espoir d’un lendemain meilleur aux béninois (Ramu par ci, 10 millions d’âmes, 10 millions d’arbres par là, réconciliation, stimulation des paysans à la production du coton, don de 5 Millions de francs Cfa aux victimes de la circulation routière à Porto-Novo, pose de premières pierres, foisonnement des effigies du Président à tout propos dans les rues comme si on était en perpétuelle campagne électorale etc. etc.).

    Pendant ce temps, la décentralisation est en panne, personne ne sait quand et comment auront lieu les élections communales et municipales. Tout le pays est branché sur la révision de la constitution en attendant de l’être bientôt sur la correction de la Lepi des Ko. Des foyers inutiles de tensions sont ainsi crées avec l’envoi des ministres et députés de la République dans leur département d’origine pour prêcher la volonté de celui qu’ils appellent dans leur discours « l’envoyé de dieu ».

    Sinon quant au fond, est-ce parce que le Bénin ne dispose pas de Cour des comptes chargé de juger les comptes après l’exécution des budgets qu’il y a tant de : scandales financiers, mauvaise gestion, corruption, cherté de la vie, diplômés sans emploi, chantiers abandonnés, incivisme, perte de confiance ? En quoi par exemple l’absence de la Cour des comptes empêche le bon fonctionnement des Institutions, la publication des audits, l’audit du trésor public, le contrôle de la gestion des fonds publics des projets qu’exigent les travailleurs depuis des décennies, la disposition des hommes qu’il faut à la place qu’il faut, la sanction des cadres corrompus connus qui continuent d’occuper des postes de gestion ? En quoi la transformation de la chambre des comptes dont dispose aujourd’hui le Bénin en Cour des comptes pour permettre de se conformer aux directives de l’Uemoa, et afin de lui conférer une indépendance totale dans la transmission des lois de règlements à l’Assemblée Nationale bloque depuis 1990 le Bénin à atteindre la croissance à 02 chiffres promise ? En quoi la non constitutionnalisation de la Cena en 2013 est la cause de l’apocalypse au Bénin que professent tous ces marcheurs, thuriféraires, dans un Bénin où :

    - 1 630 agents reversés par l’Etat lui-même, sont menacés de privation de pain, donc de vie ;
    - Des localités entières manquent d’eau, des soins primaires de santé, d’électricité, de logement, d’intrants et d’encadrement pour les cultures autres que le coton, d’infrastructures routières et de moyens de transports confortables ;
    - La majorité des citoyens arrivent à assurer difficilement un repas par jour ;
    - La cherté de la vie érode les revenus déjà faibles des ouvriers et travailleurs salariés ;
    - Les fonctionnaires ayant droit, attendent toujours en 2013 les augmentations de salaires obtenues après les négociations de 2011, de même que de nombreux retraités ;
    - Des fournisseurs de l’Etat attendent le paiement de leurs factures ;
    - La ruine de l’Ecole se poursuit avec le chômage de la majorité de la jeunesse ;
    - Les attaques contre le droit de grève menacent tout le monde salarié ;
    - Les nominations, les recrutements et promotions de même que les attributions des marchés publics continuent au seul bon gré du pouvoir, contre le droit de contrôle des travailleurs ;
    - Les scandales récurrents couvrent de ridicule le pays et de honte les béninois à l’extérieur.
    - le pouvoir de façon flagrante et répétée viole les principes qui régissent la magistrature béninoise.
    Pour toutes ces raisons, la campagne pour la révision de la constitution sans un large consensus est par conséquent une forfaiture de plus, une provocation de plus contre les travailleurs et le peuple qui souffrent. Alors une raison de plus pour intensifier nos luttes au niveau des travailleurs jusqu’à la satisfaction de nos revendications et exigences.

    Cotonou, le 14 juillet 2013

    Pour le Be/ Fesyntra- Finances :Le Secrétaire général fédéral

    Laurent Metongnon



    (La position de la Csa-Bénin )


    Communiqué final

    Sur convocation du Secrétaire général de la Confédération, le Bureau exécutif national de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) s’est réuni en séance ordinaire le vendredi 03 Juillet 2013, à son siège à la Bourse du Travail à Cotonou à partir de 9 heures précises.

    Au cours de la séance, plusieurs sujets d’actualités d’intérêt national ont été minutieusement examinés.

    Au terme de la réunion, après de fructueux échanges entre les membres du Bureau exécutif national, il a été décidé de faire connaître à l’opinion publique, nationale et internationale la position de notre Confédération relative aux différentes préoccupations des béninois à travers le communiqué ci-après :

    1- Débat autour de la révision de la Constitution du 11 Décembre 1990.

    Le peuple béninois dans son ensemble reconnaît que la révision de la Constitution ne saurait relever d’un acte illégal ou inédit dans la mesure où, le mécanisme pour procéder à sa révision ou à sa relecture est déjà prévu lorsque l’on se réfère aux dispositions des articles 154 et 155 de cette loi suprême qui régit la vie de notre Nation depuis plus de vingt (20) ans. Il n’est pas inutile de rappeler que, c’est par décret N°2013-255 en date du 06 Juin 2013 que le Chef de l’Etat a introduit, à nouveau, à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant révision de la loi fondamentale. Depuis lors, les griots du système, de Hauts Fonctionnaires, des Directeurs Généraux de sociétés et des Ministres, attachés à leurs sordides privilèges ont repris du service en rivalisant d’ardeur dans des marches tous azimuts sur toute l’étendue du territoire national pour soutenir disent-ils, le Chef de l’Etat pour une révision pourtant prévue normalement par la Constitution elle-même. Et c’est là où le bât blesse. Les raisons souvent brandies par le Chef de l’Etat pour justifier la thèse de la révision opportuniste de notre loi fondamentale à moins de trois (03) ans de la fin de son mandat ne sont guères convaincantes et laissent sceptique la majorité des béninois. Les agitations et les marches forcées de soutien des nervis du pouvoir pour appuyer l’option de révision opportuniste et suicidaire du Président de la République suscitent à juste titre les réticences des citoyens qui ne font plus confiance à un Gouvernement qui excelle dans l’art de la duperie. Il n’y a qu’au Bénin que l’on peut faire le bonheur d’un peuple contre sa volonté. Les tenants du Pouvoir de la Refondation affirment pour les besoins de la cause qu’en France, on a déjà révisé plus d’une vingtaine de fois la Constitution, mais ils oublient à dessein, de dire à l’opinion publique que, là-bas, les français n’ont pas marché tambour battant avant de procéder avec calme et sérénité à toutes ces révisions qui sont du domaine du droit. A-t-on besoin forcément d’insérer dans la Constitution la Cena, la Cour des Comptes avant de combattre la corruption et d’autres tares avilissantes érigées sans gène en gouvernance normale dans notre pays depuis l’avènement de ce régime ? La lutte contre tous ces fléaux est une question de volonté politique qui doit se traduire par des actes concrets et non par des envolées lyriques teintées de démagogie. Les amendements contenus dans le projet de texte envoyé au parlement n’ont apparemment pour objectif, que de renforcer davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République. L’initiative populaire est une innovation dangereuse dans les conditions actuelles d’analphabétisme, de chômage, de misère ambiante, de mal vivre de nos populations et surtout de mise sous scellé des libertés d’opinions de presse et syndicale. Le contenu de l’article 31 nouveau relatif à l’exercice du droit de grève en République du Bénin introduit dans le projet du Chef de l’Etat est la copie pâle des dispositions contenues dans la proposition de loi portant exercice du droit de grève transmise à l’Assemblée nationale et déjà querellées par les Confédérations syndicales crédibles, alors que le texte n’a même pas encore été examiné par la Représentation nationale. Où veut-on nous conduire ? Il est temps que l’on s’interroge sur la portée pédagogique des marches folkloriques que l’on organise dans le pays chaque fois que le Chef de l’Etat se trouve en bute à des difficultés. Dans l’affaire de supposée tentative de coup d’Etat et d’empoisonnement du Président de la République, les kyrielles de marches et de prières organisées pour distraire le peuple n’ont nullement influencé les décisions salvatrices des juges des tribunaux qui ont tranché en toute souveraineté selon leurs intimes convictions. Pourquoi persister dans une démarche anachronique qui n’a plus d’effet sur le peuple déjà sorti de ses illusions de 2006 ? Comme le dirait l’autre, on peut tromper une partie du peuple tout le temps, ou tromper tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut jamais tromper tout le peuple tout le temps.

    Compte tenu de ce qui précède, et en l’absence de concertations préalables et d’un minimum de consensus autour de cette question capitale qui focalise l’attention depuis quelques temps, la Csa-Bénin qui a fortement œuvré pour l’avènement de la démocratie dans notre pays, s’oppose avec force et vigueur et s’opposera contre vents et marrées à toute révision opportuniste de la Constitution de nature à permettre au Président actuel de la République de s’éterniser au pouvoir. La Csa-Bénin qui est une Confédération démocratique et responsable ne saurait cautionner un acte porteur de germe de division et de troubles sociaux dans notre pays, le Bénin. C’est pourquoi, la Csa-Bénin consciente de ces responsabilités historiques, vis-à-vis des travailleurs et du peuple, invite instamment les députés à l’Assemblée nationale, toutes tendances confondues, à se démarquer du Chef de l’Etat par leur vote massif de rejet de son projet indécent de révision qui met mal à l’aise la grande majorité de nos concitoyens. L’histoire rattrapera un jour ou l’autre, les députés, les ministres et cadres qui, malgré cette alerte vont donner leur aval à une action suicidaire pour la République. Non à la mise en berne de notre liberté et de notre démocratie chèrement acquises !

    2- Au sujet de l’opérationnalisation du Ramu

    Le Bureau exécutif national de la Csa-Bénin note avec une profonde tristesse que le gouvernement, en panne d’inspiration, a encore une fois choisi la voie du populisme dans une opération qui peut être très utile pour les populations. Cette forme de gestion politicienne que nous avons eu à déplorer dans les cas des machines agricoles, des micros crédit et de la Lepi a malheureusement encore fait son apparition dans la mise en œuvre du Ramu. Cette opérationnalisation se fait en l’absence d’une garantie minimum des conditions de succès. La Csa-Bénin met en garde le gouvernement contre toute ponction unilatérale sur le salaire des travailleurs. Car, il faudrait éviter à tout prix, la résurgence du syndrome de Icc-Services où, lorsque le scandale a éclaté, le gouvernement s’est débiné en cherchant par tous les moyens maladroits à étendre le champ de responsabilité aux personnes écumées par la pègre qu’il a installée à l’insu d’honnêtes citoyens.

    La Csa-Bénin exige d’ores et déjà, le fonctionnement effectif du comité technique interministériel pour la validation du processus d’opérationnalisation et la prise d’une loi portant institution du Ramu afin de conférer un caractère légal à cet instrument de solidarité. La Csa-Bénin en appelle à la vigilance des travailleurs pour éviter de se laisser gruger à nouveau par un gouvernement qui préfère les effets d’annonce à l’efficacité.

    3- A propos du relèvement du taux de croissance

    Au-delà des spéculations et la vaine polémique entretenues par les uns et les autres sur la sincérité du taux de croissance de 5,4% atteint au titre de l’année 2012, annoncé par le Gouvernement avec fanfare et confirmé par le FMI, la Confédération note malheureusement avec amertume que, cette performance n’ait eu aucun impact significatif sur le quotidien des travailleurs et des populations de nos villes et campagnes dont la vie bascule chaque jour dans un total désespoir malgré le concept de « Prospérité Partagée » si cher au Président de la République et psalmodié à longueur de journée par le gouvernement et ses hommes de main. C’est bien réconfortant que, notre pays qui détenait la palme de la lanterne rouge et de la gouvernance économique calamiteuse au sein de l’espace Uemoa depuis un certain temps ait pu remonter si soudainement la pente à travers cette croissance économique exponentielle survenue en 2012. La Csa-Bénin voudrait prendre le Gouvernement et ses alliés du FMI au mot en saisissant cette opportunité pour rappeler au gouvernement, devenu subitement performant, ses engagements vis-à-vis des Travailleurs et plus spécifiquement des enseignants quant à l’application des 25% de relèvement de la valeur du point d’indice. Il en est de même avec la hiérarchisation des salaires découlant du relèvement du Smig qui n’est toujours pas appliquée dans les entreprises publiques et privées depuis trois (03) ans. Ces contentieux sont demeurés et doivent être vidés le plus tôt possible pour éviter des situations de perturbations sur le plan social.

    4- Au sujet de l’interpellation du Camarade Lokossou Dieudonné le 17 mai 2013 par la Brigade économique et financière

    Il vous souvient que, au petit matin du 17 Mai 2013, le Camarade Dieudonné Lokossou, ancien Secrétaire général du Syntra-Sonacop et Secrétaire Général de la Csa-Bénin, sur instructions du gouvernement a été interpellé comme un vulgaire criminel et conduit sous forte escorte policière à la Brigade économique et financière puis présenté le même jour au Procureur de la République pour dit-on, « n’avoir pas dénoncé la mauvaise gouvernance ou les détournements de deniers publics qu’aurait commis le Directeur Général de la Sonacop, Monsieur Expédit Codjo Houessou » nommé par les soins du Président de la République sur des critères connus de lui seul.
    Cette rocambolesque interpellation qui ne repose sur aucune base légale et qui ne relève tout simplement que de l’arbitraire, de l’injustice et de l’intimidation d’un régime dictatorial a suscité moult réprobations, dénonciations et colère au sein des travailleurs, des responsables syndicaux, des populations, des religieux, des membres de la société civile, des partis politiques, etc... qui se sont spontanément regroupés à la Brigade Economique et Financière à Akpakpa et dans la cour du Palais de justice pour apporter leur soutien franc au Camarade Lokossou Dieudonné inquiété à tort et exiger sa libération sans conditions. Ecouté par le Procureur de la République, qui n’a retenu aucune charge contre sa personne, il a été libéré aussitôt.

    Notre Confédération ne peut rester insensible à cet élan de solidarité qui est très significatif et encourageant pour l’intensification de la lutte syndicale dans notre pays. Elle se félicite de cette belle victoire des syndicats sur l’arbitraire, la dictature et la politique de la fuite en avant qui ont de tout temps caractérisé le régime dit de la Refondation. Le Bureau exécutif national de la Csa-Bénin exprime ses vifs et sincères remerciements à tous les Secrétaires Généraux de Confédérations, Centrales, Fédérations syndicales, syndicats de base, travailleurs et autres citoyens qui ont su intelligemment se mobiliser pour faire échec à ce énième complot monté de toute pièce par le gouvernement pour conduire en prison un dirigeant syndical honnête dont le franc-parler a toujours gêné et cela pour « un délit fictif de non dénonciation » dans un dossier où nulle part son nom n’a été cité.

    Au chapitre des divers, le Secrétaire Général a fait aux membres du Bureau Exécutif National, un compte rendu exhaustif des travaux de la 102ème session de la Conférence Internationale du Travail qui s’est tenue courant Juin 2013 à Genève où il est intervenu devant l’assemblée générale au nom de la délégation des travailleurs en sa qualité de Porte-parole. Le Bureau Exécutif National a présenté ses félicitations au Secrétaire Général pour le contenu percutant de son discours qui a dénoncé à la face du monde, les innombrables violations des libertés publiques et syndicales, les abus de pouvoirs, les intimidations, l’arbitraire et l’autocratie dans notre pays.
    Enfin, le Bureau exécutif national a décidé de la tenue d’une Conférence de presse les jours à venir qui sera spécialement consacrée à la question relative à la révision de la Constitution. Les Confédérations et Centrales syndicales qui partagent la même option que la Csa-Bénin sur le sujet pourraient y être associées.

    Fait à Cotonou, le 11 Juillet 2013

    Le Bureau exécutif national de la Csa-Bénin


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