
Le verdict est tombé le vendredi 14 août 2009. L’honorable Candide Azannaï reçoit une condamnation en sursis. En outre, il doit payer un million de francs cfa au Trésor public et deux millions de francs Cfa de dommages et intérêts à Nicéphore Dieudonné Soglo et à son fils Léhady Soglo.
Les Soglo étaient défendus par un collège d’avocats composé des maitres Faustin Atchadé, Bienvenu Bédié et Raphiou Paraïso. Cette décision de justice vient comme pour sanctionner les propos tenus par l’honorable Candide Azannaï au cours de sa conférence de presse du 26 mars 2009. En effet, ce jour là, Candide Azannaï avait affirmé de façon péremptoire que « les dirigeants de la mairie de Cotonou pillent les ressources de la ville. Léhady Soglo se constituait un trésor de guerre pour 2011. Chaque année, environ 12 milliards sont engloutis dans la ville. Pourtant, elle est sale et puante ». Ces propos sont qualifiés de diffamatoires, d’atteinte à l’honorabilité du maire Nicéphore Soglo et du 1er Adjoint au maire léhady Vinagnon Soglo. Candide Azannaï, n’a pas pu apporter les éléments de preuves de ses affirmations. Aussi, le verdict ne s’est pas fait attendre. Candide Azannaï doit en tirer les leçons et tourner désormais sept fois sa langue avant de parler.